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Chapitre 1 ~ A day like any other


Nina's point of view

Mon réveil se mit à sonner. Je me réveillai alors en sursaut. 7h00 sur le cadran de celui-ci. Je grognai d'exaspération. J'avais encore mal dormi cette nuit et j'étais réveillée brutalement. Et n'étant pas très motivée, alors je restai un peu au lit.

Ma mère, toujours debout avant tout le monde, frappa à ma porte en m'incitant à me lever. Je ne devais pas être en retard en cours. Comme si tous les jeunes se souciaient d'être à l'heure... Mais bon, j'étais plutôt du genre à arriver en avance. Je n'aime pas être en retard.

Très minutieuse, j'abais fait mon sac la veille. Cela me permet de ne rien oublier. Je suis vite tête en l'air. Je me décidai à accélérer le rythme et prit rapidement une douche. Je me maquillai simplement et mit mes lunettes sur le nez. Habillée également simplement. Attrapant mon sac, je descendis les escaliers et arriva dans la cuisine. J'embrassai la joue de mon père et attrapa une banane.

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- Chérie, tu ne vas pas manger que ça quand même ?! Dit ma mère, surprise.

- M'man je n'ai pas très faim. Avouai-je, le ventre noué.

- Tu ne vas pas tenir, regarde-toi !! Souffla-t-elle.

- Quoi ? Je ne suis pas grosse. Me défendis-je.

- Oh non, au contraire ! Dit-elle en haussant les sourcil.

- M'man ça va aller, une banane ça tient la route ! La rassurai-je avant de sortir de la maison. A ce soir, je vous aime fort.

- Passe une bonne journée, ma chérie. Bon courage. Et fais attention avec les garçons.

>>

Je ne lui laissai pas le temps de finir que j'arrivai déjà à l'encadrement de la rue. Je levai les yeux au ciel. Une vraie mère poule. Je ne leur dis pas tout. Puis je n'ai plus dix ans. Je peux régler mes problèmes moi-même.

***


Je retrouvai Alice à l'entrée du lycée. Elle était vêtue d'un jean bleu clair, d'un gilet noir par-dessus une chemise blanche, et des tennis noirs. Comme on dit, la simplicité est parfois bien mieux que la complexité. Il va falloir que j'arrête de sortir des phrases telles que celle-là. Encore heureux qu'elle soit dans ma tête. Nous avançâmes jusque dans la cours et nous nous asseyâmes contre le mur le plus proche. Le temps que la sonnerie retentisse.

Pendant que je parlais avec Alice, un petit groupe de filles s'approchait de nous. Une blonde connue par tout le monde se posta devant nous, les autres derrière elle, pouffant de rire. Elle était habillée comme une riche. Dit comme ça, c'est pas terrible ! Mais c'est ce qu'elle est, une fille pourrie gâtée, et des parents réputés dans toute la ville. Cette fille m'énerve avec ses manières de belle fille.

Elle engagea une conversation dont je n'aurais voulu ne pas faire partie, pouffant de rire :

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- Alors Evans, on traîne toujours avec la même fille ? On n'a pas plus d'ami ? Me demanda-t-elle en me narguant.

- Je traîne avec qui je veux. Une chose est sûre, jamais je ne traînerai avec une pétasse comme toi. Une pourrie gâtée qui a tout ce qu'elle veut, par ses parents chéris. Me défendis-je.

Je la fixai pendant qu'elle fulminait toute seule. Puis elle me prit violemment par le bras et me poussa sur l'herbe. Je tombai sur celle-ci, en rattrapant mon sac. Elle se pencha sur moi et m'incendia de ses yeux bleus.

- Retires ce que tu viens de dire, sale retardée ! Tu t'es vue avec tes lunettes de bigleuse ? T'es pas mieux. S'exclama-t-elle.

- Je ne suis pas bigleuse, je suis... Commençai-je en me levant.

- Tu n'es rien d'autre qu'une sale hypocrite ! M'insulta-t-elle. Je te jure tu vas entendre parler de moi.

Elle retourna auprès de ses moutons, sans un regard pour moi.

