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5⚄

Précédemment :
Eren a réussi à trouver la clé. Grisha lui donne alors 3 nouveaux indices : Travail, Stagiaire, Coffre. 
Il est maintenant à l'hôpital liberté dans le bureau de son père.

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Projet RAH : real artificial human

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Je tourne et retourne le dossier dans tous les sens afin de découvrir le moindre indice laissé par mon père. Je ne remarque aucune trace écrite de sa main. J'éclaire alors la pochette beige avec la lampe de mon téléphone. Je discerne pour lors une inscription fluorescente :

C'est la fin, 
A toi de décider.

Un petit rire agacé s’échappe de mes lèvres. Il me demande de débusquer ce dossier -comme s'il avait prévu que tous ces événements arriveront-  puis de me débrouiller avec. La bonne blague. De toute façon peu importe ce que je ferai, il sera en désaccord avec mon choix alors où est l’intérêt de me conférer cette décision. Pour tout me mettre sur le dos si ça foire ? Il en est capable. Je soupire puis me décide à prendre connaissance du dossier. La première page indique pour la seconde fois une interdiction écrite en rouge. Je l'ignore et commence ma lecture. Les dix premières pages se concentrent sur la présentation du matériel à utiliser ainsi que de la durée de la réalisation de l'expérience. La onzième page m'indique à nouveau une interdiction qui cette fois-ci recouvre toute la page. Il est clair que je commence à avoir peur. Ces indications ne sont pas ici pour décorer. La prohibition de se rendre à cet étage et désormais ces inscriptions écrites d’un rouge menaçant. Je tourne la page, tremblotant légèrement de la main droite. Je plonge une nouvelle fois dans ma lecture. Cependant ces deux mots alignés côte à côte sur cette feuille blanche me stoppe rapidement : expériences humaines. Je découvre alors des schémas d'ADN, de chromosomes, de plusieurs cerveaux reliés par différentes fibres colorées . En dessous de ces illustrations, je lis la description suivante :

Le projet RAH, consistera à créer des humains génétiquement modifiés. Cette nouvelle race contribuera à des fins militaires, industriels ou bien personnels. Elle représentera une perfection à atteindre et sera un modèle à suivre par les citoyens. 
Variations individuelles : à définir selon les goûts du clients.

Je crois que je suis en plein cauchemar. C'est pas possible. C’est quoi ce bordel ? Des humains génétiquement modifiés ? Vont-ils se servirent d’embryons d’enfant pour réaliser leur expérience ? Et mon géniteur participe à cette….chose ? C'est pour ça que nous sommes en danger maintenant. Je peux paraître idiot mais pas assez pour savoir que des lois ont été promulguées sur les transformations embryonnaires.

Ingrédients nécessaires à leur création :

°Sang frais humain 
°allèles recherchés chez l'individu, 
°tissu de peau [....]

Du sang frais. Une grande terreur s'empare de moi. Je ne peux pas remettre ces dossiers à n'importe qui. Si quelqu’un de mal intentionné met la main sur ces dossiers un événement terrible se produira. Mais mes parents. Je referme brutalement la pochette beige et la pose sur le bureau. Je m'assoie sur le fauteuil et agrippe mes cheveux dans mes mains.

L'humanité contre mes parents.

C'est un dilemme injuste qu'on vient de m'imposer. Et pourtant je pense savoir quel choix je vais faire. L'humanité serait le choix le plus juste. C’est ce que font tous les héros, ils préfèrent sauver des milliards de vies plutôt que deux pauvres âmes. Un choix rationnel qui tient la route. Mais pourquoi devrai-je être le seul à souffrir ? Pourquoi, eux, devraient-ils périr à cause de ce projet stupide dont je n’ai que faire et pas ce maudit maître chanteur. J’aimerai jeter ces papiers de merde à la figure de mon paternel et lui aboyer dessus. C’est quoi cette merde ? Mes sentiments ont-ils le droit d’être pris dans cette équation impossible à résoudre ? Cette variable ne changera-t-elle pas l’issue de cette affaire ? Une boule de haine se forme dans le creux de ma gorge tandis qu'une rage monstrueuse commence à me consumer. Très bien. On pourra me reprocher le malheur du monde pendant des décennies j’en ai rien à faire. Je veux retrouver son sourire, cette chaleur, cette lumière qui m’accueille quand je rentre chez moi. Et cela au prix de milliards de vie. Égoïste. L’essence même de la nature humaine. Je me suis déjà soigné de cette maladie universelle qu’est la gentillesse. On reçoit souvent moins que ce qu’on donne. Je me lève, insère le dossier dans une autre pochette pour qu'il ne soit pas visible puis sors du bureau. Tante Faye m'attend derrière la porte.

- T'a fini tes petites.....tu es sur que tu vas bien ?

- Allons-y.

