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Chapitre 12 - Septembre 1869

Les deux jours suivants furent une pure torture pour Hank ; il devint agressif et impatient, même avec ses amis. Ceux-ci prirent la décision de deserter le Saloon et l'homme se retrouva donc seul avec cette épine dans le cœur.
L'atitude de son amoureux vint rapidement aux oreilles de Michaela et, alors qu'elle revenait de ses visites à domicile en ce vendredi soir, elle trouva Jake l'attendant devant la Clinique. Elle mit pied à terre, surprise, et il ne la laissa même pas parler en premier.

— Tout va bien, mais je dois vous parler de Hank, dit-il.
— J'ai cru comprendre qu'il était un peu tendu, ces derniers jours ? répondit la jeune femme.
— C'est un euphémisme ; il est parfaitement désagréable, Michaela, et c'est votre faute !
— Ma faute ? Dieu du Ciel, mais qu'ai-je donc fait ?

Jake fronça les sourcils.

— Andrew Strass, David Lewis... ? Je dois continuer ?

Michaela blêmit.

— Seigneur... Il sait ?
— Oh oui, il sait, et Loren et moi aussi.
— Venez, je vais vous expliquer...
— Inutile, nous en savons suffisamment, Hank a entendu votre discussion avec Dorothy. Il n'en avait pas l'intention, il passait simplement entre la Clinique et le Télégraphe, la fenêtre était entrouverte et voilà...

Michaela ferma les yeux et soupira.

— Mon Dieu...
— Oh, vous pouvez L'implorer, Il ne vous aidera pas à arranger ce bazar !

La jeune femme se mordit la lèvre inférieure et jeta un coup d'oeil vers le Saloon.

— Où est-il ?
— Pas en ville, répondit Jake. Il est parti relever ses pièges dans la forêt, mais...

Jake grimaça aussitôt quand un cheval jaillit du bois et traversa le pont en direction de la ville ; c'était Hank et il arrêta sa monture devant le Saloon.

— Il est tout à vous, dit alors le Maire. Je serais dans votre cabinet, à attendre de venir ramasser votre cœur brisé...

Michaela serra les mâchoires et observa l'homme disparaître dans le cabinet médical ; elle inspira ensuite et jeta un coup d'oeil de l'autre côté de la rue, vers Hank. Rassemblant son courage, elle traversa et se planta derrière le barman. Il l'"ignora et quand elle se racla la gorge, il soupira. Il lui jeta un regard puis retourna fouiller dans ses sacoches.

— Je vois... souffla la jeune femme. Vous allez donc m'ignore jusqu'à dimanche ?
— Probablement.
— Pourquoi ? Parce que je ne vous ai pas sauté au cou en hurlant "oui" ?

Le ton était un peu sarcastique et Hank se raidit un instant.

— Hank, pour l'amour du Ciel ! reprit Michaela en posant une main sur son bras. Vous savez que je...
— Que quoi, Mike ? la coupa-t-il. Que vous m'aimez ? Oui, je le sais, cependant, je sais aussi que Strauss et Lewis, cet amoureux du passé dont vous parlez depuis votre arrivée ici ! Il était mort depuis dix ans et vous n'avez même pas jugé bon de m'en parler !

Michaela fit un pas en arrière, surprise.

— Laissez-moi, dit Hank. Je ne veux pas vous revoir avant que vous n'ayez réglé ce bordel et choisi entre moi et lui vous voulez épouser !
— Qu-... Non ! Hank, non, il n'y a aucun choix à faire, je...

Mais l'homme lui tourna le dos et disparut dans le Saloon ; les portes battirent l'air après lui un moment avant de s'immobiliser, fermées. Pâle, Michaela baissa le nez et, quand elle sentit une présence dans son dos, elle leva les yeux vers Jake. Il passa un bras autour de ses épaules et l'entraina dans la Clinique où il lui mit de force une tasse de thé entre les mains. Quand elle but une gorgée, elle sentit le goût de l'alcool et Jake la fit ensuite asseoir.

.

