Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

12. 🚁

Je me regarde dans le miroir, et fais la moue. J'ai remis exactement la même tenue que pour la soirée d'Enaël, car ce sont mes plus beaux vêtements. Et je veux faire bonne impression à son père. C'est ce soir, que je dois aller manger chez lui. Étant donné qu'on est mercredi, j'ai travaillé toute l'après-midi, pour pouvoir passer ma soirée chez mon ami. Ça me fait bizarre, de dire ça. De me dire que j'ai enfin un ami, en dix-sept ans d'existence !

- Bon, me dis-je, ça ira.

Je jette mon sac de cours sur mon épaule, et je me dépêche de sortir de chez moi pour aller chez mon copain. Une fois que j'arrive chez lui, j'appuie sur le bouton de la sonnette, et il arrive à peine quelques secondes après.

- Coucou Rony ! m'accueille mon petit ami. Mon père est déjà parti de chez lui, reprend t-il, donc il sera là dans pas longtemps. Tu rentres ?

J'acquiesce d'un hochement de tête, et le suis à l'intérieur. Je hausse les sourcils en me rendant compte de l'état de la maison. J'ai l'impression d'être ailleurs. Tout est vraiment très très propre, ça brille presque. C'était déjà propre les dernières fois, mais là... Je plains les femmes de ménage. Elles ont dû galérer pour que ça soit comme ça !

- Au fait, Petit cœur... commence t-il. Si jamais mon père demande, on est ensemble depuis longtemps, d'accord ? Et je ne fais jamais de fête ni rien. Je suis un citoyen exemplaire... Ok ?

- Tu veux que je lui mente sur toute la ligne ?

- Eh ! S'il te plaît...

- Bon, bon, je cède, d'accord...

Il me sourit et me serre dans ses bras, avant de poser ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser. Mais ça ne dure pas longtemps, car nous sommes coupés par un gros bruit. On dirait un espèce de ronronnement métallique...

- Ah, me dit mon copain, ça, c'est mon père. Tu viens ? On va l'accueillir.

Il attrape ma main et me fait monter à l'étage. Il me conduit dans le couloir jusqu'à une grande porte, qu'il ouvre, et qui nous amène sur le toit. Et là, j'ouvre grand la bouche. Il y a un hélicoptère qui vient juste de se poser, sur le toit de sa maison.

- Ne me dis pas que... je commence.

- Bonjour, père ! s'écrie mon copain en le voyant.

Il a un sourire aux lèvres, mais... Quelqu'un s'avance vers nous, accompagné d'un autre homme, tout deux en costumes noirs.

- Bonsoir, vu l'heure, le rectifie le premier homme. Comment vas tu ?

- Je vais bien... Et vous ? lui demande Enaël. Votre trajet s'est bien passé ?

Ça me fait bizarre, d'entendre quelqu'un vouvoyer son père. Mais j'avoue que ce type à l'air tellement dur... Il n'a même pas esquissé l'ombre d'un sourire en voyant son fils, alors que ça fait un long moment qu'ils ne se sont pas vus. J'ai l'impression d'être face à mes propres parents...

- Entrez, père.

L'homme ne se fait pas prier et entre dans la maison, suivi de l'autre, qui n'a toujours pas ouvert la bouche. Enaël prend une grande inspiration, avant de les suivre. Il a l'air stressé... Le pauvre...

- Eh, je lui chuchote, ça va aller. Ok ? je lui souris, et serre sa main. Je suis là, t'inquiète. Ne stresse pas.

Il ne me répond pas, mais se met aussi à serrer ma main. Un peu trop fort, mais bon. Si ça le rassure, ça ne me gêne pas.

*

En fait, je comprends pourquoi Enaël était dans tous ses états quand son père est arrivé. Ce type, c'est un véritable dragon. Il me fait vraiment peur. L'homme qui l'accompagne, c'est en fait son majordome. Le pilote de l'hélicoptère est resté sur le toit, dans le véhicule.

- Père, revoulez-vous du vin ? l'interroge Enaël, tandis que la femme qui nous a servi s'avance vers lui.

Son père secoue juste la tête de gauche à droite, sans même regarder son fils, et il continue de manger. Quand je dis que c'est un tyran...

- J-Je peux aller aux toilettes ? je chuchote à Enaël. Ce dernier hoche la tête, alors je me lève de table et me racle la gorge. Excusez moi, je reviens.

Je me dépêche de partir, et d'aller m'enfermer dans les toilettes. Je crois que je n'ai jamais passé une soirée aussi horrible de ma vie. C'est juste gênant, et ça me fait mal au cœur pour mon ami.

