Chapitre 4 : Photons
Dans un premier temps, BONSOIIIIIIIIR et bonne année 2018 à tous. Puisse le sort vous être favorable et béni soit le fruit. Blagues mises à part j'espère que cette année vous sourira et vous apportera tous ce à quoi vous inspirez, les solutions et les réponses. Notamment pour toutes ces personnes écrivant les terraink et histoires que je lis et qui vont mal, accrochez vous, un jour vous verrez le bout de tout ça. Sinon excusez moi de mon absence sur mes différentes histoires. Avec mon arrivée à la fac j'ai moins pris le temps d'écrire et plus de m'acclimater à la vie étudiante. "Enfin bye la prépa !" Du coup je reviens avec je l'espère plus de récits et surtout pour vous qui aime cette histoire encore merci de la suivre. Et surtout merci pour tous vos petits message dessus, je ne réponds tout le temps malheureusement veuillez m'en excuser mais cela reste toujours aussi touchant. Vous êtes adorables et me poussez à continuer même si je ne suis pas très présente. Merci et puissiez apprécier ce chapitre. Avec toute mon affection !
Bien à vous. Coeur, bisous.
PS : Et pour bien commencer l'année vous aurez remarqué que malheureusement j'ai toujours des problèmes pour passer du format Office à celui de Wattpad calé sur du Word apparemment. Sorry ! (image de début trouvée à cette adresse : https://www.tutsps.com/post/2017/12/27/photo-montage-bonne-annee-2018/ )
https://youtu.be/GZ9BHyXkUS4
« Drunk on a feeling,
i've been down the darkest alleys, to get to you,
i've been running through the time all for you,
i've been crying by demon's side, to live with you ;
your fingertips trace my skin to places i've never been, drunk on this feeling,
break down these walls et come on in,
here,
together, alone with stars and the sky,
i wanna feel the way that we did that last summer night,
the way that you showed me your love,
the way that i was drunk on this feeling. »
Seulement quelques semaines plus tard je suis revenu vivre, mon cancer et moi avec Damien dans notre appartement du centre de la capitale. J'ai réemménagé aussi vite que j'étais parti ; comme si rien n'était vraiment arrivé. Si seulement !
Des fois j'en rêve la nuit. D'un retour à la normal tel un film au scénario prévisible avec un « ils vécurent heureux, ensemble jusqu'à la fin de leurs jours ». Mais lorsque je me réveille un arrière goût me reste, est-ce un rêve, ... ou un cauchemar de savoir pertinemment que cela n'arrivera pas. Et au final que mon esprit le rejoue sans cesse. Tel un vinyle rayé sur le déclin dont il faudra bientôt accepter de se séparer. En suis-je réduit à cette comparaison. Si cela ne tenait qu'à moi j'oserai encore espérer. Mais c'est avec une facilité déconcertante que j'ai assimilé mon supposé futur. Mon destin telle un Œdipe, telle une Phèdre. Il n'y a qu'a voir ; moi parlant de synopsis ;tous ceux concernant des livres ou films sur le sujet du cancer. Ceux sont les seuls pour lesquelles les fins sont peu glorieuses, voir tragiques. Et où ces petites adolescentes vous diront qu'elles ont pleuré. Pour ma part je n'en ai lu ou vu aucun et je ne compte pas m'y mettre. La procuration ou l'identification à ces divertissements ne m'apporteront pas plus de soulagement que de préparations. Alors je laisse ça aux non concernés y prenant leur pieds dans ce pseudo voyeurisme émotionnel. Pour ma part je reste à mon cauchemar de guérison onirique.
Et finalement, je continue à poser un pied devant l'autre dans une application à maîtriser mes vertiges dans un couloir aux allures ondulées. Au détour de la chambre, notre chambre à coucher, je croise Damien mes habits sales de la veille dans les bras et une lueur bleue scintillante dans les yeux. Il semblait au comble du bonheur de voir ma présence de retour dans sa vie. Et au final étais-je heureux ? Oui, plus que jamais, cela n'étant pas plus étrange que j'aimais profondément Damien. Mais étais-je serein ?Non, et encore moins qu'auparavant. Qui c'est qu'elle genre de chose vais-je devenir avec ce monstre qui me gangrène un peu plus chaque jour ?
Qui sait combien de temps ils nous restent ?
Oui,combien de temps il me reste ?
Thomas, ça va ? Le jeune homme releva subitement la tête sortit de ses pensées surprit par le voix de Damien. Alors tu retrouves tes marques ? Bon j'ai changé quelques trucs depuis ton départ mais ce n'est pas grands choses, enfin je pense ! Je crois. Mais dis moi, ok, t'en fait pas on pourra changer !