Blessée par la réaction de Hank, Michaela décida, dès le lendemain, de confronter ce fantôme revenu de son passé. Elle savait que David allait repartir avec la diligence, donc c'était son unique chance de pouvoir lui parler.
En ce samedi matin, alors qu'elle se dirigeait vers la Clinique, elle remarqua l'objet de ses pensées assis sur un banc devant la boutique de Loren. Il n'était pas neuf heures du matin mais la ville était déjà en effervescence et personne ne semblait remarquer cet étranger assis là à observer les environs.
Inspirant, Michaela prit son courage à deux mains et traversa la place, faisant mine de se diriger vers l'épicerie. Ce n'était pas son rôle de parler en premier à un homme et, avec soulagement, il décida de venir à elle en premier.

— Bonjour, docteur Quinn ! la héla-t-il alors qu'elle prenait pied sous le porche.
— Oh, bonjour à vous... David, répondit la jeune femme.

Aussitôt, l'homme devint blême et regarda autour d'eux.

— Je pense que vous me prenez pour quelqu'un d'aut-... commença-t-il.
— Non, le coupa Michaela, les sourcils froncés. Vous pensiez réellement que je ne vous reconnaîtrais pas ?

Elle jeta un coup d'oeil alentours et remarqua Dororthy qui les observait depuis l'intérieur de l'épicerie. Elle s'assit alors rapidement près de David, le faisant reculer sur le bac.

— Pourquoi ? demanda-t-elle. Pourquoi ne jamais m'avoir dit que vous étiez vivant ! Vous m'avez laissé croire que vous étiez mort pendant des années !

L'homme déporta son regard au loin et serra sa main sur le pommeau de sa canne.

— Parce qu'il l'est, ré"pondit-il.

Il se tourna ensuite vers elle.

— David Lewis est mort à la guerre, docteur Quinn, et cela ne doit pas changer ! A présent, je suis Andrew Strauss, je suis peintre et je traverse les Etats-Unis d'amerique pour capturer la splendeur des paysages de cette contrée sauvage. C'est tout.

Michaela détourna la tête, mâchoires serrées.

— La diligence sera là dans une minute, dit-elle. Vous alliez vraiment quitter Colorado Springs sans rien me dire ?
— Oui.
— Pourquoi ?
— Parce que vous êtes heureuse, Michaela. Vous avez une famille, des amis, une vie...

Michaela soupira.

— Vous n'êtes pas venu pour les paysages, n'est-ce pas ?
— Pas tout à fait, en effet. J'ai réussi à découvrir, via une servante de la maison Quinn, que vous aviez quitté Boston quelques années en arrière, pour venir vivre ici et devenir docteur. Cela n'a pas bien été compliqué, après cela, de vous localiser, la seule et unique femme médecin de cette région... La plus grosse surprise a été de découvrir que vous étiez plutôt bien installée ici, avec vos trois enfants, un tas d'amis et votre propre Clinique...
— Mes enfants sont adoptés...
— Oui, Sully me l'a expliqué...

Un silence s'installa alors et David fit brusquement face à Michaela en lui prenant une main. Elle se figea et regarda rapidement autour d'elle, mais personne ne les regardait ; cependant, elle retira sa main et David baissa le nez.

— Je n'ai jamais cessé de penser à vous, Michaela, avoua-t-il. Deux mois après mon départ pour la ligne de front, mon unité a été massacrée par l'ennemi, tous mes compagnons on été tués en une seule fois et j'ai été gravement blessé. J'ai survécu, j'ignore comment, mais j'ai passé plusieurs mois dans un hôpital militaire après qu'une balle m'ai arraché une partie du visage. Les docteurs n'ont pas été capables de sauver mon oeil. J'ai aussi pris une balle dans la hanche droite et maintenant, je ne suis rien de plus qu'un infirme, têtu et boiteux, qui peint parce qu'il ne peut rien faire d'autre pour vivre.

Michaela pinça les lèvres.

