Quand j'étais plus jeune, j'étais  rempli d'une naïveté et d'une envie de m'attacher aux autres incroyable. Je me sentais seule peut importe où  j'étais  et avec qui j'étais. Je cherchais les bonnes personnes, les amitiés  fusionnelles ou les amours éternels dont on parle dans les livres. Ce genre de relation qui te fait aimer plus que tout les jours qui passent. Ce genre de relation qui te donne une place au sein de ce monde. Tu es important pour quelqu'un. Tu es donc indispensable à l'équilibre de cette personne. Donc tu as une raison d'exister et tu peux vivre en sachant que ce n'est pas inutile d'être là. 

C'est là  que tout se corse. Ces relations parfaites n'existent pas. Les êtres humains parfaits n'existent pas. Chaque personne possède des vices plus ou moins importants et plus important encore, quelque chose que je ne savais pas lorsque j'étais jeune : très peu de personne sont dépendantes à l'affection.  C'est quelque chose de rare comme la synesthésie qui fait que  l'on  attribue des couleurs aux chiffres et aux lettres, ou des goûts aux mots, des sons aux chiffres.

L'être humain est une machine complexe et émotive. Une phrase qui en fait rire un peut en détruire un autre. Il faut prendre en compte chaque caractère pour former un équilibre social. Il faut plus ou moins s'adapter aux autres pour qu'il parvienne à s'adapter à nous.
Le fait d'aimer  une personne et d'en être aimé  paraît tout bonnement naturel, mais c'est une science complexe et différente pour chaque individus. Ce qui plait à l'un, énerve l'autre  et inversement.

Être aimé c'est difficile. Et j'ai appris à mes dépends que je ne pourrais jamais être aimé par tout le monde, ce qui est logique. Je ne pourrais pas non plus être aimé tout au long de ma vie par les mêmes personnes car tout le monde n'a  pas le même besoin de routine et de stabilité que moi. J'ai aussi appris que lorsque l'on  aime trop fort quelqu'un il finit par partir plus vite. Ça, je n'ai toujours pas d'explication je trouve juste ça illogique. Bien sûr on pourra trouver des exceptions à chacun de mes exemples, l'être humain n'est pas une seule et même personne. Nous sommes des êtres différents mais bien enfoncé dans les mêmes codes sociaux. Ce qui donne en résultat des personnes toutes différentes qui essaient en vain de se ressembler.

Je ne suis personne pour affirmer connaître le comportement humain, je ne me comprends pas moi même. J'ai fais pendant longtemps des crises d'angoisses  pendant la nuit dont je ne connais aujourd'hui encore pas la cause. Je n'arrive pas à avoir confiance en moi non plus, et c'est un problème au quel je n'ai pas encore de solution car comme on me l'a expliqué, cette solution est différente pour chacun de nous.

C'est assez impressionnant de se dire que dans ce monde immense, peuplé de milliards et de milliards d'autres êtres vivants semblables à nous, nous sommes bel et bien seul avec nous même. Juste essayez de fermer les yeux et d'imaginer  une foule de gens, tous différents, avec des yeux de toutes les teintes, comme pour les cheveux, des vêtements de tout les styles, des formes et des couleurs de peau. C'est aussi pour ça que l'être humain a tendance à se sentir seul. Notre conscience nous fait comprendre que tout le monde est comme nous, mais en même temps nous sommes uniques et il n'existe pas deux personnes identiques.
Même des jumeaux, parfaitement identiques physiquement, que l'on  aura éduqué de la même manière et fait suivre le même enseignement, auront forcément des différences, dans les goûts,  les amis, les opinions etc...

Est ce que notre présence est donc indispensable à l'équilibre de ce monde ?
Oui et non. Nous sommes tout et rien à la fois. 
Comme plusieurs pièces d'un puzzle, toutes différentes mais formant un tout. Il faut juste trouver sa place et on en devient plus fort.

(Comme dit dans le titre j'ai un peu laissé filer les mots tout seul, il n'y a peut être pas de cohérence entre les paragraphes et je dis peut être des choses fausses. Mais ça vient de l'écriture mécanique et du coeur )