Chapitre XXIV
Chapitre XXIV
J'avais passé mon dimanche calmement, aucune nouvelle de Lukas et c'était ce que je voulais, j'avais besoin de réfléchir à cette soirée et ces mystérieuses déclarations. Je finissais de remplir ma valise afin de partir chez mes grands parents. J'écoutais le CD que Luke m'avait offert pour mon anniversaire. Je préparai mon téléphone et mon chargeur. Je prenais également quelques livres et toutes sortes de choses pour m'occuper. Quand je fus enfin prête, je descendis avec mes bagages.
« Prête, me demanda ma mère.
-Prête. »
J'embarquai dans ma voiture et j'envoyai un message à Calum quand je pris la route de chez mes grands parents :
« Maintenant, tu peux lui dire. Je suis partie de chez moi, je reviens la semaine prochaine, il aura plus de temps pour réfléchir. »
« D'accord, je l'appelle tout de suite. Bon voyage ! »
« Merci ! »
Bon, au moins il me fichera la paix pendant une semaine, il pourra réfléchir de son côté chez lui et essayer de se rappeler de la soirée pendant que je ferais la même chose de mon côté. Luke ne se souvenait de rien de la soirée et Calum a du frapper à plusieurs reprises Michael et Ashton pour qu'ils arrêtent de rire et qu'ils se taisent car ils ne devaient rien savoir avant aujourd'hui. Ce qu'il a dit n'est pas une chose où il faut en rigoler, c'est gênant pour lui. Je me vois mal en train de lui rapporter toutes ces choses gênantes devant lui, il serait hyper mal à l'aise le connaissant.
J'écoutais ma playlist quand je reçus un message de mon meilleur ami :
« Sa réaction est à pété de rire. Il est perdu et il me pose plein de questions. »
« Tu lui as dit quoi ? »
« De réfléchir lui-même, que je n'étais pas devin et que je ne pouvais savoir pour lui. » « Il me demande si quelqu'un d'autre le sait, je dis quoi ? »
« Dis que oui, que je suis au courant mais que je ne peux pas lui parler. »
« Il demande pourquoi ? »
« Bah réponds la vérité andouille ! »
Non mais quel imbécile, je croyais qu'il contrôlait la situation et bien non. Il est en train d'accélérer les choses et il se pourrait que je l'aie au téléphone dans la semaine.
J'étais arrivée chez ma grand-mère dans la soirée. Après quatre heures de route, j'étais épuisée. Pourquoi ma grand-mère habite t-elle dans la campagne ? Il n'y a même pas la télé et encore moins de connexions Internet. A croire que c'est une punition de venir ici. Je venais de finir de manger, je montais directement me coucher.
Les rayons du soleil pénétrèrent dans ma chambre et je fus réveillée à cause de la lumière aveuglante. Je me frottai les yeux et ouvrait les rideaux de la chambre où je logeais pour cette semaine. Mes parents étaient repartis, je revenais en train. Je retirais mon téléphone du chargeur et je descendis. Je retrouvais ma grand-mère en train de lire les journaux. Mon grand père, je ne l'ai pas connu il est mort d'une crise cardiaque quand j'étais dans le ventre de ma mère.
Je pris un jus d'orange avant de me préparer. Cette semaine s'avérait être longue. Durant les trois premiers jours, je lisais des romans policiers, je révisais de temps en temps mes cours. Je me suis même surprise à dessiner le petit blondinet. J'ai aussi commencé à réfléchir à la façon de lui dire. Comment dire à un garçon des choses gênantes du style : « Je suis amoureux de toi » pendant qu'il était complètement bourré.
J'écoutais aussi des chansons. Tout ce que je faisais, cela me rapportait à lui. Je repensais à tous nos bons moments. Du premier jour de classe où je l'ai trouvé complètement irrésistible. Quand j'ai noté ses fesses sur un banc avec mon meilleur ami. Quand le bouclé m'avait invité à sa fête. Le plan de séparer son couple en embrassant Annabelle. Le réconforter et se rappeler comment il m'avait traité de sainte nitouche. En fait s'il n'avait pas cherché à savoir ce qu'il avait dit, il ne se serait peut être probablement intéressé à moi. La fois où j'ai rêvé qu'il m'avait embrassé dans la salle d'infirmerie et que ça allait presque se produire mais il avait subitement changé d'avis. Quand il me faisait découvrir ses musiques de rock, quand il m'envoyait des messages mignons. Sa petite bouille trop adorable, et ses yeux bleus...On s'y perd à chaque fois que nos regards se croisent. Son piercing à la lèvre le rendant encore plus excitant. Ce fameux rendez-vous où j'ai été puni et que je n'avais pas pu y aller. Nos moments seuls...à la bibliothèque...en cours de mathématiques. Le vrai rendez-vous où nous avions regardé un film et qu'on s'était embrassé dans sa cuisine. Il y avait aussi ce moment chez Michael où il m'a déclaré ses sentiments. Cette phrase me trottait sans cesse en tête :
« Je suis amoureux de toi... »
Comment pouvait-il me torturer comme ça rien qu'en faisant balader ses doigts sur ma peau. Ses lèvres dans mon cou et la marque laissé après l'avoir longuement sucé. Je me tirais presque les cheveux. Tout ce que je faisais me rejoignait à Luke. J'étais désespérément amoureuse de Luke et l'oublier ce serait une chose impossible pour moi. Je n'avais pas beaucoup de réseau et j'ai quand même réussi au message de Michael qu'il venait de m'envoyer :
« Hey Mélinda, je sais que tu es chez ta grand mère mais je voulais te donner les dernières nouvelles. »
« Oh d'accord, c'est gentil ! Alors ? »
« Calum s'en est bien sortis par contre je ne peux pas te dire la même chose avec moi... »
« Oh non...qu'est-ce que tu as dit ? »
« J'ai un peu gaffé... »
« Merde... »
Mais qu'est-ce qu'il a dit ? Je commence à stresser. Je reçus un message quelques minutes après :
« Pas par rapport au truc de samedi. Mais par rapport à que tu aies du réseau là où tu es. Attends-toi à avoir un appel. Et un conseil : décroche. »
« Ouf, je m'attendais à pire. Je vais m'arranger avec lui au téléphone. »
Enfin...pourquoi y a-t-il fallu que ce coup de téléphone soit maintenant...
***
Hey, pour ce chapitre court et totalement merdique, je vous en offre un autre pour me faire pardonner de mon retard, il arrive dans quelques minutes.
-Elo
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