- Mon dieu... me dis-je. J'ai hâte qu'il s'en aille.

Je me lave les mains et ressors des toilettes, et je sursaute en tombant nez à nez avec une des femmes de ménage.

- Euh, b-bonjour, je bégaye.

- Bonjour... me dit-elle en souriant. J'espère que vous n'avez pas trop sali.

- Non, je m'assois, ne vous inquiétez pas, je lui réponds en rougissant.

- Tant mieux ! Dépêchez vous, me conseille t-elle, ou votre absence va se faire remarquer.

Je hoche la tête, et retourne à table. Un amour, cette femme. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis toujours bien entendu avec les femmes de ménages. J'en vois très souvent, qui passe à l'épicerie pour acheter des produits nettoyants. Celle que je viens de croiser, je l'avais déjà vu quelques fois. Mais je ne savais pas qu'elle travaillait chez Enaël !

- Fils, ton mari est dans la lune, constate son père.

- Non non, je suis là. Désolé.

Il me fixe pendant un moment, et je détourne la tête. Ils ont quoi dans cette famille, tous, à me fixer ?

*

- Enfin ! je souffle, quand Enaël referme la porte.

- Je sais ce que tu ressens... Désolé de t'avoir fais vivre ça, s'excuse t-il. Mais grâce à toi, il était de bonne humeur !

Je le regarde, en essayant de voir s'il se fiche de moi ou pas. Mais il a l'air sérieux.

- Il était de bonne humeur ? je répète.

- Ouais ! s'exclame t-il. C'est parce qu'il a vu que j'avais un petit copain. Je suis sur que c'est ça.

Je hausse les épaules, et il s'avance pour me reprendre dans ses bras. Il me serre fort contre lui, et dépose de petits baisers sur mon cuir chevelu, ce qui me fait rire.

- Tu veux qu'on aille se coucher ou tu veux faire quelque chose avant ? me demande Enaël.

- Comme tu veux.

- D'accord...

Il affiche un petit sourire en coin, et il me soulève, avant de me porter jusqu'à sa chambre. Il me pose doucement sur son lit, avant de s'allonger au-dessus de moi. Je rougis, et le regarde sans rien dire.

- Dis... commence t-il. Je voulais te remercier.

- Euh... De rien, mais pourquoi tu me remercies ?

- Parce que tu es toi.

Je hausse un sourcil, avant de sourire aussi. Il est vraiment bizarre des fois.

- Je peux t'embrasser ? me demande t-il.

- C'est bien la première fois que tu demandes.

- Je prends ça pour un oui.

Il rapproche son visage du mien, et colle ses lèvres contre les miennes. J'essaie de répondre à son baiser, mais je dois avouer que j'ai du mal. Je n'embrasse pas aussi bien que lui. Je pousse un petit gémissement de surprise quand je sens sa main passer sous ma chemise. Je deviens encore plus rouge, ce qui le fait encore plus sourire.

Il caresse mon torse, avant d'entreprendre le déboutonnage de ma chemise. Étant donné qu'il est appuyé sur un de ses avants bras, il a un peu de mal, mais ça m'amuse. Quand il est vraiment concentré, il tire la langue, et je trouve ça marrant. Je n'y avais pas fais attention avant.

- T'es trop mignon quand t'es concentré, je lui avoue.

Il s'arrête et cligne plusieurs fois des yeux, un peu décontenancé, puis me sourit. Je crois que c'est la première fois que je lui fais un compliment.

- Toi, t'es mignon tout le temps. C'est aussi pour ça que... il s'arrête, et semble hésiter à me dire le fond de sa pensée.

- Que ?

- Rien, soupire t-il, laisse tomber.

- Mais non, dis moi... j'insiste.

- J-Je crois que je suis amoureux de toi, Rony... m'avoue t-il, en rougissant.

Il détourne immédiatement le regard, tandis que je le fixe en réfléchissant. Il est sérieux ? Il est vraiment amoureux de moi ? Je pensais qu'il rigolait, ou que c'était juste une attirance passagère, comme un genre de crush.

- Tu penses vraiment ce que tu dis ? je lui demande.

Il hoche timidement la tête, et j'enroule mes bras autour de son cou avant de déposer un bisou sur sa joue.

- Moi, je commence, je t'aime beaucoup. Vraiment beaucoup. Mais je ne pense pas être "amoureux". Désolé...

- Désolé ? il se décide enfin à me regarder, en fronçant les sourcils. T'excuse pas. Au moins, tu m'as dis la vérité. Et puis... il se met a sourire, avant de reprendre. Je sais que tu finiras par tomber amoureux de moi.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro