Nous dansâmes et chantâmes pendant 20 minutes environ. Mais des loups arrivèrent pour gâcher la fête. De peur et en me rappelant des paroles du premier homme je couru à l'autre bout de la clairière et m'enfonçai dans la forêt. Je courai le plus vite possible car j'entendais toujours les pas des loups qui me poursuivaient. J'allai aussi vite q'une proie lors d'une partie de chasse.

Je courai depuis plus d'une heure mais je ne voyai pas de fin à cette forêt. J'avançai tout droit donc, normalement, j'aurai dû en sortir. Je m'arrêtai un moment n'entendant plus les loups. Je regardai derrière moi, il n'y avait rien ni personne. J'étais seule dans cet endroit lugubre. Cela me rassurai et m'effrayai en même temps.

« J'aurai dû écouter le vieil homme, pensai-je, maintenant je suis perdu et je ne vois pas la fin à cette forêt !!! »

Je sentis à nouveau une présence dans mon dos mais il n'y avait rien.

« Encore cette présence, me dis-je.Cette forêt commence à me faire peur, il faut vraiment que j'en trouve la sortie !!!

- Tu ne trouveras jamais la sortie, dit une voie ; cette forêt est infini... »

La voie se tût. Et je fus à nouveau seule.

Je marchais en direction de la clairière et bizarrement j'y arrivai en à peine quelques minutes. Je trouvai cela très étrange. En arrivant, je vis les loups endormis au pied du chêne. J'eus un mouvement de recul mais la petite fille m'expliqua qu'ils n'étaient pas méchants et qu'ils s'étaient couchés juste après mon départ.

« Mais alors, pensai-je, j'ai couru pour rien ? Ils n'étaient pas à ma poursuite ?

- Vient les caresser, me dit brusquement la jeune fille, ils sont doux comme des peluches ! »

Je m'approchai, méfiante, mais quand je me mis à les caresser, cela m'apaisa. Le loup que je caressai se mit en boule auprès de moi.