Lorsque la copie du soleil se lève et disperse ses rayons chaleureux sur la pièce, je me réveille. Mon t-shirt, entièrement auréolé de blanc, témoigne de cette nuit. Je me lève sans bruit, attrapé un autre haut et me change. Je sors et arpenté notre "maison". Je vais dans la salle télé, m'assurer qu'il ne reste aucune trace. Le corps fatigué, encore crispé, je décide d'aller explorer plus loin. Je griffonné un mot sur un post it, et m'en vais. Laissant mon regard vaquer de droite a gauche, je me baladais sans réel objectif. Il y avait peu de monde a cette heure ci. Vers 7h, on ne peut pas dire que ce soit bondé. Je passais devant une salle d'où émanait de la lumière et du bruit. La porte étant entrouverte, je me permets d'entrer. Des bruits sourds provenaient du fond du couloir. Je m'avançais curieuse. Un jeune homme frappait sur un immense sac pendu a des chaînes. A côté, il avait vraisemblablement installé un autre exercice. Je trebuchais et échappait de peu à la chute. Ma discrétion soudain évaporée, je dus me justifier sous son regard inquisiteur.
- Je.. euh.. je, passais par là par hasard, je bredouillais d'une voix fébrile.
- Passez par hasard ? Reprit-il, au fin fond du complexe, dans une impasse ?
Je me décomposais.
- Eh ! Panique pas ! Je te charrie ! Moi, c'est Michael, Mika plus généralement.
- Euh, Rosa, je répondis.
- Ce que je faisais t'intéresse, parce que j'ai pas fini si tu veux, proposa-t-il instinctivement.
Pas question de paraître niaise a nouveau.
- Ben ouais ! Pourquoi pas ! A condition que tu m'expliques comment tu fais ? M'exclamai-je.
- Pas de soucis !
Il se tourna vers son installation.
- Alors déjà, tu cours trois minutes parce que tu n'es pas échauffée.
- OK.
- Ensuite, tu frapperas au sac. Dès que t'a mal, tu pars sur le circuit de renfo. Tu sautes, tu esquives, tu cours, jusqu'à ce que la douleur passe. Oki ?
- Dac' !
Je partis en courant. 7h39. Je dois maintenir le rythme jusque 42. A cette allure modérée ça devrait le faire. Du coin de l'oeil, je detaillai Mika. Cheveux bruns au niveau des tempes, yeux verts, assez musclé, une vois douce et grave en accord avec son visage calme et posé. Ses coups étaient très puissants. A 7h42, je m'arrêtais et m'approchais du sac. Je me mis toute ma puissances dans une droite. Une douleur lancinante me traversa l'avant-bras, et LE SAC N'AVAIT PAS BOUGÉ ! Je l'entendis pouffer.
- Tu sais, si ça avait été un homme, tu ne lui aurait quasiment pas faire mal. Il faut que tu vises les zones sensibles, avec tes atouts. Ferme mieux ton poing et vise les cibles jaunes. Les cotes, le cou, le sternum et la tête. Je t'apprendrai les enchaînements plus tard. Vas-y, recommence.
J'essayais, encore et encore. Heureusement la patience de Mika était infinie. Vers 9h, les poings et les chevilles meurtries, je demandais la fin. Cela le fit rire et il dit :
- Ce soir, il y a une soirée au "Siméo", si tu veux.
- Bonne idée ! Faut qu'on s'intègre !
- On ?
- moi et mes amis. On est 6.
- ah ok cool ! A ce soir alors !
- Yes merci !
Je repris la route de chez moi. Personne n'étais encore levé, je froissais mon post it et me glissai a pas de loup dans la salle de bains. Je pris une bonne douche, qui ota la pellicule de transpiration sur mon corps.

Fin de la première partie du chapitre 16 !

Coucouuuu j'espère qu'elle vous a plu !
Chapitre suivant, les fans de Jason allez être servis 😉
N'hésitez pas à commenter ( et a voter ) pour me donner vos avis ! Ils sont très précieux pour moi !

Bisouuuusss !