49. Sur le fil...
Avril 2022
Can
Je salue une dernière fois mes collègues après une petite demi-journée de travail imprévue afin de caler quelques retards de tournage. Et à cet instant je suis enfin en vacances pour quelques jours.
Seize mois que je joue dans la même série et, si le succès persiste, il se peut qu'elle dure encore un bon moment. Je suis heureux de cette réussite, la plus belle de toute ma carrière ! Une série policière aux teintes dramatiques avec un soupçon de romance. J'ai enfin changé de style de série et je crois que c'était le bon moment, mon moment. Ma partenaire principale est juste incroyable : Elçin Sangu. De nombreux fans rêvaient de nous voir jouer ensemble et bien c'est chose faite et le résultat est plutôt concluant. J'incarne un inspecteur récemment affecté dans un commissariat réputé d'Istanbul après avoir obtenu une promotion. C'est là que mon personnage, Miran, rencontre Ayse qui devient sa coéquipière et dont il va petit à petit tomber amoureux. Elle, jeune mère célibataire, s'oppose à son ex qui la frappait et baigne dans de sales histoires. Entre menaces sur sa fille et crainte de voir sa vie basculer à nouveau dans l'enfer, Ayse est prise entre deux et Miran va tenter de la libérer de cette vie merdique qui lui a toujours collé à la peau. La corruption policière se mettra en travers de son chemin et il comprendra bien vite que ses deux objectifs n'en sont en fait qu'un seul et même : faire tomber l'ex pour ses trafics et libérer Ayse de son passé.
Seize mois que je me passionne chaque jour pour la lecture rocambolesque et passionnante de ce scénario.
En attendant, cela va bientôt faire quinze jours que je n'ai pas vu ma mère et qu'elle va me trucider si je ne fais pas mon maximum pour la voir. D'habitude, en dehors de mes obligations professionnelles qui m'éloignent d'Istanbul, nous ne passons pas plus d'une semaine sans nous voir, là j'ai plutôt intérêt à me bouger les fesses...
La tonalité de mon appel insiste et elle ne tarde pas à décrocher, la voix enjouée et entourée d'un chahut rythmé. J'entends les sons qui s'éloignent, preuve qu'elle a du s'écarter un peu.
- Mon chéri ! Comment vas-tu ? J'ai cru que tu avais oublié que tu avais une mère...
- Maman ! Tu sais que c'est très compliqué pour moi avec le rythme du tournage.
- Mmm mmm, ce n'est pourtant pas compliqué de sortir au Ruby avec Burak et toutes tes amies mannequin...
- Maman ! Ce n'est vraiment pas ce que tu crois. C'est professionnel. Mais je ne t'appelle pas pour çà, tu es occupée ? Je voulais passer te voir...
- Je suis avec quelques amies au Café Mado mais tu peux passer ! On ira manger un morceau ensemble et tu m'emmèneras au théâtre après.
- Ok, je serais là dans un quart d'heure !
Je raccroche en souriant. Ma mère sais exactement ce qu'elle veut. Si je ne lui accorde pas son moment elle me le fera savoir. Elle me manque elle aussi mais je garde trop en mémoire ses tentatives de me caser avec les filles d'amies de ses amies...de vraies entremetteuses ! Cela m'a au moins fait prendre conscience que je n'étais pas prêt à vivre une histoire avec quelqu'un ...d'autre.
Payant le taxi qui m'a conduit devant le café, je grimpe les quelques marches quatre à quatre avant d'atteindre l'entrée, fidèlement gardée par un portier. M'ayant sans doute reconnu, il me laisse pénétrer dans la salle que je parcoure du regard. La musique est gaie et entraînante, il y a du monde mais j'aperçois bien vite, un peu à l'écart, une table ou cinq femmes rient en sirotant du thé et en mangeant des friandises. Je souris avant que mon visage ne se fige quand je distingue des traits que je reconnais trop bien. Demet est là, juste à coté de ma mère, à faire de grands gestes qui font rire l'assemblée autour d'elle. Les femmes l'écoutent et posent leurs mains sur leurs bouches en signe d'étonnement. Je reste planté là, partagé entre l'envie de faire demi tour et celle de rester pour l'observer. Elle est toujours si belle...Où est passée cette jeune femme que j'ai rencontré il y a quatre ans ? Elle portait encore sur elle les marques de l'innocence alors qu'aujourd'hui c'est une vraie femme, et pourtant une chose n'a absolument pas changée, elle me retourne toujours autant le cœur.