Il était si adorable affichant son sourire des plus béas, presque nié, baignant dans la clareté qui inondait la pièce. Trop confiant en l'avenir, notre avenir ou encore insouciant. Il était enjoué, apaisé, rayonnant. C'était ça, rayonnant de sourires mielleux et suintant le bonheur et la joie. C'était ce Damien que j'allais finir par anéantir sans qu'il ne daigne s'en douter.
Ca va, répondit-il simplement d'une petite voix.
Son sourire s'effaça quelque peu un instant. Mais il reprit vite le dessus et s'approcha de moi me prenant par les épaules et venant me serrer dans ses bras, moi et mon petit corps fragile. Si fragile. Moi et lui enlacés l'un dans l'autre. Et comme par réflexe mes bras remontèrent jusqu'au milieu de son dos. Et avec les dernières forces que la chimio m'épargna mes doigts s'accrochèrent à son sweat. Et je me blottis dans son torse chaud et doux. Nous dans cette lumière éclatante. Nous c'est lui, moi et mes larmes de bonheur comme de détresse séchées par le bout ses doigts. C'est lui et moins unis. Mais au fond de la pièce baignée dans lumière se cache dans un coin sombre derrière la porte une ombre que je ne peux plus oublier. C'est lui, moi.
Et le cancer.
Ca faisait si longtemps que je voulais faire ça ! Damien retient Thomas contre lui le serrant de plus en plus fort jusqu'à l'étouffement. Tu m'as fait si peur, Thomas. Je t'aime tant.
Tu m'as manquer aussi.
J je t' t'aime Thomas. Tant, je je t'aime tant.
Da-damien tu pleures ?
T'occupes, profites. On ne sait pas combien il nous reste et je ne veux pas compter, juste agir !
Damien . . .
Je sais.
Il restèrent là, ainsi l'un dans l'autre pendant presque 20mn sans bouger avant que Damien ne se redresse endolorit et décroche Thomas de son tronc. Levant la tête du jeune homme, il essuya une dernière larme, fit un dernier sourire avant de se diriger vers la cuisine.
Presque instinctivement quoique encore un peu endormi Thomas suivit son ancien vis à vis avant de sentir une odeur de brûler venant de la pièce l'envahir.
Damien, ça, ça brûle non ? Il y a un truc qui brûle ! Damien !
Oui, je sais avec ce câlin j'avais totalement oublié ma tartiflette mais je pense que c'est mort.
Il ouvrit la porte du petit four d'où sortit une épaisse fumée noire cendrée et une odeur rance. La nuée sombre se propagea dans tout l'appartement avant d'atteindre le plafond. Et de déclencher le détecteur de carbone. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!
Oui effectivement c'est bien incinéré !
Putain ! Thomas, tu veux bien ouvrir la fenêtre pendant que je vais démonter ce truc qui me les casse, s'il te plaît.
Oui cria-t-il par automatisme !
Thomas partit en courant cherchant à tâtons aveuglé par le brouillard de cendres la seule fenêtre de la cuisine. Et pendant que son corps se perd dans la nuée son esprit se remit de nouveau à divaguer. « Au final pensa-t-il où que j'aille la mort me rappelle sa présence. Quoique je fasse, elle est là. » Il trouva la fenêtre après 5mn de bataille avec des ustensiles, deux chaises au sol et un coin de table dans la hanche. Il l'ouvrit en grand faisant un appel d'air. La fumée partit rapidement, s'engouffrant sans réserve faisant rentrer par le même biais l'air frais de l'extérieur. Thomas prit une grande respiration et écouta le bruit des pigeons sur les toits en regardant l'épais voile noir se disperser en tourbillons dans le vent. Tout ça lui paraissait si clairement, si vivant. Et trop organique pour ne pas être doué de volonté. « Si l'âme existe est-elle ainsi, telle une fumée, vais-je moi aussi me faire emporter et me mélanger avant de disparaître ? » Son introspection mélancolique fut interrompue par la suspension du bruit assourdissant de l'alarme.
Thomas se retourna pour découvrir un Damien au regard satisfait à l'autre bout de la cuisine, des piles au sol avec quelques fragments de plastique, un boîtier dans la main droite, un marteau dans la main gauche et le reste de ce qui devait être leur désormais ancien détecteur pendent au plafond. Il ne put réprimer un sourire sincère d'amusement à cette vue et laissa échapper un rire qu'il n'avait plus accueillit en lui depuis longtemps.
Etait-ce bien utile Damien Laguionie de détruire notre seul détecteur de fumée ?
C'est pas une babiole en plastique avec un haut parleur qui va me résister et encore moins m'emmerder. Mais de tout façon tu as l'air de bien t'amuser toi aussi. Brûler le repas et casser ce détecteur vaut bien moins que de te voir sourire de nouveau.
Tu t'es cassé à faire une tartiflette pour moi alors que tu tiens en horreur le fromage, je suis flatté d'ailleurs !
Oui, bien tu as vu ce que ça fait quand je commence à m'en approcher de trop prés. Damien jeta les restes du détecteur sur la table et rejoint son four pour en évaluer l'étendu des dégâts. Il s'agenouilla et une grimace se dépeignit sur son visage à la vue des traces de roussis incrustées dans les parois de métal du four. Je ne suis vraiment pas bon. Je devrais me cantonner au tacos saucisse.
Un tacos saucisse ça me va bien à moi, lança Thomas en s'approchant de son compagnon le prenant par les épaules, s'appuyant sur son dos.
Tu es adorable.
Je sais. C'est pour ça que tu m'aimes.
Absolument dit-il en se relevant d'un coup sentant Thomas glisser le long de son dos !! Allez je vais chercher des saucisses du coup à la supérette de Momo en bas, tu m'attends ici et je te donne une mission ultra spécial . . .
Attends ! Ne dis rien ! Nettoyer le four de tes conneries romantiques.
Et tu es fière de cette blague, répondit-il avec un sourire en coin ?
Tout à fait, riposta le jeune homme avec fierté !
Alors ta tumeur avance plus vite que prévu elle t'a déjà bousillé ton bon sens humoristique, mon pauvre. C'est nos lives qui vont en pâtir.
Très drôle, je suis plié. Et elle t'a contaminé, non ?! Ce serait le premier cas de cancer contagieux.
Ah ah, ouais. Et le pire c'est que tu restes fière de ça ! Je ne comprendrai jamais ce délire comme quoi tu es plus drôle que moi. Heureusement que les autres ne te connaissent pas comme je te connais. Ils se poseraient des questions, expliqua-t-il avec un rire mal dissimulé. Allez j'y vais je reviens dans 5mn, à toute !
A toute, répondit-il avec une pointe d'amusement.
Damien prit quelques pièces traînant dans le bol fourre-tout de l'entrée et se dirigea vers la porte en attrapant sa veste au passage sur le porte manteau qui tangua dangereusement. En déverrouillant la serrure il se retourna vers Thomas déjà en train de réunir une éponge et de quoi nettoyer. Il le regarda faire quelques secondes avec une moue attendrit et un grand soulagement de le voir de nouveau ici avec lui avant de lancer :
Je t'aime Thomas.
Il sursauta et se retourna comme surpris et son visage se radoucit en voyant la lueur d'espoir des yeux de Damien. Il lui sourit et avec une voix un peu tremblotante lui répondit :
Moi aussi, je t'aime, Terra.
Pffffff t'es con, allez à plus ! Récure bien Tho-mas, dit-il dans un grand sourire de vainqueur.
Il ouvrit la porte doucement et sortit en s'engouffrant dans le couloir la laissant se refermer derrière lui dans un claquement se répercutant dans tout l'appartement.
Une fois Damien dehors Thomas s'attela à sa tache avec acharnement mais sans grand résultat pour tant d'efforts fournis. Les taches de cramées étaient toujours bien là et semblaient ne pas vouloir laisser leurs places. L'éponge, le grattoir, la paille de fer, la spatule en passant par les javel et compagnies rien n'y faisait. Tout y passa jusqu'au balai des toilettes dans un élan de désespoir. Mais au final les traces de roussis semblaient comme avoir toujours fait parties de ce four jusqu'à avoir étaient vendues avec. Une symbiose des plus parfaites. Si bien que Thomas à bout de forces laissa tomber. Il se leva avec peine, ses genoux le faisant souffrir à être resté à terre appuyer dessus.
Se dirigeant vers l'évier il commença à nettoyer le plat de tartiflette carbonisée quand il entendu la porte d'entrée claquer. Sans quitter son plat des yeux il s'exclama « Damien tu es rentré, tu as les saucisses ? Ecoutes, je penses que le four est foutu ou au moins bien entartré. . . . Damien ? Tu entends ? » Il attendit quelques secondes dans un silence complet mais aucune réponse ne vient.
Damien ?!
Il entendit soudain un bruit de fracassant de métal heurtant le sol et de froissement de vêtements. Le porte manteau a du tomber pensa t-il. Mais sans réponse de Damien cette hypothèse l'effrayait quelque peu. Il lâcha son plat dans un bruit assourdissant et se précipita vers l'entrée. Il se mit à imaginer le pire prêt à retrouver un Damien inconscient sur le sol écrasé par le porte manteau. Tout lui passa, d'une baissa de tension, à une hypoglycémie, du malaise jusqu'à l'AVC. Il se surprit même à penser à une rupture d'anévrisme. Arrivé dans le vestibule avec la boule au ventre et une goutte perlant sur le front, il se risqua de demander si Damien était là. Encore cette fois aucune réponse ne vient. Il s'apprêtait à trouver un Damien à l'agonie mais l'entrée était vide. Définitivement vide. Le regard de Thomas parcouru toute la pièce la scrutant le plus précisément possible mais sans résultat. Puis finalement ses yeux portèrent sur la porte et le porte manteau, intacte. Il s'approcha de l'objet en question. Celui-ci était toujours debout à sa place telle qu'il était au départ de son amant. Rien n'avait bougé. Et le plus étonnant était que le manteau de Damien n'était pas revenu dessus. Thomas se mit à douter, de la sueur glacée perlait dans son dos et son cœur accéléra. Il ne comprenait pas. La porte quant à elle était bien fermé. Thomas se sentait déboussolé, perdu dans le flots d'éléments contradictoires. « Personne n'est entrée ?! Mais d'où viennent les bruits que j'ai entendu alors ?! ». Un éclair de lucidité traversa son esprit il se dirigea vers le salon et la chambre pensant que les bruits qu'il avait entendu puissent tout aussi bien venir de là-bas.
Arrivé dans le salon en question tout lui paraissait si calme. Si figé. Pas même un souffle de vent. Seul le bruit de sa propre respiration donnait du rythme à la scène se dépeignant devant lui. Son cœur accéléra de plus belle. Il se mit à imaginer que quelqu'un était rentrait dans la maison à son insu. Cela lui paraissait absurde mais rien n'expliquait le pourquoi de ces bruits. Il fit le tour du salon et de la chambre pour s'assurer que tout était bien à sa place. Et rien ne déroger au rangement méticuleux de Damien. De même Thomas comprit bien vite qu'il était belle et bien seul dans l'appartement. Ce qui calma dans un premier temps ses angoisses.
Mais celles-ci revinrent bien vite alors qu'il se redirigeait vers la cuisine pour continuer sa vaisselle. Se penchant pour ramasser son plat il entendit de nouveau un bruit, un murmure. Comme un souffle émanant de derrière son dos. Une voix presque familière.
Thomas ?
Il se retourna soudainement le cœur battant, en sueur face à une cuisine totalement vide. Ne pouvant presque plus restait sur les jambes ayant perdues tout leur flegme il s'appuya à l'évier. Non, c'était impossible et pourtant même s'il peinait à y croire il avait bien compris ce qu'il croyait avoir entendu. Une voix l'avait appelé. Damien l'avait appelé. Thomas affolé et crispé sur le rebord de la cuisine se risqua à tenter :
Damien, tu te payes ma tête par rapport à la vanne de tout à l'heure ? Bon c'est assez drôle je dois le reconnaître. Mais tu m'as quand même filé un peu les chtons. T'es vraiment trop con. Allez tu as les sau. . . Damien ?!
Sa phrase fut interrompue par un nouveau claquement de la porte d'entrée. Le jeune homme sursauta avant de courir dans le hall. Il freina brusquement pour tomber nez à nez avec Damien, un paquet de saucisses à la main déposant son manteau sur un des crochets inoccupés.
Et bah alors, je t'ai tant manqué que ça ?! Tu sais au final je suis parti seulement 10 minutes. Bon certes 5 de plus que ce que je t'avais dis mais c'est pas si lo. . .
Ca va, Thomas ? Tu as l'air d'être ailleurs. Qu'est ce qu'il y a ?
Et bien en fait . . .
« J'ai du rêver, je dois être fatigué avec toutes ces chimios, cette gangrène et mon retour chez Damien, j'ai dû rêver, ça arrive. Je dois être crevé comme en phase d'hallu hypnagogiques. C'est ça je devais être somnolent avec le nettoyage et je dois dormir c'est pour ça en fait pas besoin de s'inquiéter j'ai juste rêvé. Oui j'ai juste rêvé parce que j'ai besoin de sommeil.
Thomas, hey réponds moi, tu es parti où là ? Thomas ?
Damien tenait son amant par les épaules et le fixait dans les yeux.
Qu'est ce qui s'est passé ?
Oh rien, juste . . . je crois . . .que finalement le four et le plat sont morts. Il va falloir qu'on les change et je réfléchissais à ce que je n'avais encore essayé.
Ohh ne te prends pas la tête avec ça, c'est pas grave. On va arranger mes conneries t'en fait c'est déjà super que tu es voulu tenter de les réparer. Allez !! J'ai les saucisses je vais chercher les tacos et on va manger. T'en fait vraiment pas, fait pas une tête pareil on va bien manger quand même et après on pourra attaquer notre petit plaisir coupable. Qu'est ce que tu en dis ? Chéri ?
Et malgré le doute, malgré la vérité omise Thomas se força à sourire et rejoint Damien dans la cuisine pour oublier cet accro et enfin profiter de cette belle journée avec l'homme qu'il aimait.
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