— Dix ans... souffla-t-elle. Bon sang, David, vous m'avez laissé croire pendant dix ans que vous étiez mort ! Si vous étiez revenu à Boston, je vous aurai épousé, peu importe vos blessures ! Je suis médecin, j'aurais pris soin de vous et...

David secoua la tête.

— J'avais bien trop honte pour rentrer à la maison... répondit-il. J'étais le seul survivant de mon unité et bien que j'aie récupéré ma vitalité avec les mois, je demeurais diminué, incapable de travailler, d'avoir des enfants ou de prendre soin d'une épouse...
— Est-ce que vos savent que vous êtes vivant ?
— Non. Quand... Quand j'ai été enfin capable de remarcher par moi-même, j'ai demandé à rentrer à la maison et ils m'ont mis dans un convoi sanitaire avec des centaines d'autres soldats blessés. Le train m'a débarqué à Boston mais quand je me suis présenté au bureau des affaires militaires pour me faire enregistrer comme vétéran, ils m'ont dit qu'ils avaient une note comme quoi j'étais mort et qu'ils avaient averti mes parents. Choqué, je me suis rué chez moi et j'ai découvrant, qu'en effet, ils avaient enterré leur fils...
— Comment l'avez-vous su ?
— J'ai posé la question au majordome. Ce n'était pas le même qu'à l'époque, donc il ne m'a pas reconnu ; quand il m'a dit que le fils des Lewis avait été enterré six mois plus tôt, mon cœur a loupé un battement et je me suis excusé avant de partir. Plus tard, j'ai découvert que le corps que l'armée avait restitué à mes parents était celui de l'un de mes compagnons...
 — Andrew Strauss... répondit Michaela. Comment est-ce possible ?
— Le plus simplement du monde. Une nuit, Andrew était frigorifié et je lui ai donné mon manteau... avec mon nom brodé dessus. Le lendemain, l'ennemi nous roulait dessus et tuait tout le monde... Cela m'a pris une ou deux semaines pour réaliser que David Lewis était mort et enterré, alors j'ai décidé de prendre le nom d'Andrew.

David n'ajouta rien et Michaela soupira.

— Pourquoi êtes-vous ici ? demanda-t-elle alors.
— Pour vous. Je vous l'ai dit, je n'ai jamais cessé de penser à vous, de vous aimer, mais je n'ai jamais eu le courage de vous retrouver avant aujourd'hui... et c'est trop tard. Quand j'ai demandé après vous chez vous, prétendant que j'étais un médecin en recherche d'assitant, votre mère m'a dit que vous aviez déménagé, dans le Colorado, où ils cherchaient un médecin. Au début, je me suis dit que vous deviez être bien misérable là-bas, au milieu de nulle-part, et que me revoir, découvrir que j'étais vivant, vous aurait poussée à me suivre jusqu'à Boston, nous aurions repris notre vie quand elle s'est arrêtée, et... Puis je suis arrivé dans cette ville et j'ai vu cette Clinique, et j'ai découvert que vous étiez la chose la plus importante de cette petit ville... Quand j'ai demandé à Monsieur Sully de me parler de vous, il m'a dit que les premières semaines après votre arrivée ici ont été compliquée, mais à présent, vous l'atout majeur de la région ; c'est là que j'ai compris que vous ne repartiriez jamais avec moi et que j'ai décidé de ne rien vous dire.
— Toute ma vie est ici, désormais, répondit Michaela. Mes enfants, ma Clinique, mes patients... Certains n'avaient pas vu de médecin depuis des décennies avant que je n'arrive et, aujourd'hui, je vais les voir toutes les semaines ! Je ne partirais pas, David, je suis désolée, mais même si cela a été difficile au début, aujourd'hui, je ne quitterai cette ville pour rien au monde !

David hocha lentement la tête.

— Et si je restais ? demanda-t-il. nous pourrions être à nouveau ensemble, je prendrais soin des enfants et de la maison pendant que vous travaillez...

Michaela se mordit la lèvre et secoua la tête.