L'un des serveurs s'est approché et tente de me parler mais les sons qui sortent de sa bouche n'atteignent pas mes tympans, je suis envouté par le spectacle qui se déroule à une dizaine de mètres. Et c'est à ce moment là qu'elle sent ma présence. Comme si elle se sentait observée, elle relève les yeux vers moi et s'interrompt, attirant l'attention dans ma direction. Ma mère m'aperçoit et se lève, me faisant signe de les rejoindre. C'est définitivement trop tard pour faire demi tour.
Je répond par un sourire et un hochement de tête puis m'approche avec une déconcertante assurance extérieure alors qu'au fond je me liquéfie. Des mois que je ne l'ai pas vue et cela me fait toujours le même effet, j'ai le souffle coupé.
Ses cheveux sont plus courts, légèrement ondulés en quelques vagues parce qu'elle n'a pas du les discipliner aujourd'hui. Je me souviens qu'ils prenaient ce genre de forme quand elle les laissait tranquille, à l'époque où nous vivions ensemble.
Alors que j'arrive à la table, les amies de ma mère s'extasient et me saluent toutes, répétant que si elles avaient vingt ans de moins elles ne se gêneraient pas...
Ma mère les gronde gentiment et une fois que tout le monde s'est un peu calmé et que ma mère a fini de m'embrasser je salue Demet d'un tendre regard en hochant la tête. Elle me répond d'un sourire franc qui laisse ses lèvres s'étirer alors que ses yeux m'avouent qu'elle est un peu gênée. Je doute que ma mère ne l'ai prévenue de mon arrivée imminente. Je sais qu'elles se voient de temps en temps mais je n'en ai jamais parlé, je ne m'en suis jamais servi pour l'espionner. J'étais juste heureux qu'elle sache faire la part des choses et ne se prive pas d'une amitié pour de mauvaises raisons.
Ma mère toussote, et, comme un signal pour ses amies, elle se lèvent toutes en chœur pour signifier leur départ. De plus en plus louche.
Demet se lève à son tour, inquiète. Je n'ai même pas le temps de prendre la parole que ma mère nous interpelle.
- Les enfants, prenez le temps de discuter le temps que je raccompagne ces débauchées...
Demet s'est déjà levée, prête à lui emboiter le pas, visiblement effrayée à l'idée de rester seule avec moi.
- Je vais y aller aussi, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée...
Ma mère s'empare du poignet de Demet pour la stopper. Rien d'agressif mais c'est comme un avertissement amical contre lequel sa victime semble très rapidement se résigner. Un mouvement de tête informel entre elles deux et ma mère enchaîne.
- Je crois au contraire que vous avez beaucoup de choses à vous dire, il est temps.
Son regard déterminé passe de l'un à l'autre avant qu'elle ne nous adresse un clin d'œil équivoque. Et moi, je me demande encore comment ma journée a pu basculer ainsi...
J'arrête de réfléchir et passe à l'action avant de moi aussi jouer les faibles.
- Tu veux commander quelque chose d'autre ?
D'un mince sourire elle s'apprête à me répondre. Elle ose à peine me regarder maintenant que nous ne sommes plus que tous les deux. J'essaie de lui faire comprendre qu'elle ne risque rien, que je ne vais pas la bouffer (même si honnêtement ce n'est pas l'envie qui m'en manque).
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée Can...
