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Le lac

Une nuit d'orage, dans un vieux manoir, un vieil oncle rassembla quelques oreilles curieuses.

-Commencer cette histoire par "Il était une fois" serait faux. Il serait trois fois serait ainsi plus correct. Il était, la première fois, un jeune homme, qui comme à son habitude, promenait son bon vieux chien auprès d'un large lac. Il n'était pas rare d'y croiser toutes les couleurs et toutes les formes d'oiseaux possibles. Le petit moineau allait taquiner le grand cygne. De temps à autres, on croisait même quelques perruches, héritage envolé d'un comte ou autres ducs extravagants, voulant s'approprié tout un arc-en-ciel d'oiseaux exotiques. Vous vous douterez donc que ce lac, bien que souvent décrit pour sa paisibilité, regorgeait en réalité de tout un tas de cris, de sifflements et hululements que l'on attribuent à ces animaux. Pourtant ce jour-là, tout le monde s'était tu. On pouvait entendre le pêcheur à la ligne, lancer sa canne, et écouter la petit brise souffler sur les hautes herbes. Ce détail aurait pu être anecdotique, pour ne pas dire insignifiant. Pourtant ce jour-là, le garçon comprit rapidement ce qui avait fait taire le voisinage.

-Et qu'est-ce que c'était ?

-Au moment même où il se fit la réflexion d'un si grand calme, une forme apparut au milieu du lac. Aux premiers abords, la forme était flou, comme si elle était couverte d'un épais brouillard. Mais petit à petit, la forme devin nette. On pouvait apercevoir le corps d'un homme, la moitié du corps rentré dans le bassin. Le garçon ne pouvait voir que son buste, et sa tête.

-Et à quoi il ressemblait ?

-Là était alors le plus surprenant ! Sa tête était loin d'être humaine ! Son visage était recouvert de poils, et le jeune homme pouvait apercevoir deux petites dents sortir de sa bouche. Quant à son nez, il était si gros, qu'on aurait dit un groin. A ce moment-là, il n'y avait pas de doutes, l'homme avait la tête d'un sanglier.

-Comment il a réagit ?

-Effrayé par cette découverte, il est rentré chez lui en courant. Il est passé par le bar, où il a raconté sa mésaventure. Personne ne l'avait cru, vous vous en doutez bien. Malgré les insistances, il ne s'est attiré que les rires et les moqueries.

La petite assemblée s'était tue.

-La deuxième fois, le garçon se trouvait près du vieux moulin de mon village. Ca c'est passé deux mois après la ballade au lac. Il devait y retrouver un vieil ami, qu'il connaissait depuis les bancs de l'école. Bien que le vieux moulin ne servait plus, il continuait inlassablement de tourner au gré du vent. Les compères observaient un majestueux cerf qui venait régulièrement manger dans le coin. Il était beau et grand. Jamais cet animal ne s'était autant approché d'eux. Il buvait dans un abreuvoir qui avait été placé ici à l'époque où le moulin servait encore, pour les chevaux. Puis, sans prévenir, le cerf est partit en courant. Comme s'il voulait fuir quelque chose. Les deux amis sont alors montés dans le moulin, pour pouvoir observer le paysage à travers la petite fenêtre qui y était percé. Comme c'était beau ! Je pourrais vous le décrire pendant des heures ! Entre les champs, la forêt, le lac...

-Et le jeune homme l'a revu ?

-Exactement. Les deux l'ont vus. Il se tenait juste en bas du moulin, et semblait les regarder. Il avait toujours cet étrange brouillard qui le suivait partout. Je ne vous raconte pas la peur qu'ils ont eu alors ! Ils sont restés pétrifié pendant une bonne vingtaine de minute avant de le voir partir. Ils sont redescendu et ne l'ont plus jamais revu. Au bar, les gens se remettaient à rire de leur témoignage. Ils ont de nouveau passer deux mois sans aucune nouvelle de cette créature.

-Et la troisième fois ?

-La troisième fois qu'ils l'ont vu fut très certainement la pire. Un enfant était porté disparu depuis le matin, et tout portait à croire qu'il s'était réfugié quelque part dans la forêt. Le village avait alors organisé une battue pour retrouver l'enfant. Avec son ami, le garçon avançait doucement dans la forêt, attentif aux moindres détails. Ils pensaient qu'il s'était réfugié dans les ruines d'une vieille maison. Ils voulaient alors aller vérifier. La bâtisse était rongé par la végétation, et les murs étaient à moitiés détruits. Un bruit derrière eux les a fait se retourner. Un petit renard apparaissait devant nous. Ils l'observaient un instant, se demandant comment expliquer une telle proximité. Le renard se redressa soudainement, avant de s'enfuir à toutes pattes.

-La créature était encore là ?

-Exactement. Elle se trouvait à l'intérieur de la maison, toujours dans ce mystérieux brouillard. Jamais ils n'avaient été aussi proche de lui. Son groin respirait bruyamment, son regard nous fixait. Ils ne savaient pas ce qu'il voulait, il restait debout, face à eux, sans bouger. Les deux amis hurlèrent. Le monstre se mit à hurler et grogner en même temps, sans pour autant bouger. Attirés par leurs cris, certains villageois arrivèrent, et virent, tout comme nous le monstre. Tous étaient alors incapable, bien malgré eux de bouger. Comme si une force invisible les retenaient là. Un coup de fusil se fit entendre. Quelqu'un avait tiré derrière le monstre, mais l'avait raté. Effrayé par ce bruit, l'homme-sanglier se décida à bouger. Il courut en direction du groupe d'hommes. Tous purent se décaler à temps, sauf notre homme qui était incapable de se décaler. Il restait immobile, regardant le monstre courir en sa direction. L'inévitable se produisit. L'homme fut renversé, piétiné par le monstre.

-Et après ?

-L'homme a été emmené à l'hôpital. Son dos était recouvert de blessures, de griffures, et de marques. Heureusement pour lui, il n'y avait rien de grave. Il apprit par la suite que l'enfant perdu était partit dans la forêt, attiré par un homme au visage de sanglier.

Plusieurs murmures s'échangèrent dans l'assemblée. Tous étaient fascinés par l'histoire du vieil oncle.

-Et il ne l'a plus jamais revu ?

-Plus jamais.

Tous restèrent silencieux, pendant un moment.



Plus tard, alors que tout le monde était couché, le vieil homme se regardait dans le miroir. Il observait les cicatrices qu'il avait dans le dos.

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