— Je suis désolée, David, mais je suis fiancée et...
— Fiancée ? Monsieur Sully ne m'en a rien dit... En fait, il ne m'a pas dit grand chose sur votre personnelle, sinon qu'il vous louait sa cabane...
— Ecoutez, quand bien même je sois très contente de savoir que vous êtes en vie, et aussi en colère, ma vie a beaucoup trop changé comparé à l'époque où nous étions promis l'un à l'autre. J'ai dix ans de plus, désormais, et vous ne comprendriez pas la moitié de ce que je fais ici... Certaines de mes actions nécessitent d'outrepasser les lois dans le but de sauver des vies ; parfois je dois faire la paix avec ceux que les blancs appellent "l'ennemy"... La moitié de mes remèdes sont basés sur la médecine des indiens, les plantes, les épices... Je ne peux pas retourner à Boston et vous ne pourrez jamais vivre ici, surtout pas à une telle infirmité.
— Je comprends. Je crois.

David se leva alors et Michaela l'observa. Quand il se pencha pour l'embrasser sur la joue, elle esquissa un sourire et il recula d'un pas.

— Pouvons-nous au moins rester amis ? demanda-t-il. Promis, je ne resterais pas silencieux encore dix ans !

Michaela rigola puis se leva à son tour en hochant la tête. La diligence fut alors annoncée par des enfants courant devant elle, et un nuage de poussière apparut à l'entrée de la ville. L'un des gamins se jeta sur la cloche pour avertir les gens avant de partir en courant, écroulé de rire. Une seconde plus tard, l'attelage s'arrêtait devant la boutique de Loren.

— Où allez-vous ? demanda Michaela alors que David prenait son sac.
— Denver. J'y loue une chambre ; je vais y rester quelques jours puis je prendrais un train pour quelque part. Si vous voulez, je peux vous envoyer une carte postale de toutes les villes où je passerai ?
— Et je les recevrai avec grand plaisir, ainsi je pourrais apprendre toute la géographie de notre pays à mes enfants. Merci, David.
— Appelez-moi Andrew.

Michaela acquiesça et l'homme s'éloigna. Il monta dans la diligence et la jeune femme soupira. Dorothy apparut soudain à ses côtés et lui prit le bras.

— A présent, dit-elle doucement. Allez voir Hank et sautez-lui au cou et hurlez "oui" au Ciel !

Michaela renifla.

— Bon sang, il a parlé à Loren, n'est-ce pas ?

Dorothy sourit doucement puis regarda vers le Saloon et Michaela soupira.

— Allons-y, donc... dit-elle en inspirant.
— Bonne chance.

.

Michaela traversa la rue, décidée, et entra dans le Saloon sans même ralentir. Elle s'arrêta à l'entrée en remarquant une des filles de Hank qui passait le balai, et elle lui fit signe d'approcher.

— Est-il là ? demanda-t-elle.
— Oui, mais il est en colère après vous...
— Je sais. Je peux ?
— Je ne sais pas, docteur Mike...
— S'il vous plaît, Melissa, vous me connaissez, non ?
— Oui, mais... Oh bon sang, allez-y ! Il est dans l'arrière-boutique.

Michaela sourit puis traversa la grande salle et entendit des bruits de bouteilles quelque part. Elle s'approcha de la porte d'un vaste cellier où Hank gardait ses alcools ; l'attitude de son ami changea légèrement, mais il demeura dox à elle, continuant à ranger ses bouteilles. Cependant, quand il pivota pour ramasser une caisse de bouteilles vides, Michaela posa le pied dessus et l'homme grogna.

— Je vous avais dit de me laisser tranquille, dit-il.
— Il vient de partir, répondit-elle. Il est parti, et je suis restée. Ecoutez, cela me blesse autant que vous que vous ayez pu avoir le culot de croire que...

Elle ne termina pas sa phrase ; Hank lui tourna le dos mais elle ne fut pas du même avis et lui arracha la bouteille des mains. Sa réaction fut immédiate, il lui face, en colère, et Michaela fit un pas en arrière, s'adossant au mur.

