CHAPITRE 4 | RENCONTRER UN COMMANDANT

LES mains de Maia allèrent directement à son front qui était douloureusement lourd contre son crâne. C'était étrange puisque qu'elle n'avait pas l'habitude de s'évanouir comme cela. Elle gémit alors que la douleur s'amplifia à chaque seconde. La seule bonne chose qu'elle pouvait remarquer était qu'elle n'avait plus froid.

La seconde qu'elle ouvrit les yeux,elle fut accueillie par la vision de deux hommes bourrus qui la regardait. Maia était prête à crier, mais le plus petit des deux hommes pressa ses doigts sur ses lèvres.

Il frappa ensuite son ami légèrement plus gros. «Tu vois ce que tu as fait? Tu as fait peur à la dame!» Il soupira. «Va chercher d'autres couvertures, Sam.»

Maia regarda autour d'elle et réalisa qu'elle était dans une cabane en rondins. Elle était entouré d'une douzaine de couvertures et de fourrures, s'asseoir fut donc impossible avec ce cocon autour d'elle. Elle était dans les mêmes vêtements, mais ils étaient un peu sales et déchirés, un peu comme son esprit à ce moment. Ses genoux étaient meurtris et ses doigts teintés de sang.

«Bonjour, mademoiselle,» dit le petit homme en étirant sa main. « Je suis Ed Tallett.»

Elle serra sa main, ses traits devinrent confus. «Maia Sanders.»

«Sanders,» Ed murmura. «Je n'ai jamais entendue parler de cette maison.»

Maia jeta un regard à Ed avant de se regarder.Qu'est-ce que portaient ces hommes? Elle n'avait pas vue de cape depuis le groupe de GN au collège. Puis, où était-elle ? Elle savait pourtant qu'elle n'était plus à Washington. Comment pouvait-elle s'évanouir et se déplacer?

Derek devait être si inquiet.

Le son de métal frappant du métal  la distrait et Maia se leva précipitamment du lit craquant que ces hommes lui avaient donné. De la fenêtre, elle vit deux hommes vêtus de noir se battre à l'épée. Ils avaient des boucliers fait de bois cabossé, bon seulement pour la pratique.

Maia recula, elle n'en croyais pas ses yeux. «Ce n'est pas réel,» elle souffla.

Non seulement était-elle loin de Washington, mais elle semblait être dans un siècle différent.

Elle regarda Ed. Son nom - où l'avait-elle entendue auparavant? Ed Tallett.

Ed Tallett est probablement le meilleur personnage secondaire pour la Garde de Nuit, Derek lui avait dit.

Ed Tallett. La Garde de Nuit. Personnage.

C'était exactement comme Game of Thrones.

C'était comme si elle était tombé dans le temps.

«Est-ce que tout va bien, ma dame? Vous semblez être malade.» Ed dit ses mots doucement en essayant de ne pas l'offenser. «Nous n'avons habituellement pas de femmes au Mur, alors pardonnez moi si je ne connais pas les expressions faciales féminines. Vous êtes chanceuse d'avoir pu entrer.»

Maia secoua sa tête. Peut-être allait-elle être malade? «Ce ne peut être vrai. Comment suis-je arrivé ici ?»

«Qu'est-ce qui n'est pas vrai?» Ed s'approcha.

Avant qu'elle ne puisse s'arrêter, Maia attrapa  fermement le collet de Ed. Ses yeux semblaient fou et tombaient sur le petit homme alors que son ami, Sam, revint avec deux autres couvertures. «J'en ai trouvé plus!» Il s'exclama alors que ses yeux se posaient sur les deux autres personnes dans la pièce.

«Où suis-je exactement ?» questionna Maia.

Ed haussa un sourcil. «Bien, vous êtes au Mur. Le nord de Westeros pour être exact.»

Le Nord. Westeros.

Ses yeux s'écarquillèrent en réalisant la complexité de sa situation. Elle était dans la merde, vraiment dans la merde, et elle ne savait pas comment. Lorsqu'elle arriva à la conclusion toutes ses pensées se dirigèrent vers Derek et alors que tout se percutait à l'intérieur de son crâne, Maia s'évanouit dans les bras de Ed.

Par chance, l'homme la rattrapa juste à temps. «La dame s'est effondrée. Encore.»

«Que penses-tu que le Conseil va faire d'elle?» Sam aida Ed à la mettre sur le lit et la protégea du froid avec les couvertures. «Penses-tu qu'elle est une espionne ?»

«Elle ne sait même pas l'endroit où elle se trouve, donc non.» Ed secoua la tête. «Dis au Lord Commandant qu'il peut la voir.»

...

«Je trouve complètement absurde que tu sois le fils bâtard d'Eddard.»

Jon marchait aux côtés de Stannis Baratheon, le nouveau support de la Garde et même s'ils étaient côte à côte, mais Jon ne tenait pas compte de ce qu'il disait. Il était concentré sur ses pas et sur la mission qu'il avait en face de lui, qu'il mènerait à bonne fin.

Lorsque le Garde de Nuit entendue les cris de l'étrange femme à l'entrée, ils ont pensèrent au pire. Étant les hommes paranoïaque qu'ils sont, ils refusèrent d'ouvrir, mais quand elle arrêta, ils regardèrent à l'extérieur pour voir le corps gelé de la jeune femme dans les cinq mètres de neige. Jon se souvient l'avoir portée précipitamment dans les premiers quartiers vides qu'il put trouvé et ordonné à Ed et Sam de l'aider alors qu'il retourna entraîner les nouvelles recrues. Bien sûr, les femmes n'étaient pas toléré au Mur, mais Jon ferma les yeux sur les lois en voyant son corps couvert de glace. Il craignait l'opinion des autres membres de la Garde sur le problème, puisqu'ils ne comprendrait certainement pas son raisonnement, outre son titre.

