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Naufrage

Tout d'abord, il n'y avait rien. Seulement le vide, le néant.

Puis, venu de nulle part, des sons se firent entendre. Il n'arrivait pas tout de suite à reconnaitre ce qu'il était en train d'entendre. Tout était flou.

Les bruits se firent de plus en plus fort, jusqu'à former un brouhaha incessant.

L'homme aurait bien aimé voir ce qu'il se passe autour de lui, pour pouvoir mettre des mots et des couleurs sur ces sons.

Mais il n'y avait que le noir, le néant, l'infini.

Il était incapable de bouger.

Soudainement, un moment de perspicacité lui revint. Il n'avait qu'à ouvrir les yeux.

Tout était flou, et très lumineux. L'homme voyait des formes et des couleurs bouger tout autour de lui. Il n'arrivait pas à discerner tout ce qui l'entourait. Puis enfin, les détails apparurent. Les courbes devinrent plus faciles à dessiner.

L'homme était allongé. Il voyait des pieds marcher tout autour de lui.

Après un énorme effort qui lui couta un long râle, il réussit à s'assoir.

L'homme se trouvait dans la rue. Assis sur un trottoir, il observait, ahurit, les passants, marcher tout autour de lui, l'évitant, ne lui accordant qu'un tout petit regard.

Il était dans une grande ville.

Les immeubles grimpaient si haut...

Le jeune homme se sentait oppressé, par tout ce monde, et ces immeubles tellement imposants...

Il avait la tête qui tourne. Il ne savait pas où il se trouvait, ni même... Qui il était.

Aucun souvenir n'arrivait dans son esprit.

Tremblant, il essaya de se lever. Mais pour aller où ?

L'homme avait mal partout. Il se regarda un instant. Il portait des vêtements simples. Ses mains étaient sales.

Qu'en était-il de son visage ?

Il n'osait même pas le toucher.

L'homme marchait maladroitement, dans une direction, sans même savoir pourquoi il y allait, ni même ce qu'il y trouverait. Mais il voulait y aller. Pour une raison qu'il ignorait, il avait choisi la droite.

Il trébuchait et manquait de tomber tout les deux mètres.

Comment se fait-il qu'il ne se souvienne de rien ?

Ses quelques pas l'amenèrent à une odeur alléchante. Il se rendit compte qu'il avait faim.

Il était arrivé devant un petit bâtiment, sur lequel, il réussit, tant bien que mal, à lire le mot restaurant.

Après s'être prit la porte vitré, dans le visage, attirant les rires de quelques passants, il poussa la porte.

L'odeur était encore plus forte ici.

Il s'installa à une table. L'homme n'eut pas à attendre bien longtemps avant qu'un serveur lui apporte une carte.

Le jeune homme aurait voulu lui parler, lui poser une question, mais rien ne lui venait. Aucun mot ne sortait de sa bouche.

Que se passait-il ?

Il tentait de réfléchir, mais rien ne lui venait. Son esprit restait vide. Comment était-il arrivé là ? Comment se fait-il qu'il n'ait aucun souvenir de lui-même ? Il ne sait rien de sa propre personne !

Un éclair lui traversa l'esprit. Il avait peut-être quelque chose dans ses vêtements. Un petit quelque chose qui pourrait l'aider à lui rappeler un souvenir.

Il ne trouva qu'un morceau de papier. Il pourrait peut-être lui donner les révélations qu'il attendait !

Après l'avoir déplié, l'homme trouva effectivement un court texte. Malheureusement, il n'arriva pas à le déchiffrer.

Il eu beau se concentrer, il n'arrivait pas à reconnaitre les symboles gravés sur le morceau de papier.

Après avoir passé quelques minutes dessus, il devina que le message était certainement écrit à l'envers. Il lui fallait donc un miroir.

L'homme se leva, pour se diriger vers les toilettes.

En route, il ne put s'empêcher d'éprouver un certain sentiment de honte. Pourquoi avait-il mit autant de temps à découvrir que le message était écrit à l'envers ?

