DIX
CHAPITRE 10 | SEULEMENT LA VIE
MÉLISANDRE cascada dans le hall de Château Noir comme si elle volait, mais avec des pouvoirs comme les siens, c'était à prévoir.
Elle semblait avoir flotté jusqu'aux quartiers de Jon Snow alors que Sam sortait. Jon lui fit signe d'entrer. «Lord Commandant,» elle le salua.
«Comment puis-je vous aider?» Il soupira en cherchant dans une pile de papiers.
«Venez avec nous lorsque nous irons au Sud.» Ordonna-t-elle en faisant le tour de ses quartiers. «Aucun d'entre nous ne connaît le château aussi bien que vous ; ses tunnels cachés ; ses faiblesses ; son peuple. Winterfell était votre chez vous. » Elle se tourna pour lui faire face. «Ne voulez-vous pas chasser les rats?»
Jon haussa un sourcil. «Château Noir est chez moi maintenant.»
Maia nota que Jon travaillait tard ce soir là. Elle ne lui avait pas donner sa portion pendant le dîner, elle supposa donc qu'il était avec Sam. Elle n'aimait pas ne pas pouvoir nourrir ou aider ceux qui avait fait de même pour elle.
Elle avait trouvé Sam lorsqu'il était sur son chemin vers quelque part et lui avait donné son repas. Il la remercia grandement et lui donna les directions pour trouver Jon.
Maia suivi ses instructions sans faute. Elle réalisa qu'elle devenait meilleure pour connaître les différents passage de Château Noir alors qu'elle approchait la porte de Jon, qui était déjà entrouverte. Le bol de nourriture bouillante brûlait légèrement sa main.
Elle allait ouvrir la porte quand elle entendit le Lord Commandant argumenter avec quelqu'un. « Vous allez me montrer quelque vision dans le feu?» Il cracha. «Pardonnez moi, ma dame. Je ne crois pas aux visions. »
La femme entra dans le champ de vision de Maia et elle reconnu immédiatement les cheveux rouges cerises de Mélisandre. De ce qu'elle avait appris de Derek et de ses expériences personnelles, la Femme Rouge était pleine de mythes et de conceptions. Elle croyait ce qu'elle croyait et rien d'autre. Maia se souvint de Derek lui disant qu'elle avait mis au monde un démon. Ce qui était bizarre.
«Pas de vision. Pas de magique. Seulement la vie. »
Puis, sa robe glissa au sol.
La bouche de Maia s'ouvrit. Elle ne pouvait pas voir la poitrine nue de Mélisandre de sa place, mais elle savait que Jon le pouvait par les traits surpris de son visage. Regarder la façon qu'il avait de l'observer la rendait inconfortable. Mais elle ne pouvait pas exactement le blâmer - des années sans être avec une femme pouvait changer les meilleurs hommes en monstres.
Elle regarda Mélisandre lever la main droite de Jon pour la mettre sur sa poitrine. Il continua de la regarder et, pour quelques raisons, Maia sentit le bol dans ses mains se refroidir. Elle ne devrait pas regarder cela - oh, elle était là. La jalousie était là, se cachant profondément dans le creux de son estomac.
«Sentez-vous mon cœur battre?» Chuchota Mélisandre, Jon hocha lentement la tête en réponse. «Ce pouvoir est en vous - vous y résistez et c'est votre erreur. Embrassez le.»
Maia essayait de ne pas vomir.
La Femme Rouge caressa son visage avant de s'avancer pour s'asseoir sur ses cuisses, sa nudité cognant sur le cuir qui le couvrait. « Le Maître de la Lumière nous a fait homme et femme: deux parties d'un tout meilleur. En se joignant, ce pouvoir - le pouvoir de faire la vie; le pouvoir de faire la lumière; le pouvoir de créer les ombres...»
Elle se penchait lentement, ses doigts délicats jouant avec les cordes de son collet. Il soupira «Je ne peux pas.»
«Euh - évidement, tu ne peux pas. » Maia chuchota.
«J'ai fait un vœux, » continua Jon, avalant difficilement à chaque mot. «J'en ai aimé une autre.»
Mélisandre fronça les sourcils. «Les morts n'ont pas besoin d'amants. Seulement les vivants.»
Jon voyait ses mouvements et enleva les mains de la sorcière avant qu'elles ne puissent le toucher encore. «Je sais, je l'aime encore.»
Le bol dans ses mains glissait alors que l'anticipation dans la pièce devenait de plus en plus insupportable. Maia voyait sa santé mentale s'en aller lorsque son pied ouvrit un peu plus la porte et elle s'écria, «Lord Commandant!»
Deux têtes se tournèrent rapidement dans sa direction. La respiration de Maia resta prise dans sa gorge.
