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Chapitre 13

En moins de vingt-quatre heures, la nouvelle du prochain mariage du docteur Mike était sur toutes les lèvres et il n'y avait pas une minute sans que quelqu'un ne la félicite.

— Encore toutes mes félicitations, docteur Mike.
— Merci. On se voit la semaine prochaine, Madame Martin.

Michaela sourit à la femme enceinte qui quittait le Clinique au bras de son mari. Elle s'appuya de l'épaule contre l'entourage de la porte et soupira tout en retenant un vif frisson.

— Vous voulez un petit whisky avec de la glace ? Ca vous réchaufferai...

Michaela esquissa un sourire quand Hank prit pied sur le porche près d'elle. Elle leva son visage vers lui et il l'embrassa.

— Vous êtes à combien, ce matin ? demanda-t-il ensuite.
— Onze, et vous ?
— Six. A ce rythme, la région toute entière sera au courant que son seul et unique médecin femme est maintenant fiancée, répondit le barman, amusé.

Michaela rentra alors dans la cabinet médical et Hank l'y suivit ; il soupira, la pièce était plongée dans la pénombre, toutes les fenêtres étaient occultées et il faisait plus frais que dehors.

— Bon sang, cet été qui s'eternise me tue ! grogna l'homme. Je suis un gars du sud, d'accord, mais plus les années passent et moins je supporte la chaleur... La semaine dernière, il faisait un froid de canard et maintenant, on dégouline...
— De même, répondit Michaela en soupirant, s'asseyant derrière son bureau. D'ailleurs, je pensais aller à Boston pendant quelques semaines avant Thanksgiving, voudriez-vous m'accompagner ?
— Hm, sans vouloir manquer de respect, à votre famille, je vais passer, répondit Hank en grimaçant. Je sais ce que je représente aux yeux de votre mère et de vos sœurs ; je vais être celui qui va vous ruiner, financièrement et physiquement, donc je préfère repousser les présentations officielles autant que je peux.
— Elle vont probablement revenir avec moi pour Thanksgiving, vous savez ? Et elles resteront sans doute jusqu'à Noël.
— Eh bien, dans ce cas, nous nous rencontrerons officiellement ; d'ailleurs, la rénovation de votre maison sera sans doute terminée donc elles pourront rester avec vous là-bas et pas ici.

Michaela pinça la bouche.

— J'avais oublié ces rénovations...
— Elles sont nécéssaires. Sully n'y est pas opposé et je pense personnellement que vous serrez beaucoup mieux installée avec trois chambres supplémentaires et une salle de bains intérieure.
— Si elles viennent pour Thanksgiving, j'aurais besoin d'au moins deux chambres, une pour ma mère, et une pour mes sœurs ; Brian dormira avec son frère et Coleen avec moi, songea Michaela tout haut.
— Nous n'habiterons pas ensemble avant le mariage, Mike, répondit Hank. Cela ne posera donc aucun problème si votre fille partage votre lit pendant quelques semaines.

Michaela leva les yeux au ciel avec un sourire. On toqua alors contre la porte et elle fronça les sourcils.

— Je n'ai pas de patient avant une bonne heure, s'étonnna-t-elle.
— Une urgence ?

Hank traversa la pièce et ouvrit la porte ; Myra se figea un instant en le découvrant devant elle avant de sourire.

— Je suis navrée, docteur Mike, je reviendrais plus tard, dit-elle.
— Non, répondit Hank. Entre, j'étais sur le point de partir. On se voit plus tard, Mike.

Celle-ci hocha la tête puis Myra entra dans le cabinet et observa Hank qui refermait la porte.

— que puis-je faire pour vous ? demanda alors Michaela.
— Oh, euh, oui, en fait... Je suis un peu indisposée et...
— Indisposée... ?

Myra laissa tomber sa tête en avant et se tortdit les doigts.

— J'ai du retard...

Michaela haussa un sourcil puis sourit.

— Vous pensez être enceinte ? demanda-t-elle.
— Eh bien, je ne sais pas, je ne l'ai jamais été avant, donc... D'habitude, je coche un calendrier quand c'est ma semaine, et je suis plutôt régulière, mais là...
— Depuis quand vos règles ne sont plus là ?
— Un mois ?

Michaela hocha la tête puis demanda à la jeune femme de se défaire avant de s'installer sur la table d'ausculation. Cinq minutes plus tard, Michaela se redressa et Myra baissa les jambes.

— Félicitation, Myra, vous êtes effectivement enceinte, dit-elle.
— Oh ? Pour de vrai ?
— Oui ! Pour de vrai !

Myra sauta de la table et les deux femmes s'enlacèrent solidement.

— Horace va être tellement heureux ! s'exclama la plus jeune en retournant derrière le paravent pour se rajuster.
— Vous le méritez, répondit Michaela. Après tout ce que vous avez vécu, vous méritez d'êtr enfin heureuse avec l'homme que vous avez choisi.

Myra reparut en finissant de boutonner son chemisier.

