VINGT-SIX
CHAPITRE 26 | RÉCONFORT
S'IL y avait bien une chose que Maia avait de besoin, c'était des réponses.
Elle n'obtenait aucun emploi pour lequel elle appliquait; elle ne faisait qu'attendre dans son appartement et, honnêtement, le confort d'avoir quelqu'un avec elle lui manquait. Elle n'avait pas l'argent pour son loyer ou pour son électricité et la meilleure nourriture dont elle pouvait se permettre dans le moment était du McDonalds, si elle était chanceuse. Maia avit besoin de savoir si cela allait réellement être sa vie ou si elle était vraiment faite pour un univers différent. Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir.
Maia n'aurait pas penser retourner voir la voyante qu'elle avait visiter avec Caroline il y a si longtemps, mais elle n'avait jamais penser voyager vers un autre univers. Les choses fonctionnaient parfois d'une drôle de manière.
Elle vit le signe OUVERT clignotant dans l'obscurité. Maia monta lentement les escaliers jusqu'à la porte d'Edna en sachant très bien que la vieille dame pouvait la voir au travers de la grande fenêtre. Maia attendit un bon moment avant qu'Edna n'ouvre la porte un tout petit peu, elle grogna, «Je me souviens, vous n'aviez pas payé.»
Maia allait rétorquer, mais la porte lui claqua au nez. Elle grogna et frappa à la porte. «Je vous en prie, j'ai besoin de votre aide!» Elle s'exclama, ses mains étaient engourdi de frapper la surface solide. «Vous êtes la seule à pouvoir m'aider.»
La porte s'ouvrit une fois de plus.«Et comment?»
...
Maia lui raconta tout. De ses voyages, de sa recherche, de ses buts. La blonde était si certaine qu'elle ne parlerait plus jamias à la voyante, mais réalisa que raconter toute la vérité la soulageait. Elle avait besoin que quelqu'un la comprenne et cette personne devait être quelqu'un d'aussi excentrique qu'Edna.
Une fois terminé, Maia pris une minute pour porter son regard sur ses mains. La blonde était si heureuse d'avoir pu en parler, d'avoir été écouté par quelqu'un. Elle leva les yeux doucement vers la frèle dame et vit ses yeux briller d'une émotions qu'elle n'avait jamais vue.
Edna plaça ses mains sur les siennes. «Je comprends»
Maia soupira longuement. Un petit sourire se forma sur son visage.
«Savez-vos ce que vous avez à faire maintenant?»
Elle secoua la tête.
«Ma chère,» Edna prit une pause, «vous devez retourner là-bas.»
Maia fronça les sourcils. «Pardon?»
«Votre but - non, votre destiné - n'est pas d'être ici avec nous.» Edna expliqua et faisant signe vers les piles de livres anciens qu'elle possédait. «J'ai lu sur votre don. Vous êtes capable de faire une chose que les scientifiques rêveraient de prouver, mais ce n'est qu'une théorie. Votre habileté est votre clé pour savoir vous êtes faites pour être dans un autre univers. Pas avec nous. Cela peut bien vous avoir pris vingt-deux ans de votre vie pour le réaliser, mais il n'est jamais trop tard embrasser votre destiné.»
Maia s'adossa contre le dossier de sa chaise. «Mais quelles sont les répercussions? Ma famille ne m'a parlé que rarement depuis que j'ai déménagé, mais je ne pense pas que je puisse me faire kidnapper sans que cela soit louche.»
«Ne pensez pas à cela.» La vieille dame secoua la tête.«Pensez à votre futur. Votre don peut vous permettre de changer le sort des gens de ce monde. Vous appartenez à cet autre monde.»
«Alors qu'est-ce que je fais maintenant?»
Edna se pencha au-dessus de la table. «De ce que j'ai lu, pour voyager à un univers spécifique dans lequel vous avez déjà voyager, le voyageur doit retourner au même endroit qui l'a mené là-bas. Vous devez retourner à cet arbre que vous avez touché à Washington.»
Maia hocha la tête, ses doigts étaient déjà impatient d'acheter le billet d'avion qui serait bientôt dans ses mains.
«Alors,» la jeune femme eut un sourire en coin,«est-ce que je dois payer?»
...