Je ne vais pas avoir la patience pour une discussion stérile. Plus maintenant, pas après tout ce temps. Je suis là, elle aussi et, visiblement certaines personnes savent mieux que moi qu'il reste des non dits. Si nous voulons chacun passer à autre chose et ne plus nous retourner douloureusement sur ce passé gâché il faut qu'on se parle. Un brin de colère commence à surgir et si je tente de le contenir pour ne pas l'effrayer, il va falloir qu'elle coopère.
- Je ne te demande pas si c'est une bonne idée Demet, juste parler, il est plus que temps non ?
Je fais signe au serveur qui s'approche. Je commande du thé et des biscuits même si c'est plutôt d'un bon whisky ou de Cognac dont j'aurais besoin en cet instant...
Demet s'est assise et je m'installe en face d'elle. Elle triture ses doigts nerveusement, incapable de se calmer et je suis partagé entre l'agacement de la voir se mettre dans cet état et la peine qu'elle se sente si vulnérable face à moi.
- Demet, s'il te plaît...
Elle relève ses yeux vers les miens et soutient mon regard. Je lui adresse un sourire d'encouragement, je ne suis pas là pour me battre, je veux juste comprendre. Je pose une main sur les siennes pour qu'elle cesse d'entretenir sa nervosité. Mon geste et la chaleur rassurante de ma paume semblent la calmer. Ses yeux font des allers-retours de nos mains à mon visage et son sourire devient plus franc.
- Comment vas-tu Can ?
Sa question me déstabilise mais s'il faut en passer par là pour entamer la conversation, pourquoi pas ?
Le serveur arrive avec ma commande et nos mains se séparent. Alors qu'il s'éloigne, je m'apprête à lui répondre mais elle me coupe la parole.
- C'est ridicule, excuse moi, autant aller droit au but.
- J'allais te répondre...
- Oui mais on ne va pas faire comme si c'était important, si ? Tout va bien dans ta vie et on ne va pas faire comme deux amis contents de se retrouver après une longue séparation...
- Dem...
Elle soupire, baisse la tête puis se reprend, comme pour chasser ses dernières paroles maladroites. Je la connais, je sais que son extrême nervosité, son manque de confiance en elle face à notre relation l'empêchent d'être sereine. Il fut un temps où j'arrivais à la tranquilliser...
- excuse moi. Ce n'est pas facile.
- Je sais.
- Ta mère a raison, tu as le droit de savoir.
- J'en déduis qu'elle sait ?
- Pas exactement, mais elle a des réponses que tu n'as pas. Et c'est encore difficile pour moi d'en parler.
Je sais que la perte du bébé l'a beaucoup affectée mais presque trois ans plus tard, il est temps d'avancer non ? Je retiens mes jugements et secoue silencieusement la tête pour l'inviter à continuer.
- Après la perte de notre bébé j'étais effondrée, je n'arrivais plus à faire surface, il n'y avait que de la douleur, dans mon corps, dans mon cœur. Je me dégoutais, j'étais en colère contre moi-même. Alors j'ai fait ce que j'ai fait de mieux, j'ai fui. J'ai refusé de te parler, de t'écouter. Mais à ce moment là je pensais sincèrement que les choses allaient s'améliorer Can. Je pensais juste avoir besoin de temps. Je n'ai pas réalisé comme toi tu pouvais souffrir aussi...
Je déglutis, conscient qu'elle a du en discuter avec ma mère.
- Je suis désolée, j'ai été injuste avec toi, égoïste face à ta propre douleur. J'espère que tu pourras me pardonner un jour.
Je soupire et baisse les yeux, essayant de peser les mots qui voudront sortir.
- Demet...
- Non, je comprends. Mais maintenant j'ai besoin de t'expliquer autre chose et ce n'est pas facile. Après les examens que j'ai subi, les médecins ont trouvé une raison à ma fausse couche. Un problème d'hypoplasie...une histoire d'utérus trop petit, déformé, je te passerai les détails médicaux inutiles.
Je reste silencieux, complètement abasourdi par ses révélations. Je ne m'attendais pas à çà. On m'avait dit qu'elle se remettrait bien, qu'elle était jeune, en pleine santé et qu'elle aurait bien le temps de faire plein d'autres enfants...