>>

Au même moment, la sonnerie retentit, annonçant le début des cours. Alice m'aida à me lever. Elle poussa un petit cri et grimaça en me regardant. J'avais les fesses toutes vertes. Je courrai alors dans les toilettes pour tenter de nettoyer ça. C'était comme d'essayer d'enlever une trace de crayon sur un mouchoir. Alice me rappela à l'ordre et je sortis des toilettes en gémissant. Elle entra ensuite dans sa classe et moi la mienne.

A peine rentrer, le silence prit possession de la pièce. Tous les regards étaient tournés vers moi. Je n'aimai pas ça. Je me sentais mal à l'aise. Le professeur m'incita à m'asseoir. J'entendais les élèves pouffer de rire. Je savais que c'était à cause de la tâche verte sur mon pantalon. Je décidai de faire abstraction sur ce détail et me concentra sur le cours.

***


Il était 11h00 et j'étais en culture générale, ma matière préférée. Depuis toute petite je rêve d'être écrivain. Je passe mon temps à lire des livres. Je revins à la réalité, quand je sentis un mouvement sur mon bras. Je tournai la tête sur la droite et découvrit un papier plier en quatre. Je fronçai les sourcils et l'ouvrit avec hatise. Je découvris un dessin représentant une fille avec des lunettes qui était étalée sur l'herbe. Elle était entourée de dictionnaires. Une bulle comportait ceci : << Je m'appelle Evans la retardée. Je suis bigleuse. Je ne vois rien quand j'ai pas mes lunettes. J'ai le cul tout vert. Je me suis fait insultée par Baker. >>. Je serrai entre mes mains le papier, rageuse. Mais je me contins et reprit doucement mes esprits. Nous étudions Les Misérables de Victor Hugo. J'adorais ce livre. Je l'ai lu trois fois. A chaque fois je pleurai.

Le professeur nous demanda de faire une analyse complète de la première partie du livre. Pendant deux heures, je me concentrai, oubliant tout autour de moi. J'étais dans mon élément. Cela me permettait de m'évader un peu. J'avais presque finit d'écrire, que la sonnerie retentit. Tout le monde se leva rapidement. L'un d'eux me bouscula et fit renverser mon stylo plume sur ma feuille. Je levai mes yeux vers lui et lui lança un regard noir. Il s'en alla sans donner son reste. Non mais quel abruti ! Je baissai les yeux sur ma feuille. J'avais passé deux heures sans arrêter d'écrire et voilà que tout mon travail était gâché, par un sal con. Sentant les nerfs de tout mon corps se tendre, je serrai les poings en me mordant la lèvre inférieure. Je ne devais pas craquer. Je ne devais pas paraître faible. Je me levai alors et me dirigea vers le professeur.

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- Monsieur, je ne peux pas vous rendre mon travail. Posai-je en essayant de rester calme.

- Mademoiselle Evans, ce travail était à rendre ce matin.

- Mais je l'ai presque terminé. C'est à cause de l'autre abruti là. Il...

- Mademoiselle surveillez votre langage, je vous en prie ! Exigea-t-il. Vous aurez la note que vous méritez un point c'est tout.

- Mais ce n'est pas juste. Me plaignis-je. J'ai passé un temps fou pour rien. Vous n'allez pas me mettre un zéro ?!

Il me regarda sans rien dire et se leva pour rassembler ses affaires.

- Monsieur, s'il vous plait ! M'énervai-je.

- Restez à votre place ! Ne soyez pas insolente ! Ordonna-t-il. Et puis, vous avez toujours eu des bonnes notes.

Je voulus riposter mais les mots se perdirent dans ma bouche. Je restai la bouche ouverte, ahuri.

- Vous pouvez sortir de la salle maintenant. Termina-t-il en s'avançant vers la porte.

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Je sortis rouge de colère et de honte. Je venais de me faire incendier par le professeur que j'affectionnai le plus, enfin de la matière plutôt. Je n'en revenais pas. Un professeur venait de me dire que ce n'était pas grave si j'ai un zéro. J'ai passé plus de deux heures à faire ce travail. Et celui-là part en bouilli, à cause d'un parfait petit con. J'en avais mal au ventre. C'était la première fois en plusieurs années que j'avais un zéro. Ce n'est peut-être pas grand-chose mais pour moi c'est grave. J'ai toujours travaillé comme une dingue. Je suis soit disant une surdouée, mais il n'empêche que je travaille dur.