— Cet homme est revenu d'entre les morts pour vous ! dit-il, furieux.
— Et il y restera, Hank ! répliqua la jeune femme. Je vous en prie, ne faites pas ça, je vous en supplie ! Ne réduisez pas à néant tous ces efforts que vous avez faits pour me plaire ! Il était... Il était une partie de ma vie, oui, mais seulement six mois avant que la guerre ne me le prenne ! J'ai fait mon deuil il y a bien longtemps ! Hank, s'il vous plaît, vous savez qu'il n'y a que vous...
— Comment ? Comment suis-je censé vous croire, Mike ! répondit le barman vivement. Comment je peux être sûr qu'aucun autre blanc-bec coincé va se pointer un jour et se révéler être un amoureux de votre adolescence ?
— Parce que... Parce qu'il n'y aucun autre "blanc-bec coincé"! répondit la jeune femme.

Elle leva les mains et les posa contre son visage en soupirant.

— Je vous en prie, David a été le seul homme dans ma vie à ce moment-là, je... Les filles comme moi n'étaient pas autorisées à socialiser d'elles-mêmes, et encore moins avec les garçons. De plus, j'ai travaillé tellement dur pendant mes jeunes années pour devenir qui je suis maintenant... Je n'aurais même pas eu le temps de fréquenter un homme. Que voulez-vous de moi, que je vous jures que...
— Ne jurez pas, Mike, jamais.
— Vous n'allez même pas à l'église...
— Quand bien même.

Hank pivota alors mais Michaela lui saisit le bras et le ramena face à elle. Il l'observa, soupira, puis l'enveloppa dans ses bras et elle soupira contre son torse.

— Je suis désolée... dit-elle. Je suis terrorisée par ce futur que vous m'offrez, par cette vie que le mariage va m'a m'apporter, par les sacrifices que je vais devoir faire pour que notre relation dure le plus longtemps possible...

Elle recula d'un pas et il repoussa une mèche de cheveux derrière son oreiller en posant son front contre le sien. Il se redressa ensuite et l'embrassa une longue seconde.

— Vous avez jusqu'à demain pour me donner une réponse, dit-il. Prenez votre temps.

Michaela déglutit puis se redressa.

— Vous le voulez toujours ? demanda-t-elle.
— De quoi ?
— M'épouser ?

Le barman se figea.

— Hank Lawson, dit alors la jeune femme. Voulez-vous m'épouser ?

L'homme eut un hoquet puis il la saisit entre ses bras et elle se mit aussitôt à pleurer tout en riant. Ses jambes l'abandonnèrent soudain, les précipitant tous les deux sur le dos, morts de rire.

— Oui ! Oui, bien sûr que je veux vous épouser ! répondit Hank en plongeant son visage dans le cou de sa compagne.

Les sanglots de celle-ci alertèrent rapidement les filles de Hank et elles jaillirent dans le cellier, alarmées ; Jake apparut à son tour et ils s'empilèrent tous dans la porte. Hank se releva ensuite et aida Michaela à se remettre sur ses pieds.

— Puis-je ? demanda-t-il.
— Bien sûr.

Jake haussa un sourcil.

— Enfin ! s'exclama-t-il alors. Vous allez enfin vous marier !
— Oui ! s'exclama Hank. Cela aura pris du temps, mais elle a enfin dit "oui"!

Aussitôt, les filles se mirent à applaudir et à féliciter le couple ; saisissant Michaela par les bras, elle la traînèrent dans le Saloon et Melissa se glissa derrière le bar pour sortir une bouteille de Cherry.

— Je suis content pour toi, mon vieux, dit Jake. Ça en a valu la peine, j'espère.
— Je l'espère aussi. Elle n'est pas comme les autres femmes d'ici, elle est unique ! répondit Hank avec un grand sourire. Je vais épouser l'unique femme médecin de toute le Colorado, Jake, moi, un pauvre petit barman qui ne sait même pas lire !

Les deux hommes se mirent à rire puis ils rejoignirent les femmes et Hank chassa Melissa de derrière le bar pour ouvrir une bouteille de son meilleur whisky.



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