— Vous savez depuis combien de temps ? demanda-t-elle.
— Eh bien, vous dites que vous avez un mois de retard ou presque donc, je dirais six semaines, environ, huit peut-être, mais pas plus. Vous êtes une jeune femme très mince, si vous étiez enceinte de plus de deux mois, vous l'auriez remarqué.

Myra hocha vivement la tête puis compta sur ses doigts et sourit.

— Février, dit-elle. Parfait, pas au milieu de l'hiver ni de l'été.

Michaela sourit puis la jeune femme la quitta et la femme médecin soupira. Serais-je capable de donner un enfant à Hank ? songea-t-elle alors. Je suis presque fanée et...

Elle se mordit la lèvre puis se frotta le nez avant de se servir une tasse de thé, pensive. Ses années de médecine lui avaient pris toute sa jeunesse ; tandis que les autres femmes de son âge se mariaient et avaient des enfants, elle étudiait des livres plus lourds qu'elle toute la nuit dans le seul but de prouver à ces hommes prétentieux du collège de médecine, que les femmes étaient toutes aussi intelligentes qu'eux...

.

La grosse de Myra fut connue de toute la ville avant le coucher du soleil et tout le monde était heureux pour le jeune couple, autant qu'ils l'étaient pour les fiançailles de Michaela. Cela prédisait une année prochaine riche en évènements et les gens discutaient déjà des festivités à venir.
En ce dernier jour de septembre, alors qu'elle choisissait les derniers fruits frais de l'année avant de commencer à sortir les conserves pour l'histoire, Michaela remarqua Hank, Jake et Loren à l'intérieur de l'épicerie, discutant d'un air grave. Ne voulant pas écouter la discussion des trois hommes, elle entra néanmoins dans la boutique et s'approcha.
— Hé, vous êtes là depuis longtemps ? demanda Hank.
— Suffisamment ?

Le barman grimaça et lui fit signe de s'éloigner avec lui.

— Qy'avez-vous entendu ? demanda-t-il.
— Que vous tenez toujours à Myra.
— Oui, mais pas de la manière que vous imaginez...
— Je n'imagine rien, Hank, répondit Michaela. Elle faisait partie de votre famille, elle en fera toujours partie, même si vous en avez une nouvelle et elle aussi. Elle heureux maintenant, elle va devenir mère donc ne l'ennuyez pas avec ces sentiments qui vous ont fait atterrir dans ma Clinique avec un traumatisme crânien.
— Je n'ai pas ce genre d'intention, ne vous en faites pas, répondit le barman. Je suis heureux avec vous, comme je ne l'ai jamais été auparavant, j'ai mon propre bonheur désormais et de multiples projets pour notre futur.

Il posa une main sur son épaule et l'embrassa sur le front.

— Je suis contente de l'entendre, répondit-elle avec un sourire.
— Hé, vieux, viens par ici ! aboya soudain Jake.

Michaela lui jeta un regard, haussant les sourcils, puis soupira et retourna dehors. Dorothy la suivit.

— Considerez-vous Myra comme une rivale, Michaela ? demanda-t-elle.
— Oh, Seigneur, non, jamais. Hank a été très amoureux d'elle pendant un temps donné, oui, mais elle a choisi un autre homme et le cœur de Hank a été brisé...
— C'est à vous de le réparer, répondit Dorothy. En lui donnant un enfant aussi rapidement que possible.

Michaela pinça les lèvres.

— J'ai trente-six ans, Dorothy, je ne pourrais peut-être jamais lui donner d'enfant...
— N'y pensez pas. Vous êtes en bonne santé, vous prenez soin de votre corps, vous n'êtes ni en surpoids ni en dessous, vous essayez de dormir suffisamment en dépit de votre travail... Vous aurez un enfant, même un seul.
— Je n'en demande pas plus.

Dorothy leva les yeux vers Hank qui sortit sur le perron de la boutique ; elle fit un pas de côté et il rejoignit Michaela.

— Nous avons décidé d'essayer au moins une fois, dit-il. Si Mère Nature est d'humeur généreuse, alors j'aurais mon enfant ; sinon nous adopterons.

Dorothy esquissa un sourire.

— L'amour peut réellement changer un homme, dit-elle. Même le pire d'entre eux... J'en ai la preuve juste devant moi.
— Je ne suis pas le pire de cette planète, répondit Hank, les sourcils froncés.

Dorothy cligna puis retourna dans la boutique et Michaela soupira.

— Quoi ? demanda le barman.
— Au risque de paraître fataliste, Hank, vous devez vous graver dans la tête que, en dépit ce que Dorothy a dit, je ne pourrais peut-être jamais tomber enceinte...
— Je l'ai déjà enregistré, chérie, ne vous en faites pas, mais nous essayerons, au moins une fois.

Michaela hocha la tête, lèvres serrées ; il lui demanda alors de sourire et elle s'executa. Il l'embrassa ensuite avant de retourner auprès de Jake et Loren qui discutaient autour du journal étalé devant eux.

.