Je croisai Candice dans les couloirs, mais je l'évitai aussitôt. Je n'avais pas la tête à me faire incendier une deuxième fois. Je me dirigeai vers la salle de classe d'Alice. Elle sortit l'instant d'après. Nous allâmes ensuite au self pour manger ensemble. Je lui racontai le délire du prof. Elle me regarda abasourdi. Pour changer de sujet, nous parlâmes des cours et de garçons.

***


Les heures passèrent, nous arrivions à la fin de la journée. J'allais bientôt pouvoir rentrer chez moi et penser à autre chose qu'à ce zéro qui me hantait. Le prof de maths me sortit de mes pensées. Il m'interrogeait sur une équation. Je fixai le tableau et compris tout de suite. Même si je n'aimais pas cette matière, j'arrivai à comprendre la majorité des séquences. Je lui répondis aussitôt. Il hocha la tête pour confirmer et nota la réponse sur le tableau. Il nous annonça ensuite que nous avions un test demain sur la dernière séquence du semestre.

Candice intervint aussitôt en lançant une remarque à mon égard :

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- Y'en a une qui n'a même pas besoin de remplir le test. Dit-elle en me défiant du regard. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi elle avait tout le temps les réponses ? Lui demanda-t-elle. Peut-être qu'elle triche sur ses voisins.

- Cela suffit, Mademoiselle Baker. Mademoiselle Evans ne copie pas sur les autres. C'est une élève studieuse.

- Ah oui ? Alors pourquoi elle a eu un zéro en culture générale ? Pouffa le gars de ce matin.

- Comment tu sais ça toi ? Criai-je en me levant.

- Nina, asseyez-vous tout de suite ! M'ordonna-t-il.

- Mais, Monsieur... Tentai-je de me défendre.

- Cela suffit vos enfantillages ! Vous réglerez vos problèmes hors de cette salle. Une salle de cours doit rester calme. Posa-t-il. Bien.

Je lançai en même temps un regard noir à cette saleté de Candice et au mec qui m'avait bousculé ce matin.

- Demain, nous accueillons deux nouveaux élèves dans notre lycée. Je vous demanderai de les accueillir convenablement. Et de laisser vos idioties de côté.

- C'est des garçons j'espère et des beaux gosses ?! S'enquit Candice.

- Oui ce sont deux jeunes hommes. L'un des deux sera dans cette classe. Alors je vous prie de rester à votre place.

- J'espère qu'il ne sera pas comme elle. Dit-elle en me désignant d'un mouvement de tête.

Il ne répondit pas à cette remarque et nous souhaita une bonne soirée.

>>

Je sortis de la salle de cours et partis de nouveau vers Alice. Mais je n'eus pas le temps de faire un pas de plus, que je me retrouvai plaquée contre le mur le plus proche. Candice me faisait face. Elle me lança un des regards les plus noirs qui soit. Puis elle me prit par le col et m'emmena avec elle vers les toilettes. Je me retrouvai sur le sol.

<<

- On doit avoir une petite conversation toutes les deux.

- Je n'ai rien à te dire. Dis-je simplement.

- J'en ai marre de toi. Je veux que tu sois au plus bas.

- Qu'est-ce tu veux dire ? Demandai-je en fronçant les sourcils.

- T'es vraiment qu'une imbécile. Et tu es soit disant une surdouée, pas tant que ça apparemment.

Je la regardai en me relevant.

- Je veux que tu m'aides à avoir une très bonne note.

Je la regardai toujours, incrédule. Elle me demandait de la laisser regarder ma feuille. C'était comme si je trahissais la règle la plus importante du monde.

- Et que tu fermes ta bouche en cours. Ajouta-t-elle.

- Pourquoi ? Demandai-je.