Seulement trois jours plus tard, Maia était en ligne pour monter à bord de l'avion vers Washington. Elle regarda le billet dans ses mains sachant qu'elle n'était plus bien loin des gens qu'elle aimait. Elle aurait simplement préféré ne pas retourner dans ces temps difficiles.
La mort de Jon ne l'affectait plus autant. Elle avait eu le temps de faire son deuil, mais son but était d'être avec les gens de ce temps. Peut-être était-elle destiné à aimer quelqu'un d'autre dans cet univers ou d'y mourir, mais elle espérait au moins pouvoir revoir Ser Davos ou Ed.
Maia s'assit à l'arrière de l'avion et dormit la majorité du temps de vol. Elle n'avait pas de baggage sauf un petit sac à dos qui était placé sur ses épaules. Elle n'avait pas besoin de grosses valises pour le véritable voyage qui arriverait. Maintenant qu'elle y pensait, elle aurait dû passer par une pharmacie pour y acheter des tampons, mais elle en aurait manquer éventuellement. Peut-être même un test de grossesse, mais tomber enceinte n'était pas dans ses plans. Elle ne pouvait plus s'arrêter maintenant; elle ne ferait que perdre du temps.
Elle s'était assurer d'arrivée à Washington lors de la température idéale. Heureusement, le jour de son atterissage, il devait y avoir une forte tempête dans le milieu de l'état à exactement 14h. Peut-être était-elle seulement excité, mais les mains de Maia tremblèrent à la vue de l'orage qui la ferait voyager.
Après quelques heures, Maia était arrivé à Washington. La vue familière de l'aéroport était rafraichissante et presque palpitant en même temps. Elle décida de regarder l'heure sur son téléphone : 13h. Elle devait se dépêcher.
Maia fit de son mieux pour appeler rapidement un taxi pour la mener vers sa destination. Lorsqu'un d'eux s'arrêta devant elle, elle se dépêcha pour y entrer et donna les directions spécifiques. Le chauffeur la regarda bizarrement, comme s'il l'avait déjà vu à la télévision, mais il ne dit rien.
Elle s'adossa au siège avec un soupir. Elle regarda son téléphone: 13:30. Les nuages se noircissaient au-dessus de leur tête.
Le chauffeur conduisit pendant une demi heure avant d'arrêter. Maia était presque endormi, mais elle était surprise quand la voiture s'arrêta devant le petit chemin de terre si familier. Le conducteur se tourna pour demander «Êtes-vous certaine que nous sommes au bon endroit, madame?»
Maia hocha aggressivement de la tête alors que le conducteur calculait le prix. Il était 14h et des gouttes d'eau cascadaient sur le toit du taxi. Les os de Maia semblèrent sursauter au son du tonerre résonnant dans le ciel. Elle lui donna rapidement l'argent en lui disant de garder la monnaie alors qu'elle mit son sac à dos et partit dans la pluie.
Elle vit l'arbre et, avec un sourire, elle commença à marcher dans sa direction. «Madame!» Le conducteur l'interpella en sortant de sa voiture avec des yeux confus. «Où allez-vous? Êtes vous sûre ue ça va?»
Maia se tourna, le repoussa en secouant la main. «Partez!»
Le conducteur fronça les sourcils et retourna dans sa voiture en secouant ses cheveux mouillés. Elle le regarda partir rapidement et retrouner sur la rue principale, la laissant sur le chemin de terre.
Maia commença à courir. Elle courrut aussi rapidement que ses jambes le pouvaient en espérant que l'arbre en face d'elle n'était pas un mirage. Les éclairs craquèrent au-dessus d'elle alors que la pluie effaça la mince couche de maquillage qu'elle avait appliquée sur son visage. Elle souriait alors qu'elle courrait, se sentait libre pour une fois dans sa vie. Elle n'avait absolument rien qui la retenait.
Finalement, elle était en face de l'arbre spirituel, ses yeux brillaient à sa vue. Le magnifique tronc avait vieilli légèrement, mais était aussi en santé. Un éclair frappa une de ses branches, la faisant craquer et tomber à la droite de Maia.
Il est temps, se dit-elle. Maia avança ses deux mains vers le tronc du magnifique arbre alors qu'un autre éclair frappa la base du tronc et, presque instantanément, elle tomba dans les pommes.
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