Alors qu'elle rentrait chez elle après ses visites à domicile, ce soir-là, Michaela découvrit Sully derrière sa maison, en train de couper des arbres et des buissons à la hache.

— Que faites-vous ? demanda-t-elle, intriguée.
— Oh, bonsoir, docteur Mike. Je prépare la zone pour les nouvelles chambres. Hank semble vouloir les construire avant Thanksgiving.

Michaela hocha la tête.

— J'avais prévu de me rendre à Boston une semaine ou deux, je serais de retour pour Thanksgiving, sans doute avec mes sœurs et ma mère ; peut-être pourront-elles rester ici avec moi d'ici là ?

Sully balaya les environs du regard.

— Il y a encore deux mois avant Thanksgiving, ouais, ça peut le faire, pourquoi ?
— Pour savoir ; je peux cependant déjà dire qu'elles refuseront de vivre ici, c'est beaucoup trop... pittoresque pour elles...
— Eh bien, comme j'ai dit, deux mois pour construire une extension est faisable. Je parlerai à Hank demain et nous commanderons le bois pour l'intérieur ; j'ai quelques arbres à abattre sur mes parcelles, ils feront des murs parfaits.
— J'achterai la literie pour mes enfants, et les meubles nécéssaires, dit Michaela avec un sourire. Merci beaucoup, Sully, pour faire cela malgré...
— Malgré le fait que vous ayez choisi un autre homme que moi ? J'ai pris du recul, Michaela, je n'ai aucun droit d'être jaloux ou envieux de ce que vous êtes sur le point de construire avec Hank. Nous sommes amis et nous ne le serons toujours, quoi qu'il arrive.

Michaela hocha la tête avec un grand sourire puis demanda au chasseur s'il voulait du café. Il accepta et elle retourna dans la maison ; elle regarda autour d'elle, pensive. La cabane était à peine meublée, il y avait un grand lit pour elle, deux petites tables de chevet, deux commodes, une pour elle, une pour les enfants, une minuscule bibliothèque éparse et, au milieu de l'unique pièce, une table avec quatre chaises et un fourneau. Dans un coin, deux lits d'appoint avaient été installés pour Colleen et Brian, Matthew dormant dans la grange. C'était tout ce qu'elle possédait et, quand bien même, cela ne lui appartenait même pas, pas même la couverture sur le lit...

— Accueillir un homme sera un défi, dit-elle en posant son menton dans sa main. Trois chambres supplémentaires aideront les enfants à avoir leur propre espace quand Hank et moi nous disputerons, mais...

Elle balaya la pièce du regard quand soudain, les muelbe sse mirent à bouger sous ses yeux. Son lit pivota d'un quart de tour et se posa contre le mur du fond, côté rivière, les tables de chevet suivirent et un rideau se déplia pour couper la chambre en deux, créant une chambre fermée pour Michaela et Hank. Dans le reste de la pièce, les chambres de Brian et Colleen disparurent pour laisser place à un couloir ; la table des repas se décala vers le mur où se trouvait la porte et, dans le coin, la bibliothèque et deux fauteuils apparurent. Michaela cligna soudain et la cabane retrouva son aspect normal ; elle s'empressa de prendre du papier et un crayon et dessina rapidement ce qu'elle venait de voir... Quand elle eu terminé, elle observa son dessin et hocha la tête ; elle ajouta rapidement une quatrième pièce pour la baignoire et décida de montrer tout cela à Sully.

— Une quatrième pièce ?
— Oui, mais si ce n'est pas possible, ne vous en faites pas, nous continuerons à prendre nos bains au milieu de la pièce, comme d'habitude...
— Eh bien, cela risquerait de prendre un peu plus de deux mois, mais c'est faisable si j'ai de l'aide. Je demanderai à Jake et Horace, demain, ou Roberty, s'ils peuvent venir donner un coup de main de temps en temps.
— Je vais rester, docteur Mike, dit soudain Matthew.

Michaela se retourna, surprise.

— Oh, tu es sûr ? demanda-t-elle. Je ne t'ai pas entendu arriver... Tu veux vraiment rester ici pendant nous serons à Boston avec ton frère et soeur ?
— Vous êtes ma mère, docteur Mike, sourit le jeune homme. Je serais bientot considéré comme un adulte, mais je serais toujours votre fils et, de ce fait, capable de vous suivre partout dans ce monde !

Michaela sourit et Sully rigola. Matthew se laissa ensuite enlacer par sa mère puis celle-ci retourna dans la maison et Sully tapota l'épaule du jeune homme.

— Tu l'aimes bien, hein ?
— Ouais. vous savez, je suis trop vieux pour devenir son fils légalement, mais si ma mère et elle n'étaient pas devenues amies, j'aurais perdu ma soeur et mon petit frère. Je lui doit tout.

Sully hocha la tpete puis proposa à Matthew qu'ils continuent à couper quelques arbres avant qu'il ne fasse trop sombre. Michaela leur apporta ensuite régulièrement du café et, quand l'heure du dîner fut arrivée, Sully refusa l'invitation et retourna dans son abri dans les bois pour la nuit.




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