- Qu'est-ce que t'as dans la tête, putain ? Grogna-t-elle en me tapant la tête. Tu fais ce que je te dis et puis c'est tout. J'ai pas de compte à te rendre. Et puis au pire, comme il a dit le prof, c'est pas grave si t'as un autre zéro. Comme tu es une surdouée, tu arriveras bien à rattraper ce trou béant qui va s'ouvrir à toi.

- Mais quelle garce !

>>

Je n'eus pas le temps de rajouter quelque chose, qu'elle me laissa seule dans les toilettes. Je me sentais mal. J'allais devoir la laisser tricher sur moi. J'en avais déjà mal au ventre. Je sortis de cet endroit nauséabond pour rejoindre Alice. Elle ne chercha pas à me poser de questions. Et tant mieux, je n'avais pas la tête à parler. Je rentrai chez moi après l'avoir raccompagné chez elle.

***


Je montai directement dans ma chambre, sans adresser un mot à mes parents. Je sortis mes affaires et me mis à réviser les maths. Au bout d'un quart d'heure, un énorme mal de tête prit place. Mes yeux commençaient à s'embuer. Je fermai alors brutalement mon classeur et m'étala de tout mon long sur mon lit. Je n'avais pas du tout la tête à réviser.

Je dû m'endormir car je me réveillai brusquement affalée sur mon lit. La porte de ma chambre s'ouvrit et mon père entra dans celle-ci. Il me dévisagea, inquiet :

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- Ma chérie, il est 20 heures, tu ne viens pas manger ?

- J'ai pas faim p'pa. Répondis-je.

- Je ne suis pas d'accord. Tu vas venir manger tout de suite ! Exigea-t-il.

Je soufflai et me leva malgré moi. Il me poussa gentiment vers les escaliers. Je m'installai ensuite à la table. Dans mon assiette se trouvait un plat de pâtes carbonara.

- Chérie, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu es rentrée en trombe sans nous adresser un regard. Me demanda ma mère.

- Je vais très bien. Soupirai-je fortement.

Je me forçai à manger le plat et mangea rapidement un yaourt, avant de remonter dans ma chambre.

- Bonne nuit ma chérie ! Crièrent mes parents en cœur.

- Merci vous aussi !

>>

Je m'affalai de nouveau sur mon lit. Je me mis à regarder le plafond. Etait-ce mal d'être comme moi ? Etait-ce un défaut d'être plus qu'intelligente ? Enfin l'étais-je vraiment ? A force de faire traiter de retardée, d'hypocrite et j'en passe des meilleurs, je me pose forcément des questions. Mes yeux pivotèrent vers le coffre se trouvant au fond de ma chambre. Dedans, se trouvait tout un tas d'objets personnels. Dont mon journal intime, bien caché aux yeux de tous, même mes parents. C'est à ça que sert un journal intime d'ailleurs.

Après avoir pris en main mon journal, je m'installai de nouveau sur mon lit :

<<

Cher journal,

Aujourd'hui a été une journée difficile pour ne pas changer. Il s'est passé tellement de choses. Cette Candice me tape sur le système. C'est une vraie garce. Elle obtient toujours ce qu'elle veut. Elle m'a fait du chantage tout à l'heure. Mais je n'aime pas déroger aux règles qui nous sont demandées d'appliquer.

Ce soir, je n'ai pas eu la force de réviser. Seulement, j'ai peur qu'elle me réprimande si elle voit que je mets des réponses fausses. Je devrais peut-être jeter un coup d'œil à mes cours. Je n'ai pas envie qu'elle me tape à nouveau. Et je ne veux pas paraître faible.

Je vais me remettre dans mes révisions, avant de m'endormir, enfin si j'y arrive...

>>

Je le fermai et me levai pour le ranger dans le coffre. Puis je m'assis de nouveau à mon bureau. Je lus plusieurs fois les chapitres de la séquence. Finalement, j'arrivai à me concentrer.