La sœur de Grisha observait son neveu d'un œil intrigué. Ce dernier qui avait une mine triste et si fatigué avant de passer le seuil de la porte venait de ressortir avec une expression terrifiante qui voulait sous entendre : je vais tous les tuer.

- J'aurais besoin de vous pour m'accompagner jusqu'à la sortie.

- Pas de soucis, sourit-elle, je t'emmène.

Le reste du trajet s'est passé dans un silence et une atmosphère pesante. Une tension invisible avait empêché Faye -qui d'habitude était bavarde- de communiquer avec Eren. Le visage fermé de l'adolescent indiquait clairement une hostilité à son égard, plus qu’à son égard, cette méfiance semblait se diriger au monde entier. Elle préféra donc ramener à l’entrée de l’hôpital sans dire un mot.
ーーー

J'ouvre la porte de ma chambre et dépose rapidement le dossier dans ma chambre que je ferme à clé.  

11h30.

Hors de question de manger à la cafétéria entouré du peuple du royaume Ackerman. Je m'étale de tout mon long sur mon fidèle meilleur ami -j’ai nommé mon lit- tout en faisant un petit tour sur Instagram : 

- À quand le prochain live ? 
- Ereli ça va on te vois plus ❤️💚 ? 
- J'aime trop tes dessins !

Je programme mon réveil pour 13h15 puis sors mes écouteurs avant de les mettre dans mes oreilles. J'active la première chanson que je vois et m'assoupis petit à petit avec cette mélodie.

ーーー

Le bruit du réveil me tire des bras de Morphée. Toujours épuisé, je regarde l'heure à laquelle mon bus est censé passer. J'entrouvre les yeux et vois difficilement l'horaire indiquée : 13h20. Je redirige mes yeux vers le haut de mon écran et vérifie l'heure qu'il est.

13h17

J'ouvre grandement les yeux avant de bondir de mon lit. Je descends rapidement les escaliers et saute les quatre dernières marches. J'attrape mon sac -que j'ai bien évidemment balancé en vrac en rentrant- puis enfile en catastrophe mes chaussures. Je prends mes clés, referme la porte, et cours jusqu'à mon arrêt de bus. Je peine à reprendre ma respiration lorsque le bruit du vieux moteur du bus ronronne au loin . Première chose que je remarque. Il est bondé. Bondé comme jamais il n'a été bondé sur cette horaire. Il est vrai que je n’ai jamais pris ce bus à cette heure-ci, partant toujours un peu plus tôt lorsque ma mère ne pouvait pas m’emmener. Est ce que je vais survivre ? L’hôpital, l’ascenseur et maintenant le bus blindé. Les malheurs semblent me tomber dessus les uns après les autres. Ma bonne étoile a sûrement cessé de scintiller pour moi. Le bus ouvre ses portes, je m’empresse de monter dans ce dernier et badge mon pass. Je devine que ma tête commence à faire des pirouettes à la vue du paysage trouble qui se trouve devant moi. Priorité absolue à ma nutrition dès que je rentre sinon je vais clamser et puis bon sang tout ce monde me file la nausée. J'essaie de me frayer un chemin parmi cette cohue tandis que le bus accélère sans crier gare. Sachant que je n'ai plus aucune force dans mes pauvres jambes, je tangue de tout mon poids avant de foncer sur quelqu'un qui vient actuellement de me sauver d'une honte mondiale. Je lève la tête afin de le/la remercier mais la découverte de mon héros du jour ne me réjouit pas des masses. Un Livai sauvage, en chair et en os. Le voici devant moi, à me regarder de haut comme si j’étais la merde la plus immonde ici présente dans ce véhicule. Eh bien, heureusement que je n'ai pas exprimé ma gratitude envers ce roi absolu.

- Oi, t'a fini de te coller à moi, ça me dégoute.