- Au début j'étais dans le déni. Puis j'ai commencé à avoir de grosses douleurs très invalidantes. J'ai fait d'autres examens, pris plusieurs avis et finalement rencontré un éminent professeur. Je n'avais pas cessé d'espérer en me disant que ce dernier avis m'apporterait le soulagement. Je pensais que sa grande maîtrise en la matière m'apporterait des solutions mais je me berçais d'illusions. Il y a deux ans j'ai appris que mon corps ne pourrait jamais mener une grosses à terme. Je ne pourrais jamais devenir mère Can.
La souffrance que je lis dans ses yeux est insoutenable. Je la connais assez pour savoir à quel point elle aime les enfants, à quel point elle rêvait de concrétiser un tel rêve quand elle aurait jugé le moment venu. Encore une fois quand il s'agit d'elle, de nous, je suis partagé par des sentiments contradictoires. Comment a t'elle pu me cacher une nouvelle aussi grave ? Comment a t'elle fait pour supporter un tel chagrin ? J'aurais pu la soutenir, merde. Je suis dans un tel état de choc que je ne sais vraiment pas comment réagir. J'ai l'impression que cette colère en moi prend le pas sur tout le reste. Alors je garde le silence, attendant de nouvelles de paroles de sa part.
- Je suis désolée de t'avoir caché cette terrible vérité Can, mais je ne pouvais pas te regarder en face. Le dernier moment d'intimité que nous avons partagé, je venais juste de l'apprendre pour la première fois. Je ne pouvais pas t'imposer çà tu comprends ? Je sais que toi aussi tu nourris cette envie. Je venais de perdre notre bébé et d'apprendre qu'il n'y en aurais jamais d'autre...
Les larmes coulent maintenant franchement sur son visage et je reste immobile, pétrifié. Je suis en colère, j'ai mal pour elle, je me sens blessé mais j'aurais surtout aimé avoir le choix.
- Et après deux ans tu me balances çà ?!
Elle baisse la tête, bien trop honteuse pour répondre. Et moi je craque.
- Tu ne changeras jamais Demet ! Tu n'es qu'une égoïste ! Incapable de faire confiance ! Je t'ai tout donné, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai espéré pendant des mois que tu reviennes vers moi. J'aurai porté ton chagrin à bout de bras, c'est toi que je voulais, j'en aurai supporté toutes les conséquences. Quand vas-tu comprendre que tu ne peux pas décider toute seule ?! J'ai cru que plus jamais mon cœur ne pourrais battre à un rythme normal...
- J'ai retourné çà dans ma tête pendant des semaines, je n'ai pas pris cette décision sur un coup de tête. Un jour tu tiendras au creux de tes bras un nourrisson qui gazouillera et te fera des sourires et tu deviendras le plus heureux des hommes, tu seras un père Can, c'est tout ce que je veux, même si c'est sans moi.
Je me lève et fais signe au serveur, déposant à la va vite certainement le triple du prix de l'addition. J'en ai assez entendu. Sans une parole je quitte l'endroit.
La douceur du mois d'avril m'enveloppe dès que je franchis le seuil des lieux et pourtant j'ai l'impression d'avoir froid comme en plein hiver. Je traverse sans grande attention la rue pour rejoindre la promenade face au Bosphore. J'aimerai être plus fort, j'aimerai avoir le courage de lui parler, là, tout de suite mais c'est au dessus de mes forces. Plus de deux ans que je vis avec mes interrogations sur les raisons qui l'ont poussée à me laisser sur la touche. Des mois de souffrance, de doutes, de néant. Et c'est aujourd'hui, alors que j'ai enfin réussi à m'en sortir, à passer difficilement à autre chose qu'elle arrive avec ces aveux qui me déchirent le bide. Finalement j'aurais peut être préféré ne jamais savoir...parce que là, tout de suite j'ai l'impression d'avoir fait quinze pas en arrière.
