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34. Sans contraintes...




11 Novembre 2018

Can

Je finis par me demander s'il y aura un jour un bon moment, celui où nous serons raccords, prêts au même moment...

Passé ce formidable moment d'intimité, nous nous sommes jetés des sourires en coin de longues minutes mais la réalité de notre emploi du temps nous a rattrapé. Plus le temps de rêvasser.

Les mains serrées sur le volant, concentré sur la route, l'habitacle de la voiture est plongé dans un silence assourdissant, chacun ne sachant pas vraiment comment aborder le sujet ni par où commencer.

Je suis complètement perturbé. Trop de sentiments contradictoires en si peu de temps. J'ai besoin d'extérioriser mon ressenti, d'échanger avec elle pour ne pas laisser les non dits noircir le tableau. Pourtant, je n'ai pas assez de recul pour être vraiment sûr de ce que je ressens là, tout de suite.

Il faut absolument que l'on règle çà avant d'entamer une nouvelle journée de tournage.

Je prends mon courage à deux mains et me lance, maladroitement.

- Dem... je voulais revenir sur ce qu'il s'est passé tout à l'heure...

Elle me regarde et son sourire passe de l'étonnement à l'incertitude en un quart de seconde. J'aimerai moi même savoir ce qui se cache dans sa jolie petite tête, çà m'aiderait peut être déjà moi même à y voir plus clair...

- Oui ?

- D'abord, je suis content que tu ai pu te libérer de ce poids que tu as sur le coeur, tu pourras toujours compter sur moi tu sais.

Je la vois sourire, un instant soulagée.

- Je sais Can.

- Maintenant qu'on est honnête l'un envers l'autre, je crois qu'il faut qu'on parle de ce qui s'est passé ce matin. On sait tout les deux qu'une relation exclusive serait trop compliquée entre nous actuellement et nous ne sommes doués ni l'un ni l'autre dans ce domaine.

J'ai l'impression que son corps se crispe. Elle reste silencieuse, préoccupée par mon discours et ce qui va encore suivre...

- Je t'apprécie beaucoup, on a une merveilleuse alchimie tous les deux et c'est très bénéfique pour la série mais je ne veux rien gâcher en poussant trop loin les limites...ton amitié est très importante pour moi et j'ai beaucoup de mal à résister à tes charmes...alors on peut peut-être juste se contenter de passer du bon temps ensemble quand on en aura envie...

A cet instant je me sens le pire des abrutis, incapable d'exprimer mes vrais sentiments et surtout complètement angoissé à l'idée d'une nouvelle réjection. Mais contre toute attente elle prend la parole.

- Je suis d'accord avec toi. C'est mieux ainsi. Pas de contraintes, pas de prises de tête, que le meilleur à partager.

Et voilà. C'est fait. Les cartes sont sur la table. Mon statut Facebook vient encore de changer. Je suis passé de célibataire endurci à « en couple » à « célibataire » puis à « dans une relation non exclusive et non suivie ». Quel étrange statut.

Je ris jaune de moi même. Bien fait pour toi abruti.





Le lendemain...

Can

Dans ma caravane, sur le tournage, de l'épisode 21,  maquilleuses et coiffeuses s'affairent autour de moi. J'essaie d'en profiter pour enregistrer les lignes du script mais chaque phrase file dans un coin de ma tête sans daigner vouloir y rester.

J'ai l'impression que je n'arrive, ni à me concentrer ni être productif dans ce que j'entreprends. Pourtant, sur le tournage ça ne se ressent pas...

L'épisode que nous tournons actuellement met en avant une situation ambigüe avec Sanem...les sentiments sont là, puissants, les regards, les touchers aussi mais nos personnages restent englués, partagés entre leurs désirs, leurs craintes et la réalité du monde qui les entourent.

Et c'est certainement pour çà que je ne suis pas mauvais dans mon jeu d'acteur...

Cette situation me colle malheureusement trop à la peau en ce moment.

En fait, depuis ma soirée d'anniversaire, tout est devenu bizarre et je ne peux m'en prendre qu'à moi même.

La dispute, les aveux sur sa relation difficile et traumatisante avec son père, la nuit à coté d'elle, cauchemardant dans le noir sur son histoire...et au petit matin...le réveil sous ses caresses m'a propulsé dans les abîmes  de mon désir si longtemps frustré...

Depuis notre rupture j'avais si souvent rêvé de son corps, de ses gestes tendres, de ses soupirs...

Je n'ai pas réfléchi, j'ai lâché prise et laissé mon être tout entier s'enflammer. La sensation de nos corps réunis, de ses mains partout sur moi, le son de nos respirations saccadées et des battements de son coeur contre mon oreille, le goût de sa peau et des trésors enfouis qu'elle m'a offert, l'odeur du plaisir qui nous terrasse et ces instants juste après quand on ne sait plus vraiment si on a encore les pieds sur terre...

