-POV ALBY-

La journée commença à la vitesse de la lumière avec les hurlements déchirants de Chuck qui nous arrivaient directement de la fosse.

Gally semblait être le responsable désigner dans cette lamentable histoire. Il avait jouer au justicier et enfermé Chuck pour sa satisfaction personnelle, son orgueil bafoué et surtout pour prendre sa revanche.

J'apostrophai Thomas et Madison qui passaient près de moi et leur dit:

- Allez délivrer Chuck avant qu'il se pète les cordes vocales ou qu'ils nous rendent tous sourds !!!

J'allais d'un pas ferme et décider rejoindre Gally à son bungalo, quand j'entendis que de là aussi venait des cris assourdissants.

- Mais qu'ont-ils tous ce matin? murmure-je une lueur de désespoir dans le regard.

Gally et Alice se faisaient face dans une confrontation d'un genre David et Goliath, elle si petite face à la force du chef bâtisseur. Heureusement ils n'en étaient pas encore venu au mains et taper dessus.

- Voulez-vous des pistolets de duel? leur demande-je.

- Non merci Alby, me dit une Alice furieuse. Même si je lui tirais une balle entre les deux yeux ça lui mettrait pas assez de plomb dans la cervelle.

- Espèce de petite conn ...

- Gally !!! criais-je, ça suffit. Vous allez arrêter tout de suite ou je vous enferme ensemble tout les deux pendant tout le mois.

Alice, telle une furie, partie en coup de vent pendant que Gally, le visage sombre, retournait à l'intérieur de son bungalo.

Avais-je vraiment penser qu'ils se sépareraient avec une aimable poignée de main?

Pfff ... allons plutôt voir ce que Fry-Pan avait préparer de bon pour le petit déjeuner.

-POV THOMAS-

Pas moyen de se promener main dans la main auprès de ma merveilleuse Madison sans se faire déranger. Fallait, sur la demande de notre très estimer chef, qu'on accoure à la rescousse du jeune Chuck et ce uniquement parce qu'il avait fait une bêtise monstrueuse en s'attaquant à Gally.

Ma belle Madison, celle que je surnommait affectueusement Madi, celle avec un coeur tendre comme de la guimauve, ne pouvait pas laisser son petit garnement endurer une telle torture !!! Mais que ferait-elle à son ami Gally? la connaissant, elle lui demanderait qu'il présente ses excuses. Ha, ha, ha ... je voulais pas rater cela pour un empire, même si je devais endurer la présence d'un tiers avec nous.

Je l'aidai à sortir Chuck de sa prison et la vit consoler celui-ci avec des paroles emplies de gentillesses et réconforts.

- Je crois que nous avons tous mériter un chocolat chaud, dis-je avant de prendre le chemin menant à la cafétéria.

- HO OUI !!! s'exclama Chuck. J'espère qu'il y aura aussi des muffins et des toast, et sur ce cri du coeur, son ventre émit un gargouillement sonore digne de ma madi et sa gourmandise.

Je passai mon bras sur l'épaule de ma petite femme et la rapprocha de moi. Autant en profiter un peu avant que l'heure de partir au boulot nous séparent.

- Humm ... murmura-t-elle tout en cherchant à se coller contre mon corps.

-Je t'adore ma belle, susurre-je à son oreille.

- Et moi je t'aime, soupira-t-elle en levant la tête et quémandant un baiser que je m'empressait de lui donner.

- Hey vous deux ... quand vous aurez fini de vous bécoter on pourra se remettre en route pour aller manger !!!

- Ouais, ouais le jeune. A vos ordres, dis-je tout contre les lèvres de Madi.

Direction la cafétéria et ces petits plats ...

-POV GALLY-

Le cabanon était enfin terminé et je comptais bien en faire la surprise à Madison. Elle le méritait car de tout les gars et filles, c'était la plus gentille et généreuse du bloc. Son amitié précieuse représentait beaucoup pour moi et je ne voulais, en aucun cas, qu'il soit interrompu ou terni à cause d'un geste ou d'une parole malheureuse.

Je l'attendait, je voulais l'intercepter et la conduire à son tout premier cabanon. Je la vit approcher, mais comme d'habitude, elle n'était pas seule, Chuck trottinait à ses côté. Je bouillais intérieurement. Comment pouvait-elle tenir compagnie à ce petit morveux?

- Coucou Madison, viens voir par ici, j'ai une surprise pour toi, lui criais-je.

- Bonjour Gally, me dit-elle avant de se séparer de Chuck et venir vers moi.