"C'est moi qui devrai être dégouté de t'avoir touché." Je lui balance cette phrase dans la gueule et, oh mon dieu. Eren calme toi. Tu n'as pas la force de t'énerver et puis mauvaise idée ses fanatiques sont partout. Je prends sur moi et me décale plus loin devant lui afin d’attraper une barre en hauteur. Ce chauffeur a une conduite si chaotique, faut arrêter de penser qu’on peut piloter comme un joueur de mario kart. C’est alors qu'après avoir dépassé le second arrêt, l’engin à six roues passe rapidement sur un dos d'âne avant d’atteindre un feu. Je ne manque pas de devenir immédiatement blanc comme un linge et de poser ma main devant ma bouche. La petite œuvre d'art peinte dans les toilettes de l'hôpital n'a donc pas suffit à mon organisme. Les pires conditions à mon mal être se sont réunies dans ce bus. Les gens, Livai, et les "secousses" d'un moyen de transport autre que mes jambes. Rappelez-moi de me lever plus tôt pour prendre mon vélo s’il vous plaît.
Merde. Je sens mes forces me lâcher. Est-ce que je vais vraiment m’écrouler ici ? J'essaie d'aggriper tant bien que mal la barre située au dessus de ma tête cependant ma main glisse au moment où le conducteur serre un virage sur sa droite. Toutes les personnes du bus se penchent alors dans ce sens. Ceux qui n'étaient tenus à aucun soutien se balancent du côté de Livai et moi. Le gentil rebord d’un siège vient rencontrer violemment ma hanche. Un bleu apparaîtra sur cette dernière, géniale. Des complaintes et des chuchotements se font entendre tandis que tout le monde se remet à sa position initiale tel des petites fourmis troublées dans leur travail. Plus que cinq stations à tenir ça doit-etre faisable ça hein ? Je suis vite découragé par la venue de vertiges qui semble marteler continuellement ma tête et engourdir davantage mes jambes. Je pense que l'une des pires sensation que vous puissiez ressentir lorsque vous avez le mal des transports, c'est cette impression que votre tête devient si lourde que le monde autour de vous devient étrangement tordu, étrangement lourd. Votre espace grimace et ce mal de crâne semble marteler votre tête à gros coup de marteau. Vient graduellement l'impression que vous allez rejeter tout ce qui se trouve à l'intérieur de votre estomac tant vous êtes nauséeux. Je ne vous raconte pas les voyages scolaires en car. Un parcours du démon ou mes cachets d'aspirine, bien que je les déteste, devait absolument m'accompagner. 

Je tangue légèrement vers Livai qui me rattrape de justesse. J'essaie alors de me remettre à ma place rapidement étant désormais face à lui. Son fier regard me dévisage. Sa main droite se tend vers moi et sans hésiter une seconde sur les retombés de mon action je le repousse violemment entraînant les complaintes des voisins de derrière. Le roi absolu me lance ce regard glacial tandis que le bus s’arrête enfin. Je décide de descendre immédiatement, ne supportant plus la présence de temps de monde. Je m'appuie sur le premier arbre que je vois, sans même regarder où je me trouve, la tête courbée, je regarde mes chaussures. Essayant de recentrer mon espace à cette vision, sans m’occuper des passants, des voitures, des cyclistes. J’arriverai en retard, une nouvelle fois.

****

Je place quelques mèches devant mes yeux et entre dans la salle de la 1ère-A Monsieur M me regarde quelques secondes puis poursuis ses explications sur une nouvelle notion. Je pars m'asseoir à ma place habituelle avant de sortir mon carnet de dessins et y esquisse quelques formes qui me viennent en tête. Toutes mes pensées inexprimées dans mon crayon transparaissent dans mes différents croquis. Des clés, un dossier, un pistolet, une personne cagoulée, de l'argent, du sang. Je m'arrête à la flaque de sang. Comme si mon cerveau venait de détecter quelque chose qu’il ne reconnaissait plus.

☀️😊☀️

Je sors du cours complètement lessivé. J’ai plus dessiné ce que je voulais que ce qui était demandé par le professeur. Je me dirige vers mon casier qui se trouve près des secondes portes principales puis ouvre ce dernier. Je trouve à l'intérieur de celui-ci un papier plié en quatre. Je l'ignore et attrape mes chaussures avant de claquer la porte de mon casier. Je sors rapidement de l'établissement et pose mes écouteurs dans mes oreilles tout en parcourant tranquillement la route menant vers les alentours d’un arrêt de bus. Un groupe d’éleves discutent en face de moi mais je ne leur prête pas grande attention et passe mon chemin qui me mènera enfin chez moi. Je sens soudainement une main se poser sur mon torse m'empêchant d'avancer plus. 

Je lance un regard noir au garçon devant moi puis dégage sa main pour le fixer droit dans les yeux.

- Il va falloir que tu apprennes à rester à ta place, commence un garçon qui semble être le leader de ce groupe

Une fille qui ressemble trait pour trait à Malty dans Tate no yuusha no nariagari, ajoute :

- Oui tu prends pour qui à traîner dans les pattes de Livai-sama !

Je laisse échapper un rire.

- Qu'est qui te fait marrer putain ! cria le leader en empoignant mon col

- Si votre prince ne vous prête pas d'attention, allez lui supplier ses faveurs, souris-je 

Je vois se rapprocher doucement plusieurs autres garçons qui sont sans doute des amis de ces deux écervelés atteint de Livaiocite.

- Ah c'est comme ça, chuchotai-je.

Je prends un caillou-craie présent à mes puis trace une ligne devant moi avant de poser mon sac de cours à terre.

- Comme je l'ai dit je ne suis pas d'humeur, dépasser cette ligne et vous mourrez.