Je ne peux pas regretter ces instants, jamais. Ils sont peut être arrivés un peu trop tôt...

Finis les sous entendus, les gestes retenus, maladroits. Fini les échanges de banalités, nous sommes dans un état de flirt constant, la ligne entre le script et la réalité n'a jamais été aussi fine.

C'est peut être moi qui a peur de plonger finalement...

Le chemin de son coeur semblait jonché d'obstacles. Hier, il est finalement devenu aussi lisse qu'une table de billard.

Pourtant, je n'ai pas réussi à le suivre, paralysé par cette sensation de vide qui m'attire autant qu'elle me rebute. Suis-je prêt moi même à faire ce grand saut vers l'inconnu ? N'ai-je pas juste été attiré par ce que je ne pouvais pas avoir ?

Toutes ces idées ambivalentes m'empêchent de penser clairement, de prendre la bonne décision.

Je devrais me sentir mal parce qu'elle s'est confiée à moi, elle m'a livré son secret et je lui donne l'impression de m'éloigner, de ne vouloir qu'une relation amicale avec avantages...

Là où je m'étonnes moi même, c'est que passé ces deux jours d'incertitude où je me sens étrangement à coté de la plaque, je finis par apprécier cette situation. C'est léger, frais, sans prise de tête et c'est finalement peut être de çà dont j'avais besoin...

Oublier les contraintes, m'émerveiller de son sourire.

La journée s'achève dans la bonne humeur, toute l'équipe soulagée qu'il soit encore tôt.

Demet, radieuse et enthousiaste virevolte derrière moi avec ma veste sur les épaules. J'ai l'impression qu'elle vient d'envelopper mon coeur dans un coton doux et chaud. Je jette un oeil alentour, il y a encore pas mal de monde autour de nous ce qui limite mes possibilités. J'enrage de ne pas pouvoir l'attraper comme j'aimerai le faire.

- Can, on organise une petite surprise pour l'anniversaire d'Ayse le 14 au soir, Anil, Birand et d'autres membres de l'équipe doivent passer à la maison, j'aimerai que tu te joignes à nous...

Oh ? Vraiment ? J'en serais ravi.

- Avec plaisir.  J'aurais très mal pris de ne pas être convié...

- Disons que cette soirée s'est un peu organisée au dernier moment et quand nous en avions parlé il y a quelques semaines nous n'étions pas dans les meilleurs termes...

- Je vois...

Je lui souris et pince tendrement sa pommette lui faisant gentiment comprendre que je ne lui en tiens pas rigueur. Tout ce qui compte aujourd'hui c'est l'instant présent. Je veux oublier ce passé douloureux, ce mauvais départ et je veux savourer chaque moment auprès d'elle sans avoir besoin d'espérer plus ou craindre moins...

Elle sautille gracieusement devant moi, se délestant de ma veste et me faisant au passage profiter de ses belles courbes soulignées par la combinaison moulante qu'elle porte. Elle dépose l'étoffe sur mes épaules et j'enroule une mèche de ses cheveux soyeux autour de mes doigts, les laissant glisser et en caresser la pulpe. Elle me souris d'un faux air innocent puis dépose un baiser tendre qui s'éternise sur ma joue.

22h30

Aidé d'Anil, je suis plongé dans la finalisation du montage photo pour Ayse. Nous peaufinons les derniers collages pendant que d'autres inscrivent des commentaires.

A cet instant, je relève la tête et surprend Demet en train de rire aux éclats. Accoudée à l'îlot central de sa cuisine, Semit, l'un des membres de l'équipe de Cagri essaie de lui apprendre la réalisation d'un cocktail. Leur complicité de l'instant me gêne. Je n'ai pas le droit d'être jaloux mais je sens une pointe de désapprobation s'emparer de moi. Mon état d'esprit s'assombrit.

Beste, sa meilleure amie l'a rejointe et elles ont l'air toutes les deux passionnées, buvant les paroles de leur interlocuteur avec beaucoup de sourires et d'applaudissements.

Je baisse la tête et me concentre sur ma tâche.

Une des maquilleuse avec laquelle je m'entends particulièrement bien, Aysun m'offre un verre de whisky et me propose de sortir fumer sur la terrasse. Je n'ai pas mes cigares sur moi mais j'accepte volontiers l'une de ses cigarettes, j'ai besoin de prendre l'air.

Nous discutons des derniers jours de tournage, des résultats d'audience qui sont bons et nous échangeons de nombreux éclats de rire. Il ne faut pas vingt minutes avant que j'aperçoive Demet s'inquiéter à son tour de cette proximité.