- Je voulais te montrer le nouvel atelier que j'ai fabriquer pour toi. Cela te fera un endroit idéal pour ranger et entretenir tes outils. Le sourire de contentement afficher sur le visage je lui pris le bras et le tenant je l'emmena vers le bâtiment ou j'attendit avec impatience son verdict. Comme un métronome, sa tête se balançais entre le cabanon et moi. Son regard incrédule hésitait a croire que ce présent lui soit destiner. Puis réalisant que j'attendais une réponse elle me dit les larmes aux yeux:

- Merci Gally, c'est très ... je ne sais pas quoi te dire, le seul mot qui résonne dans ma tête c'est ... OUF !!!

- De rien, tu le mérite Madison, et je ...

- Gally, on trouve pas les marteaux, vous croyiez qu'on nous les à encore cachés?

Ce rappel à l'ordre, d'un de mes gars, me fit l'effet d'une douche froide. Je m'excusai rapidement auprès de Madison et parti avant de faire une erreur monumentale.

-POV MADISON-

Assise sur l'unique chaise de mon nouveau royaume, je réfléchissais à ma vie. Ou plutôt à notre vie a tous. Nous étions tous, plus ou moins liés de manière différentes, destinés à veiller les uns sur les autres. Des liens c'étaient noués entre certain créant une amitié sincère, une antipathie inexplicable mais redoutable ou tout simplement comme moi, un ''AMOUR'' durable et éternel.

J'étendis mes jambes et ferma les yeux un instant. Mon esprit libéra des sensations de joies, peur et désir. Un étau se resserra sur ma poitrine, je n'arrivais plus à respirer.

Peut-être que c'était une coïncidence mais des images de Thomas et moi tournèrent en boucle dans ma tête. Thomas et moi lors de notre dernier pique-nique ou encore celui du feu de camp ou nos corps se sont tellement collés que nous aurions pu fusionner ensemble, mais je préférais plutôt me souvenir de ses nombreux baisers qui allumaient un feu dans mon ventre, tel un incendie dévastant tout sur son passage. Je secoua la tête afin de dissiper ces images troublantes et me leva brusquement. Je retomba assis ou peut-être que se furent mes jambes qui se dérobèrent sous moi à la pensée des moments magiques passer avec mon beau chevalier.

Je repris le contrôle de mes émotions. La journée risquait d'être très longue avant que Thomas ne revienne au bloc pour me prendre dans ses bras.

En attendant j'attrapai la lime et commença a affûter ma hache.

-POV CHUCK-

Je détestais Gally de m'avoir enfermer dans la fosse. Je l'avais peut-être mériter mais il n'avait aucun droit d'agir ainsi sans le consentement et la décision du conseil !!!

Je lui en voulais d'être plus grand et fort que moi. Mais peu importe après tout, j'allais avoir de fameuses équipières qui se feraient une joie de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Je me rendis chez les filles et raconta à Alice et Noa, le tour que je voulais jouer à Gally. Je leur demanda si Noa ne pourrait pas me créer pleins de dessins représentant un Gally en diable ou enfermé derrière les barreaux de la fosse ou mieux encore se tapant la tête avec son marteau ... des trucks de ce genre.

Mes jolies fées éclatèrent de rire et Noa me promis des chef d'oeuvres digne d'un roi, tandis qu'Alice se proposais pour l'affichage, elle les mettrais à la vue de tous, un peu comme des avis de recherches.

- Yes !!! je bondis tout en criant ce mot.

J'avais vraiment trop hâte !!!

-POV ALBY-

Après un départ sur les chapeaux de roue, la journée se terminait quand même dans le calme et la joie autour des petits plats cuisiner par Fry-Pan.

Jeff me fit le dernier bilan de santé de Minho. Celui-ci serrait prêt a reprendre la course dans un peu moins d'une semaine. Encore toute une longue semaine à l'entendre se plaindre, à écouter ses lamentations, espérons qu'elle passera vite ...

Niveau travail, tout semblais bien se dérouler, chacun effectuaient ses tâches sans trop rouspéter.

Newt et Noa filaient le parfait amour entre les plans de fraise. Alice et Minho multipliaient les joutes verbales entre deux baisers. Seul Thomas et Madison semblaient normale ici au bloc.

Il demeurait quand même une gène entre Gally et Chuck. Fallait régler ça avant qu'une guerre n'éclate. Cela devrait attendre demain, car pour l'instant mon cerveau était a off.

Une bonne nuit de repos me tendait les bras et je comptais bien y retrouver ... ''MORPHÉE''.