Poupée russe
Au tout début, il y a la première couche. La première poupée. Celle que chacun voit.
La surface nous présente quelqu'un de tout à fait normal, tout du moins, à première vue.
Certains sont persuadés qu'il est inutile d'aller voir plus loin. La première poupée, nous montre déjà suffisamment de chose, pour s'embêter à s'intéresser ce qu'on pourrait trouver dessous.
Ensuite, il y a la deuxième couche. La deuxième poupée. Nous y trouvons toutes les beautés, les couleurs, la personnalité. Celle qui dirige la première poupée.
Même si elle est un peu caché, elle n'est pas difficile à trouver. Pour ce faire, les moyens sont légions. Sympathiser, s'intéresser, connaitre, confier...
Il suffit d'une seule fois pour comprendre que l'on ne peut faire l'un sans l'autre.
La troisième couche est la plus discrète. Peut-être l'une des plus secrètes. La plus sombre des poupées.
Les peurs, les craintes, les douleurs, les erreurs...
Que d'efforts pour l'apercevoir !
Mais ne mettons pas tout sur le dos des autres. Le labeur doit venir de tous.
Que d'efforts pour être vu !
Toutefois, est-elle réellement dissimulé ? La confiance, la bienveillance, peuvent dévoiler bien des choses, lorsqu'elles sont enfouis.
La quatrième couche, la quatrième poupée.
Le cœur, la lumière qui éclaire tout le reste.
On ne la voit pas toujours, mais elle est bien là. Quand on la regarde en face, et on est éblouis. Puis, on regarde les autres poupées. On laisse de côtés nos quelques préjugés, nos faux jugements. On se rend compte que la première poupée n'est pas si normale. On apprécie les beautés et les couleurs, de la deuxième poupée. On comprend les ombres de la troisième poupée.
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