Les deux hommes se regardent et explosent de rire.

Homme 2: vous savez c'est plus l'époque du carnaval!

Homme 1: vous croyez que vous nous faites peur?

???: et bien cela n'est point mon but mais si il le faut-

L'homme lâche Dyo et s'approche de l'inconnu et le coupe dans sa phrase.

Homme 1: et bien alors venez! Qu'est-ce que vous attendez?!

???: quelle impolitesse!

L'homme s'approche encore. Il semble plus imposant que l'inconnu. Dyo en est sûr. Ce pauvre gentil inconnu va en voir de toute les couleurs. L'homme s'apprête à le frapper quand l'inconnu arrête le bras de celui-ci. D'un coup, l'homme s'arrête net. Son expression montre la peur et la souffrance.

???: vous êtes malade mon cher. Laissez moi vous soigner. Ou peut être devrai-je laisser la maladie vous consumer.

Le regard de l'inconnu se noirci. Il lâche le bras de l'homme et celui-ci tombe raide. Il est mort.

???: vous êtes malade vous aussi? Ou est-ce mon imagination?

Homme 2: je ne suis pas malade pauvre taré !

Dyo recule. Cet homme. Il l'a tué juste en le touchant! Comment est-ce possible?

Le deuxième homme part en courant. L'inconnu s'approche de Dyo. Dyo recule encore, apeuré.

???: ne vous en faites pas jeune homme! Je ne sens pas la maladie en vous. Vous ne risquez rien. Et puis ces vaurien ne méritent pas que je les soigne.

Dyo: q-quelle maladie?...

???: la grande pestilence!

Dyo ne comprend pas. Mais il n'en demande pas plus. Il est évident que cet homme est fou. Mais... il l'a protégé... dans un sens... il est peut être juste gentil?

Dyo: m-merci... monsieur...

???: de rien mon cher! Laissez moi vous aider à vous relever!

Dyo hésite. Il peut quand même tuer les gens en les touchant... Dyo prend la main du monsieur et celui ci l'aide. Dyo ne meurt pas.

???: vous voyez! Il ne faut pas avoir peur!

L'homme sourit derrière son masque. Dyo le remarque et sourit à son tour. Dyo remarque aussi que l'homme n'a toujours pas lâché sa main et il rougit un peu ne le disant pas, ne voulant pas l'offenser. L'homme finit par le lâcher et Dyo ramasse le masque.

L'homme lui prend le menton et semble l'examiner. On dirait un véritable médecin. Dyo rougit un peu et le regarde.

???: quels yeux magnifiques!

Dyo rougit un peu plus.

???: mais je suppose que celons les autres ils ne sont pas..."humains"....

Dyo détourne le regard.

Dyo: e-en effet...

???: regardez moi...

Dyo le regarde.

???: souriez un petit peu...

Dyo obéi.

???: hmmm... magnifique! Tout simplement extraordinaire!

Dyo rougit fortement. L'homme le lâche et sourit.

???: dites... je cherche un lieu de vie convenable pour un médecin... connaissez vous quelqu'un d'assez aimable qui pourrait m'aider ?

Dyo réfléchi. C'est vrai qu'il ne connaît pas grand monde. Plus il y réfléchi et plus il se dit... il a une maison très grande! Il pourrait sûrement l'aider! En plus il pourrait lui rendre la pareil!

Dyo: je peux peut être vous héberger !

A suivre ->