«Eddard a toujours été un homme honorable,» continua Stannis, Jon sortit de ses pensées. «Ce n'était pas son personnage de coucher avec quelque prostitué de taverne. Ma femme pense différemment, mais qui l'a déjà écouté.» Il pouffa.

Jon lui donna un faux sourire alors qu'ils approchèrent les précédentes chambres vide de Château Noir. «Si vous m'excusez, votre grâce, j'ai une rencontre à laquelle je dois assister.»

Stannis prit fermement le bras de Jon avant qu'il ne puisse entrer. «Est-ce l'étrangère ?»

Jon hocha de la tête, confus de voir où cette conversation se dirigeait.

« As-tu recueilli son nom ?»

«En effet,» répliqua Jon. «Ed m'a informé qu'elle se nomme Maia Sanders.»

Stannis y pensa un moment. «Je n'ai jamais entendu parler de Maison Sanders.» Il constata. «Sois prudent à qui tu fais confiance, Jon Snow. Je sais que tu permets aux sauvages de passer de l'autre coté du Mur, mais je doute grandement que les autres soient d'accord. Pense avant de faire confiance.»

Le Lord Commandant considéra les mots du roi, mais n'y porta pas une grande attention. Il allait faire ce qu'il pensait être bien; l'opinion de tous les autres n'était que des chuchotements dans le vent.

Avec une salutation convenable, Jon mit pied dans la pièce, ses yeux sombres tombèrent immédiatement sur la blonde assise dans le coin de la pièce. Elle tapait nerveusement des doigts et fouillait la pièce du regard lorsqu'il entra. «Bonjour, lady Sanders,» il se présenta et avança un tabouret en face d'elle. «Mon nom est Jon Snow et je suis Lord Commandant de Château Noir.»

Jon Snow, avait dit Derek, probablement l'homme le plus attirant de la série, et ça vient de moi. Il est le fils bâtard de Ned Stark et il est parti pour aller au Mur où il a été entraîné pour le Garde de Nuit. Durant cette saison, il est devenu le Lord Commandant de la Garde de Nuit, alias la position la plus élevé de tous les temps.

Maia lui serra la main, mais resta tout de même silencieuse. Elle avait besoin de penser. Elle avait besoin d'être seule avec ses pensées pour assimiler la situation dans laquelle elle était.

Elle prit note de ses habits, une longue cape avec, bien évidement, de la fourrure. Il portait aussi des habits complètement noir fait d'une certaine sorte de cuir et une paire de bottes sombres. Parfait pour le genre d'hiver dans lequel ils étaient, elle présuma. Cependant, ce qui attirait le plus son attention était son visage. Ses traits semblait toujours avoir cette expression morne et Maia devina que ce Jon Snow avait vécu plu de tourment dans sa vie qu'elle pouvait comptée. Ses cheveux, de longues et noires boucles, couvraient une grande partie de son visage alors qu'une barbe peu soignée se connectait à sa mâchoire. Puisqu'elle avait été avec depuis si longtemps, Maia n'avait pas vue d'homme avec une barbe depuis des années. Elle fixa ensuite ses yeux noirs et remarqua de sombres cernes en-dessous. En toute honnêteté, elle pensa que ses yeux fatigués était bien.

«Vous avez clairement eu une journée épuisante, mademoiselle.» Jon continua en plaçant Grande-Griffe près de lui. «Mais vous n'imagineriez pas le choc que nous avons tous eu en vous voyant étendue dans la neige en face des portes. Nous craignions que vous ne soyez une ennemie.»

« Je suis désolée de vous avoir effrayé, » elle lui présenta ses excuses, «mais j'essaie encore de trouver se qui s'est passé.»

Jon se pencha vers elle. «Vous devez savoir, les femmes ne sont pas permises ici puisque la Garde a fait vœux de chasteté. Où alliez-vous? Nous pourrions vous donner un cheval pour votre voyage.»

«Écoutez, Jon, » répondue Maia en se détachant des fourrures l'entourant, «je ne sais pas où je suis. Je n'ai nul part où aller. »

«Alors, vous cherchez refuge ?»

Elle haussa ses épaules. Devrait-elle révéler la seule information qu'elle pensait être vrai: elle avait d'une certaine manière tombé dans le temps et atterri dans l'histoire favorite de son fiancé? Jamais il ne la croirait.

«Cela n'est pas un habit convenable pour le Nord, ma dame.» Critiqua-t-il. «Je n'ai jamais vu de telle chose auparavant. »

Maia rencontra le regard de Jon et il vue pour la première fois la requête dans le fond de ses yeux bruns. Elle resta muette.

« Beaucoup de membres de la Garde pensent que vous êtes une espionne ennemie de Stannis Baratheon.» Il chuchota et refusa de croiser son regard, il ne voulait pas la prendre en pitié. « Que sommes nous censé de penser lorsqu'une femme inconnue vient à nos portes demander refuge? Cela rend tout le monde méfiant.»

«Et que pensez-vous, Lord Commandant?»

Jon soupira. « Je l'ignore.»

«Je ne suis pas une espionne.» Maia répondit sincèrement. «Je suis seulement perdue.»

C'était tout ce que le Lord Commandant avait besoin pour le moment, alors il pris Grande-Griffe et l'attacha à sa ceinture. «Je comprends cela,» il hocha de la tête, « mais je dois d'abord parler avec les autres. Si vous chercher refuge, j'essaierai de vous aider du mieux que je peux, mais ne me trompez pas, Lady Sanders.»

Maia voulu avoir un mot de plus de lui, n'importe quoi pour l'aider à comprendre l'environnement dans lequel elle était, mais avant qu'elle ne puisse demander, Jon Snow avait déjà passé la porte.