***


Je me réveillai en sursaut. Je plissai les yeux par la lumière intense de la pièce. Je m'étais affalée sur mon bureau. Je jetai un regard vers mon réveil : 3h00. Heureusement que je ne commençais qu'à neuf heures demain, enfin aujourd'hui, maintenant. Je préparai mon sac sans faire de bruit. Puis je me dirigeai vers la salle de bain. Je me rafraichis et me mis en pyjama. Un grincement de porte attira mon attention. Puis ma mère passa la tête par l'entrebâillement de la porte.

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- Nina, il est 3 heures, tu ne dors pas ? Demanda-t-elle avec une voix ensommeillée.

- Je...J'ai fait un cauchemar. Mentis-je.

- Tu n'étais pas en pyjama ?

- Bonne nuit maman ! Dis-je, ne voulant pas me justifier.

>>

Je la laissai pour retourner à ma chambre. J'entrai ensuite dans mon lit et soupirai d'aisance, était enfin un peu tranquille.


*** Le lendemain ***

<< Driiing. Driiing ... >> Je me réveillai en sursaut. Mon réveil affichait 7h45. Je souris un peu, j'avais gagné un peu de sommeil par rapport à la veille. Je me levai sûrement trop vite, car ma tête me tournait. Je m'assis sur le lit et fermai les yeux. Je me détendis peu à peu et me leva doucement. Je me sentais fatiguée. Je pris une douche, m'habilla simplement et me maquilla simplement, pour ne pas changer.

Je rejoignis mes parents à la cuisine et m'installa à ma place habituelle. Je me fis une tartine de beurre et de confiture, me servis un verre de jus d'orange et pris une pomme dans la corbeille. Je mangeai assez rapidement. Mes parents me souriaient préférant sûrement me voir comme ça. J'avais un peu faim alors je mange. Une fois finit, je me levai pour faire la vaisselle. Je montai me laver les dents et attrapa mon sac en chemin.

Comme toujours, cette journée allait être comme une autre. Ou presque. J'allais laisser quelqu'un regarder sur ma feuille. Il fallait que j'arrête d'y penser. Je sortis mon portable et chercha Alice dans ms messages.

De Nina à Alice :

<< Coucou !! Je sors de chez moi, on se retrouve devant le portail, comme d'hab' ! >>

Mon portable vibra aussitôt :

De Alice à Nina :

<< Ok ! A tout de suite ! >>

Une fois devant le portail, nous entrâmes directement en cours. Je m'installai à ma place, sans adresser un regard autour de moi. J'appréhendais l'heure d'après, car cela serait celle du test de maths. Et c'est là que tout se jouerait pour Candice et moi. Je tentai de ne pas y penser mais cela me hantait. Au point, que je n'entendis pas le professeur m'appeler.

<<

- Nina, vous m'entendez ? Répéta-t-il.

- Comment ? Dis-je en sursautant.

Toute la classe pouffa de rire. Je m'enfonçais un peu plus dans ma chaise.

- Je vous demandais de me lire le document 2 de la page 53 de votre livre.

- Monsieur, je crois que vous lui en demander trop. Posa l'un des élèves.

- Je croyais que tu lisais beaucoup ?! S'exclama un autre.

- Si ça se trouve le seul livre qu'elle n'ait jamais lu, c'est Les Misérables. Pouffa le premier

- Cela suffit ! Laissez-là lire ce que je lui ai demandé ! Ordonna-t-il. Nina, je vous en prie vous pouvez lire le passage !

>>

J'hochai la tête en ignorant les autres, comme je pus bien entendu. Ils n'arrêtaient pas de souffler des remarques derrière mon dos. Une fois ma lecture finit, le cours reprit son cours. Et celui-ci passa trop vite à mon goût. En effet, le prof de maths était déjà là. Il nous distribua ses feuilles à remplir. Puis il mit en route le chronomètre de son téléphone. Mon cœur s'accéléra aussitôt, alors que je jetai un regard furtif vers Candice. Celle-ci me lança un regard méprisant, avant de replonger dans sa feuille. Je tournai nerveusement mon crayon entre mes mains. Finalement, je réussi à trouver la moitié des réponses. Mais la fatigue reprit le dessus. Les quelques heures de sommeil que j'avais gagné partaient en fumée. Mes yeux se fermaient tous seuls. Puis je m'affalai sur ma table sans m'en rendre compte. Je me ressaisis quand j'entendis quelqu'un taper du poing. Je levai les yeux et croisa ceux du prof. Il se leva et vint à ma rencontre. Il prit ma feuille et la ramena à son bureau. Je le regardai sans comprendre et voulus riposter, mais la sonnerie retentit. Je sentais le regard pesant de ma voisine de table sur moi. Je savais que j'allais en baver en sortant de classe.