Je vois quelques élèves se mettre à reculer. Je souris. Je reprends mon sac et le mets sur mon épaule avant de leur tourner le dos. J'entends alors un cri se rapprocher de moi. A vrai dire je m'attendais à ce genre d'attaque. Je pivote sur mon pied d'appui puis lui balance mon sac de toutes mes forces. Le sac lui est arrivé en pleine figure. Je cours alors vers lui puis lui enfonce mon poing dans son ventre. Il lâche un cri de douleur avant de tomber à terre. Il se met à tousser violemment, les larmes aux yeux.

- Me dis pas que tu vas pleurer, lui dis-je en m'agenouillant à son niveau.

Je lui agrippe le haut de ses cheveux pour le forcer à me regarder. Le jeune garçon à terre prend peur immédiatement lui qui déblatérait des salades sur ma pseudo place, la sienne semble être au sol. Je lui assène un second coup de pied au visage qui le fait gémir. 

- Ne reculez pas les gars allons y, rassure le leader.

Eren eut un cruel sourire. 

****

Je ne sais plus à quoi ressemble leur visage. Je les ai frappé, encore et encore tout en me satisfaisant du son que produisait leurs os quand j’en brisais un. J’ai succombé à cette démangeaison meurtrière qui ne voulait qu’une chose : se déverser sur la première personne qui me mettrait à bout. Je regarde mes poings désormais teintées d’un rouge vif et visqueux. La fille ? Elle s'est enfuie. Je ne sais pas où elle est allée. Elle a du partir dès que les choses commençaient à devenir trop sérieuses. C’est pourtant elle qui me reprocher de « traîner dans les pattes » de Livai. Je me relève difficilement tout m’essuyant la bouche qui reprend cette couleur pourpre. Je jette un œil perdu sur leurs corps inconscients qui gisent sur le sol bitumé et froid. Je devrai me sentir coupable d’avoir dévalé ma colère sur eux mais je ne ressens qu’un apaisement profond. Je les ai cogné sans aucune retenue. Cruellement. Par pure frustration. Je suis à bout de nerf, que ce soit pour la situation impossible dans laquelle je me trouve avec mes parents, ou le venin que me crache ces larbins lobotomisés par leurs règles de bienséance. Cette tension dans mes veines c’est enfin apaisé. Les seuls mots qui me parviennent sont « bien fait pour eux » « ils l’ont bien cherché » « j’espère qu’ils souffrent ». Je reprends mon sac et décide de marcher pour rentrer chez moi. Je me mouvois péniblement jusqu'à destination avant d'ouvrir la porte que je referme avant de me glisser contre celle-ci. J’attrape mes jambes dont quelques hématomes commencent à apparaître pour les rabattre jusqu'à ma tête.

J'ai mal.

J’ai l’impression de devenir fou dans cette solitude. J'aimerais que ma mère me soigne mais elle m’aurait sûrement engueuler pour être rentré dans cet état.
J'aimerais qu'elle soit là. Je me dois d'être fort, sinon je ne vais jamais réussir à récolter l'argent. Je ne sais même pas comment je vais réussir l'avoir d'ailleurs. Il faut que je me trouve un travail ou n’importe quel job quitte à ne plus aller en cours. Je me lève doucement, essayant de ne pas réveiller mes douleurs. Je fouille dans mes affaires pour prendre mon téléphone dont deux fissures sont apparues. Il faut que j'aille désinfecter tout ça, il est déjà dix-huit heures. Je monte une à une les marches des escaliers en traînant mon sac de cours derrière moi. Je me dirige vers la salle de bain et sors plusieurs bandages ainsi que du désinfectant et du coton. Je fixe mon reflet sur la vitre accrochée au mur blanc. Quelle mine affreuse. Ce visage me dégoûte. Ma lèvre inférieur est coupée. Je me lave les mains de même que mon visage, verse du désinfectant sur un morceau de coton puis l'applique sur mes plaies qui ont commencé à virer au bleu. Tout s'effectue dans le silence. Cela fait mal, me pique atrocement mais je n’ai pas la force de me plaindre. Enfin, j'enroule quelques bandages sur mes bras puis pose un pansement sur ma joue. Je range tout mon matériel et descends me chauffer un lait. Je prends plusieurs cookies, mets du nesquik dans mon bol puis patiente quelques minutes le temps que mon lait soit assez chaud. Je dépose le tout sur un plateau. Je me rends tranquillement -pour éviter de me faire mal- dans ma chambre.

Je place le plateau sur ma table de nuit et touille le chocolat tassé au fond du bol qui intensifie la couleur marronette du liquide. Je souffle délicatement sur le haut du lait, l'apporte à ma bouche et l'avale. La chaleur du breuvage se répand dans tout mon être. J'ai l'impression de ne pas avoir avaler de nourriture depuis un centenaire. 

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