Il avait hâte de retrouver toute sa mémoire.

Devant le miroir, il se regarda un instant. Il n'était certes, pas très beau à voir.

Son visage était recouvert de suie, et quelques griffures lui entravaient le visage.

L'homme ne voulu pas s'y attarder plus longtemps, et installa le message devant le miroir.

Il eut du mal à le lire, mais parvint finalement au bout de la phrase.

"Peu importe ce que tu es".

Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ?

Ca n'avait aucun sens !

Il retourna dans la salle, pensif. Où est-ce que ce message allait le mener ? Il ne savait même pas ce qu'il voulait dire, ni même où est-ce qu'il devait l'emmener.


Une lumière surgit dans son crâne. Après une seconde très douloureuse, l'homme se sentit apaisé, très bien.

Une image lui vint en tête. Il voyait la mer, la plage, les vagues... Devant lui, une silhouette, très floue, qui se rapprochait de lui.

C'était une femme. Elle devint de plus en plus nette. Au moment où l'homme allait apercevoir son visage, tout s'éteint.



Il n'y avait rien. Seulement le vide, le néant.

Puis, venu de nulle part, des bruits se firent entendre.

Il n'arrivait pas tout de suite à reconnaitre ce qu'il était en train d'entendre. On aurait dit des bruits de pas.

Mais il ne voyait rien. Comment cela se faisait ?

Il voulait vaincre ce néant.

Mais comment ?

L'homme prit une grande inspiration, puis... Ouvrit les yeux.

Des tas de pieds marchaient autour de lui.

Douloureusement, il s'assied, avant de regarder ce qu'il y avait tout autour de lui.

Il ne voyait que des gratte-ciels, si haut, si oppressant...

Et tout autour de lui, des gens, marchaient. Ils étaient pressés. Ils ne prenaient pas le temps de lui jeter un regard.

Il ne savait pas où il se trouvait. Et à bien y réfléchir... Il ne savait même pas qui il était. Il n'avait pas la moindre idée de son nom, ni de la forme de son visage, ou de la couleur de ses yeux.

L'homme se leva maladroitement.

Il essayait tant bien que mal de marcher, dans une direction inconnu.

Pour une raison qu'il ignorait, il avait choisi la gauche.

Ses pas, trébuchant, l'emmenait vers des sons agréables à écouter. Il mit un moment avant de deviner d'où cela pouvait venir.

Dans une petite boutique, dans lequel des tas d'instruments étaient exposés, une jeune femme jouait du piano.

La porte, étant grande ouverte, invita l'homme à rentrer. Il passa le seuil, puis écouta la jeune femme.

Il s'installa quelques instants sur un fauteuil.

Un flash vint à lui. Il voyait la mer, la plage, le sable. Et devant lui, une silhouette, qui se rapprochait de plus en plus de lui.

Au moment où l'homme allait apercevoir avec plus de discernement la personne face à lui, tout redevint noir, et le néant s'offrait à lui.


Tout était noir. Il n'y avait que le néant, le vide, autour de lui.

Il entendant du bruit. C'était agréable. Il aurait aimé savoir ce que c'est, mais tout était si sombre...

Que devait-il faire pour que le néant s'évapore ?

Soudain, une révélation. Il n'avait qu'à... Ouvrir les yeux.

Il se trouvait sur un petit chemin de terre.

L'homme se releva, douloureusement.

Maladroit sur ses deux jambes, l'homme observait tout autour de lui.

Ce petit chemin de terre était entouré par les champs. Il entendait le blé dans le vent, et les feuilles s'envoler.

Il ne savait pas où il se trouvait... Et en y repensant, il ne savait même pas qui il était. Il ne savait pas se souvenir de son propre nom, ni de son propre visage, du son de sa voix, ou de la couleur de ses yeux.

Sa respiration devint un peu plus forte.

Puis, il ferma les yeux quelques instants.

Il se laissait aller au gré du vent, et des sons apaisants.


Peu importe qui il était. A ce moment-là, il voulait juste profiter du son du vent.

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