Je préfère ne rien dire, aller digérer la nouvelle dans mon coin car je sais malgré tout que la souffrance qu'elle a du endurer ne la quittera jamais. Je suis trop en colère pour lui pardonner mais je ne veux pas non plus l'accabler.
Coincé dans ma bulle, je frotte mes paumes contre mon visage comme pour effacer mon malaise. Je l'entend m'appeler puis un crissement de pneu me fait sursauter avant que l'effroi me saisisse. Je me retourne en moins d'une seconde et la découvre à terre, prostrée près des roues d'une voiture. Je me jette comme un fou à ses cotés. Elle est déjà en train de se relever au moment où j'arrive près d'elle.
- Demet ! Mon dieu ! Tu n'as rien ?
Je la soutiens dans mes bras et nos regards s'aimantent. Je ne sais pas lequel des deux est le plus en état de choc. Je cherche la trace d'une blessure, sur son visage, son corps mais elle semble ne souffrir d'aucun traumatisme.
Elle reste silencieuse, tremblante mais son regard trahi la tendresse. Elle secoue la tête négativement et seul mon prénom franchi la barrière de ses lèvres.
- Je suis là, tu vas bien ? Tu n'as mal nulle part ? La voiture ne t'as pas touchée ?
Instinctivement, je plaque son corps contre le mien, l'obligeant à enfouir son visage dans mon cou avant qu'elle ne pose sa joue contre mon épaule. Je caresse ses cheveux, l'entends et la sens respirer mon parfum puis soupirer. Les tremblements de son corps s'apaisent et les cris du conducteur inquiet me sortent de ma torpeur. Je lui fais signe qu'il peut partir, la seule raison de son état actuel semble la peur. Je nous écarte de la route et l'attire sur la promenade, à l'abri des regards près d'un arbre. Je la reprends dans mes bras et nous restons ainsi de nombreuses minutes à profiter de l'apaisement que nous nous procurons mutuellement. Elle a eu peur du choc et j'ai cru que le pire était arrivé.
Ces évènements ont complètement occulté l'état dans lequel j'étais juste avant. Ma colère s'est envolée.
Nos états d'âmes et sentiments ne s'encombrent pas du fait que la vie ne tient qu'à un fil. En voulant me rattraper elle aurait pu être blessée, gravement ou pire. Alors le reste avait-il tant d'importance ?
Au lieu de ressasser le passé, notre douleur, à tourner dans tous les sens ce qui a été ou ce qui aurait pu, pourrions-nous au moins faire avec ce que nous sommes aujourd'hui ?
Un homme et une femme qui se sont aimés, follement, passionnément, à en perdre la raison mais qui n'ont pas su communiquer et se faire assez confiance pour construire une relation sereine.
Aujourd'hui les secrets sont dévoilés, les rancœurs, même si elles subsistent ne devraient pas empêcher les blessures de cicatriser.
Quand elle s'écarte de moi, l'expression de son visage est différente.
- Je suis désolée Can. J'ai tout tenté pour ne plus t'aimer, pour t'oublier mais je n'y arrive pas, c'est au dessus de mes forces...
Bonjour les filles !
Comme promis le chapitre 49 est posté alors que les premières lignes du 50 me chatouillent déjà les doigts. L'avant dernier chapitre ! Si on m'avait dit, il y a 14 mois que cette petite aventure me conduirai jusque là, sure que je ne l'aurai pas cru ! Ce chapitre 49 je le dédis àLauraBrochard ma petite soeur si précieuse dans cette aventure incroyable et sans qui je me serais certainement arrêtée en cours de route mais nos échanges toujours très passionnés ont été un capital de motivation inépuisable.
Ce n'est pas un adieu parce qu'il reste encore un chapitre à venir avant de clore ce premier projet. Mais je ne sais pas si j'aurais le courage de le dire la prochaine fois ^^
Alors merci de m'avoir lue, que vous soyez de celles qui laissent des messages adorables, des votantes assidues ou mêmes les lectrices fantômes qui font grimper mon nombre de vues.
On se retrouve d'ici la fin de l'année pour mettre un point final à cette aventure.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro