TRENTE-QUATRE
CHAPITRE 34 | DES LOUPS ET DES FILLES
TW : ce chapitre contient des scènes sensibles
«OÙ EST-ELLE?»
Jon regarda les membres du groupes. Les quatre échangèrent des regards, confus. Il demanda à nouveau, «Où est-elle?» Ils étaient au centre du village, les locaux les regardaient en passant. Jon était agité , il attirait les regards, mais il s'en foutait.
Il attrapa Tormund par le col, «Tu la surveillait. Où est-elle?»
«Lâche moi.» Le Sauvageon repoussa Jon. «Je suis aller pisser. Je réalise que c'était stupide de ma part, mais lorsqu'un homme doit- »
«DIS MOI CE QU'IL S'EST PASSÉ!»
Tormund baissa les yeux vers ses pieds. «Je ne suis pas arrivé à temps. Les Boltons, ils l'ont enlevé. Mis un sac sur sa tête et l'ont lancé dans leur chariot.»
Jon ferma les yeux et réalisa qu'ils avait le souffle court. Il mis sa main sur son cœur et essaya de se concentrer. Ça ne pouvait pas arriver, mais pourtant. Les villageois les entourant était soudainement trop nombreux pour lui, Jon se sentait coincé dans un espace de plus en plus petit.
Sansa posa une main sur son épaule. «Jon. regarde moi.» Elle lui ordonna et le vit lever les yeux quelques secondes plus tard. «Tu dois rester calme. Notre seul moyen de s'en sortir est de rester calme.»
Elle commença à regarder le groupe, leurs traits concentrés alors qu'ils pensaient à un plan. «Je ne sais pas pourquoi Ramsay a enlevé Maia. Je crois que ses idiots de gardes pensaient qu'elle était moi et que les Ombres nous surveillent, donc nous devons rester discret. Nous avons les Mormonts de notre côté et nous devons aller vers les Glovers avant qu'ils ne nous suivent encore.»
Les membres du groupe hochèrent la tête et Sansa pointa le Chevalier Oignon. «Ser Davos, vous connaissez le chemin vers Motte-la-Forêt. Je veux que vous et quelques hommes ailliez à Winterfell. Vous ne devez pas attaquer. Attendez le. Lorsqu'il réalisera l'erreur de ses gardes, il la gardera quelques heures pour nous intimider, mais je sais qu'il la relâchera. Il le fera pour vous effrayer, mais n'attaquez pas. La vrai bataille est plus tard et à ce moment nous retrouverons Rickon aussi.»
Jon était impressionné par sa demi-sœur et espérait que ses paroles seraient vraies. Les membres du groupe hochèrent la tête et Davos s'éloigna pour aller chercher des hommes. Sansa était confiante. Elle savait que ça allait fonctionner. Elle connaissait Ramsay.
Tôt ou tard, il aura ce qu'il mérite.
***
Le sac était arraché de sa tête alors qu'on la jetait dans une froide cellule de pierre. Maia leva les yeux et vit deux hommes fermer la grille. Elle se leva, le front en sueur, et agrippa les barres de métal espérant qu'elles se brisent. «RELÂCHEZ MOI!»
Elle frappa les barres de métal une dernière fois avant de s'asseoir. Elle essuya son nez et renifla. Non, elle n'allait pas pleurer. Elle ne donnerait pas ce plaisir à ses monstres.
«Âllo?»
À ce moment, Maia pensait entendre des voix. Elle sonnait comme celle d'un jeune garçon, mais pourtant, elle ne voyait personne. La voix répéta, mais elle ne voyait que les gouttes d'eau tomber du plafond.
«Par ici.»
Maia regarda à sa droite et vit une petite fenêtre barrée dans la cellule près de la sienne. Elle regarda au travers et, à sa surprise, une tête apparue. Il était probablement un adolescent, croyait-elle, il avait des cheveux blonds bouclés et des yeux de la couleur de la mer. Son visage était couvert de poussière et une couche de sueur le recouvrait.
«Qui es-tu?» Il lui demanda.
«Qui es-tu?» Elle rétorqua, les sourcils haussé.
Le garçon détourna le regard lorsqu'un garde passa devant leur cellule. Puis il chuchota, «Je suis Rickon.»
«Stark?» Maia le questionna à voix basse, il hocha la tête. «Nous te cherchions tout ce temps.»
Rickon était confus. «Nous?»
«J'étais avec ton frère et ta sœur, Jon et Sansa, à l'Île-aux-Ours avant d'être enlevé. Tu ne seras plus ici longtemps, Rickon. Ils assemblent une armé et veulent reprendre Winterfell.» Elle passa sa main au travers des barres. «Je m'appelle Maia ... de la maison Sanders.»
Ils se serrèrent la main, mais s'éloignèrent rapidement, Rickon chuchota, «Je sais que vos intentions sont bonnes, Lady Maia, mais vous ne comprenez pas les Boltons. Ils vont tous nous tuer.»
Elle hocha lentement la tête. «Je sais, mais - »
Des bruits de pas retentirent. Un porte s'ouvrit, laissant la lumière entrer dans le donjon. Rickon et Maia s'éloignèrent rapidement l'un de l'autre et la blonde se glissa dans le coin de sa cellule humide. Elle couvrit son visage de son bras, elle leva légèrement les yeux pour voir une paire de bottes s'arrêter devant sa cellule. Elle déglutit difficilement.
Il était un homme d'une beauté étrange, elle lui laisserait au moins cela. Il avait de sombres cheveux vagués. Ses yeux étaient un bleu sauvage, ouvert grand d'une manière folle. Il était vêtu de cuir, de la tête aux pieds. Il approcha sa cellule et la déverrouilla. Un autre homme était à ses côtés.
«Bonsoir, ma dame.» Ses yeux l'examina, curieusement, alors qu'il s'approchait. Il s'agenouilla et prit une de ses mèches blondes entre ses doigts. «Je vois que mes hommes ont commis une erreur regrettable.»
Harald fronça les sourcils. «Vos gardes pensaient qu'elle était Sansa Stark.»
«Bien, elle n'est clairement pas Sansa Stark.» Ramsay lui cracha avant de regarder la femme devant lui. Il la voyait serrer les dents. «Mais elle est quelqu'un.»
«Qui êtes-vous?» Maia demanda au travers ses dents serrées.
Il rit sombrement. «Je suis Ramsay Bolton, ma dame. Vous devez avoir entendu parler de moi: Gouverneur du Nord et Seigneur de Winterfell.» Il attrapa son menton entre ses doigts rugueux. «Et vous êtes Lady Maia de la maison Sanders. On vous a gardé à Château Noir depuis que vous êtes tombé de nul part.»
Harald fit un pas dans la cellule. «Je n'ai jamais entendu parler de la maison Sanders, mon seigneur.»
«Comme plusieurs.» Ramsay répliqua rapidement et regarda Maia. «La maison Sanders était une petite et noble maison. Elle n'avait qu'un petit village, mais ils étaient honorables, m'ont père m'avait dit. Puis leur seigneur est a choisi le côté des Targaryen durant la rébellion de Robert. Ils se sont battus et ont été complètement éliminés. Je me souviens de leur phrase : Plutôt brûler que s'agenouiller. Et c'est ce qu'ils firent.» Il rit. «À l'exception de celle-ci apparemment.»
Maia plissa les yeux. «Vous nous espionnez.»
Ramsay haussa les épaules. «C'est une manière de le dire.»
«Vous avez menacé de me violer, putain de monstre.» Elle s'approcha, leur nez se touchaient presque. «Qu'est-ce que vous voulez de moi?»
«Rien en particulier si je suis franc.» Il lança un regard à son ami du coin de l'œil. «Mes hommes pensaient que vous étiez ma femme, mais je réalise maintenant que vous avez été en contact avec Sansa et son bâtard de frère.»
«Il s'appelle Jon.» Elle grogna et lui cracha au visage avant de pouvoir s'arrêter.
Ramsay essuya son visage, mais continua de sourire. Avant qu'elle ne puisse comprendre quoi que ce soit, la main de Ramsay frappa sa joue. «Alors les rumeurs sont vraies. Lord Snow a pris sa retraite et à pris une femme.»
Maia tenait sa joue, son regard rencontra lentement le sien. Ses jointures craquaient, son sang bouillait - elle voulait le tuer. Ils se regardèrent longuement avant qu'elle murmure, «Je n'ai pas peur de vous.»
«Oh, mais, ma dame, vous devriez l'être.»
Il se leva, regarda les sourcils de la femme se froncer lorsqu'un sourire malicieux apparut sur son visage. Ramsay voulait l'intimider - la terrifier même - et il commença à dénouer le nœud de ses pantalons. «Alors avez-vous déjà sucer la bite d'un bâtard, ma dame?»
Harald détourna le regard.
Maia s'enfonça dans le coin de sa cellule, secouant le tête. «Non,» elle supplia alors qu'il s'avança, «ne me touchez pas.»
Ramsay agrippa ses cheveux et vit ses yeux se remplir de larmes lorsqu'il l'approcha de ses parties intimes. Elle essaya de reculer, mais il tenait fermement ses cheveux.
Puis le bâtard rit.
«Ce n'est qu'une blague!» Il rit fortement - trop fortement. «Je vous ai eu!»
Il agrippa ses épaules et la tira vers le haut. Maia échappa un petit cri lorsqu'il la toucha. Rickon était à la fenêtre, «Lady Maia!»
«Tais-toi, Stark!» Ramsay lui lança. Il se tourna vers Maia, il pouvait sentir les muscles de ses bras bouger sous sa poigne serrée. Il plissa les yeux, mais elle restait neutre. Soudainement, ses mains s'empara de sa robe et la déchira, laissant sa poitrine exposée.
Maia cria lorsqu'il la poussa contre le mur, ses mains massant ses seins. Elle vit Harald détourner le regard malgré ses cris. Elle respirait bruyamment quand Ramsay approcha son visage du sien, la regardant avec ses yeux trop bleus. «Je veux que vous vous souveniez de mon visage,» il lui chuchota. «Je veux que vous vous souveniez de ce moment lorsque le bâtard vous prendra, jour et nuit. Souvenez-vous, Lady Maia.»
Ses mains se formèrent en poings et elle essaya de le repousser. Elle était faible. Ses jointures saignaient. Ses yeux étaient grands ouverts, choqués. Elle voulait abandonner.
«On ne joue pas avec les femmes. Elles et les loups ont les dents acérées,» elle réussit à répliquer, les dents serrées. «Vous vous souviendrez de cela, Lord Bolton.»
Ses mains s'enlevèrent et elle profita de cet instant pour se couvrir avec ses vêtements déchirés. Elle le regarda, essayant de résister à l'envie de lui sauter dessus et frapper ses yeux fous. Il n'avait pas fait ce qu'il avait promis dans sa lettre, mais il l'avait tout de même agressé. «Vous allez payer pour ça,» elle chuchota juste assez fort pour qu'il puisse entendre. «Il vous suffit d'attendre.»
À ce moment, Ramsay fit un pas vers l'arrière et sourit. «Je crois ... que je serai gentil aujourd'hui.»
Maia était confuse, elle regardait entre lui et Harald. Elle tira sur ses vêtements pour essayer de se couvrir. Elle sentait presque ses mains sur son corps.
«Je vais vous relâcher.» Son sourire était fou. «Mais je veux que vous livriez un message.»
Elle sentait son corps trembler. «Quel message?»
Le sourire de Ramsay ne semblait que s'agrandir.
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