Je sortis de cours après m'être fait engueulée par le prof. Je n'eus pas le temps de rejoindre Alice, qu'un bras me saisit le poignet. Je me tournai et tombai nez à nez avec Candice. Etrangement, je m'y attendais. Comme hier, elle m'embarqua dans les toilettes. Elle me poussa loin d'elle et me donna une gifle magistrale :

<<

- Putain mais qu'est-ce que t'as foutus ? Se plaignit-t-elle.

Je ne répondais pas sachant pertinemment de quoi elle parlait, et ce qu'elle allait me faire.

- Et je t'ai parlé la retardée ! Cria-t-elle en saisissant mon menton.

- La retardée elle te dit qu'elle a passé toute la nuit a révisé et qu'elle a dormi que quelques heures. Alors la retardée elle va t'envoyer de faire foutre, parce que tu lui tapes sur le système.

Je savais que je venais de faire une grosse erreur en disant tout cela. Comme hier d'ailleurs, mais je n'en avais plus rien à faire. Après tout, un peu plus un peu moins...

- Espèce de petite salope ! Grommela-t-elle.

>>

Elle me donna une autre gifle mais plus violente que la précédente. Je me laissai faire, comme je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit, je n'avais pas beaucoup de force. Heureusement Alice arriva au même moment. Elle me délivra de cet enfer. Encore ça va comme enfer, j'ai connu bien pire. Et je connaîtrai encore bien pire. Elle m'aida à me lever et sortit de la pièce. Je frottai mon visage douloureux. Je sentais un goût âcre dans ma bouche. Je passai un doigt sur ma lèvre et la découvrit en sang. Je sortis un mouchoir de mon sac et le pressa contre celle-ci. Je la remercia et nous partîmes déjeuner.

***

La pause déjeuner était passée et nous retournâmes en cours. Cet après-midi c'était deux heures de cours de philosophie. Puis deux heures de sport. Avant d'aller en classe, je rangeai une partie de mes cours dans mon casier. Comme d'habitude un brouhaha incessant emplissait le couloir. D'un seul coup, le silence prit place. J'arrêtai de ranger mon casier et me tourna. C'est comme si le temps s'était arrêté. Tout le monde fixait un point dans le couloir. Puis deux jeunes hommes arrivèrent vers moi, enfin ils avançaient simplement. L'un était grand, les cheveux blonds foncés, lissés en arrière. Il était vêtu d'un sweat gris, d'un pantalon bleu et de chaussures noirs. Le deuxième lui ressemblait un peu. Il était brun comme les plumes d'un corbeau. Lui était habillé d'un gilet noir, un t-shirt gris en dessous, d'un pantalon noir et de chaussures noires. Quand il passa près de moi, il posa ses yeux sur moi. Je croisai ses yeux. Des yeux bleus, tellement bleus que j'ouvris la bouche de stupéfaction. Je n'avais jamais vu pareils yeux. Je roulais des yeux plusieurs fois croyant rêver.

Je revins à la réalité quand on m'infligea un coup de coude dans les côtes. Candice m'incendiai d'un regard haineux. Je haussai les épaules et entra à mon tour en classe.

A suivre...


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Hey! Vous en avez pensé quoi ? Nina et l'harcèlement qu'elle subit dans sa classe ? Candice ? La réaction de Nina quand elle croise le beau brun ? D'après que va-t-il se passer par la suite ?

Si vous voulez être prévenu(e) de la suite, laissez moi un commentaire et je préviendrai par message. SVP PAS DE VISITES FANTOMES!!!!!!! Laissez au moins un commentaire constructif. Je prends le temps d'écrire, alors un peu de participation. Je demande simplement un avis.

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