Mélisandre s'enleva des cuisses de Jon pour qu'il puisse marcher lentement vers sa porte en replaçant ses habits. La blonde leva lentement les yeux vers Jon lorsqu'il ouvrit la porte. «Maia, » il chuchota. «Puis-je t'aider avec quelque chose?»
Elle avança rapidement vers lui, le frappant presque avec le bol froid.
«Je suis désolée,» elle chuchota avant de courir aussi vite qu'elle le pu vers sa chambre.
...
Maia souleva sa création et étudia la robe avec fierté. Elle avait finalement terminé la seule source de distraction qu'elle possédait depuis un mois. Un mois avait-il réellement passé ? Le temps passait si rapidement dans ce monde.
Elle admirait les détails de broderie cousus à la main lorsqu'elle entendue quelqu'un cogner à la porte. Elle trembla pour une seconde, encore embarrassée de ce qu'elle avait vue quelques nuits auparavant, mais le passé semblait toujours vouloir la hanter.
Jon Snow était à la porte, ses yeux la regardait de haut. «On m'a demandé de te mener au Roi Stannis.»
Elle posa la robe sur son lit avant de lisser les lignes de sa cape. Elle le suivit hors de la pièce et dans la cour, Maia trouva difficile de garder son rythme. Elle était certaine que c'était parce qu'il ne voulait pas lui parler, mais la légère teinte de rose sur ses joues suggéraient le contraire.
«Jon,» elle l'appela en le rattrapant. «Jon.»
«Quoi?»
Elle s'arrêta face à son comportement cruel, choquée par l'arrêt soudain de ses mouvements. Elle vit quelques-uns de ses frères les regarder. «Je voulais seulement te parler pour un moment.»
«Nous n'avons rien à nous dire. » Il répliqua avant de continué à marcher.
Maia joua avec ses doigts. «Je voulais présenter mes excuses pour ... vous avoir surpris. Je ne voulais pas -»
La paire s'arrêta à quelques pieds d'une porte devant laquelle se tenait un garde. Leur regard se croisa une fois de plus. «Juste, » il s'arrêta, «n'en parlons pas. Il n'y a aucune raison de s'excuser.»
Elle hocha la tête et regarda l'entrée par laquelle elle devait passer pour aller voir Stannis. «Que veut-il d'après toi?»
«Je ne pourrais le dire,» Jon murmura en la regardant. «Nous nous reverrons plus tard.»
Elle ne comprenait pas la raison pourquoi il voulait la revoir, mais elle le regarda s'en aller avec un sourcil haussé. Maia se dirigea vers la porte de Stannis et récita son nom au garde avant qu'il ne lui ouvre la porte.
Elle croisa le regard de la Femme Rouge, qui se tenait confortablement près du bureau de Stannis, en entrant dans la pièce. Maia avala difficilement sa salive. «On m'a dit que ma présence avait été demandée,» dit-elle.
«En effet,» il acquiesça, il fit signe à Mélisandre de partir. La sorcière lui fuit un drôle de regard avant de partir en observant l'autre femme dans la pièce.
Maia éclaircit sa gorge une fois qu'elle fut parti et redirigea son attention vers Stannis. Il était silencieux et la regardait avec un regard noir. «Bien,» elle se balança sur ses pieds, «que souhaiteriez-vous savoir ?»
Stannis lui fit signe de s'asseoir et elle obéit. «J'aimerais savoir comment vous êtes arrivée ici, Lady Sanders.»
Maia ouvrit la bouche, surprise. «Excusez-moi?»
«Je crois peut-être que vous n'êtes pas une espionne, » il commença, «mais cela n'arrête pas mes soupçons par rapport à la vraie raison de votre présence.»
«Je cherchais refuge.»
Il hocha la tête. «Comme vous avez déjà dit plusieurs fois. Cependant, il est vraiment étrange pour une femme s'aventurer dans le Nord sans cape. » Il se mit à rire en regardant par la fenêtre à sa droite. «Comme si vous étiez tombée du ciel.»
Maia avala sa salive.
«Écoutez, » il continua, «je n'essaie pas de vous interroger. Ce n'était qu'une question.»
«Je n'ai réellement aucun souvenir de comment je suis arrivée ici, Votre Majesté.» Elle admit, heureuse de s'être souvenue du terme correcte. «J'aimerais bien vous le dire, mais je ne suis pas - et je n'ai jamais été- une espionne. Si je planifiais votre assassinat, ne pensez-vous pas que j'aurais déjà tenter quelque chose?»
Stannis réalisa qu'elle avait fait un bon point. «Effectivement,» il le regarda, «mais si vous osez me défier, Lady Sanders, j'aurai votre tête.»
«Compris.»
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