Elle rejoint la terrasse suivie de Beste et Semit et se dirige directement vers nous, tendant fièrement son verre de cocktail dans ma direction. Son sourire et ses yeux brillants sont plus qu'explicites, ce n'est pas son premier verre.

- Can ! Goûtes moi çà, c'est Semit qui m'a appris, c'est sa spécialité, c'est un délice !

Je pose mon propre verre et accepte de goûter son breuvage. Je ne sais pas si c'est ma mauvaise foi, le gout du whisky et de la cigarette mais le plaisir n'est pas au rendez vous. Je donne mon plus beau sourire forcé.

- C'est spécial, je préfère rester au whisky...

- Oh ce que tu peux être rabat-joie...

- Pardon ?

- Arrêtes de faire le ronchon...mon cocktail est très bon, j'ai eu le meilleur professeur !

Je fulmine intérieurement. Je suis énervé par ce moment qu'elle vient de passer avec lui, les voir rire, s'amuser ensemble, leur proximité...je sais que je n'ai pas le droit d'être en colère, jaloux, nous sommes dans une relation non exclusive, elle a le droit de s'amuser avec qui bon lui semble mais ça m'énerve quand même. Et ce cocktail est réellement infecte. Trop d'alcool, trop de sucre...

- Ce cocktail est infect Demet, trop d'alcool et trop de sucre...remarque c'est la combinaison parfaite pour un homme qui veut rendre une femme saoule en un rien de temps.

Je secoue la tête et plisse les yeux face à Semit qui semble vexé. Peu importe.

- Excuse moi Semit mais j'ai été barmen et je maîtrise les alliances avec les alcools, crois moi ce truc est tout sauf un cocktail !

- Can !

Demet me regarde choquée de ma réaction. Semit prend congé et les autres le suivent, comprenant qu'une discussion animée se prépare entre Demet et moi. Beste me fait les gros yeux, et un masque d'incompréhension traverse son visage.

- Je peux savoir ce qui t'arrive Can ? Tu as vu comme tu as parlé à Semit ?

- J'ai juste été honnête...

- Tu as été méchant !

- Il va s'en remettre...

- Can ! Tu te sens bien ?

Elle me regarde complètement abasourdie par mes réponses. Je sais que je suis ridicule mais sur le moment je n'ai vraiment pas apprécié de voir qu'un autre pouvait la faire rire et sourire autant que çà. Et qu'elle vienne s'en vanter devant moi encore moins.

Je m'approche d'elle, j'avale ma dernière gorgée de whisky, je ne suis plus qu'à quelques centimètres et je plonge mon regard dans le sien. L'échange d'émotion est déjà intense même avant que je prenne la parole.

- Je veux te faire rire moi aussi, je veux t'apprendre mes cocktails préférés et que tu t'enivres avec en me laissant t'embrasser dans le cou...

La fin de ma phrase s'est perdue dans un soupir. J'ai soudainement très chaud. Demet ferme les yeux alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres. J'ai envie de l'embrasser mais les ombres des corps qui se dessinent derrière la baie vitrée me retiennent. Je serre les poings pour ne pas craquer et la soulever dans mes bras, l'emporter dans un recoin abrité qui n'existe pas et laisser mes gestes réaliser tout ce qui me trotte dans la tête depuis de trop nombreuses minutes.

Lorsqu'elle rouvre les yeux je lis l'amusement dans son regard, étonnamment ma réaction lui plaît. Oublié mes mots envers Semit elle attrape ma main et noue ses doigts aux miens avant de se hisser sur la pointe des pieds et de déposer un baiser dans mon cou près de mon oreille.

A moi de fermer les yeux et d'oublier ma jalousie dans la plénitude de ce moment.

- J'ai envie de tes bras Can...

Notre parfaite intimité est brisée par l'intervention d'Anil qui, comme son personnage apparaît au meilleur moment. Je soupire de frustration et Demet me souris, amusée par ce parallèle avec la série.

- Ah...j'arrives au mauvais moment...

- Ça va Anil, nous allions rentrer.

- Oui et j'allais partir...nous avons encore une grosse journée demain.

- Déjà ?

Demet me lance un regard étonné. J'aimerai rester mais je sais que Beste va certainement s'attarder. Plus je reste plus je risque de ne pas pouvoir garder mon sang froid en face d'elle.

Nous rentrons dans l'appartement et les quelques amis et collègues prennent congé. Beste et moi commençons à ramasser les verres et nettoyer pendant que Dem raccompagne ses derniers invités.

- Laissez çà voyons, la femme de ménage s'en occupera demain matin.

Il ne faut pas le dire deux fois à Beste qui s'affale dans le canapé. J'ai à peine le temps de faire deux petits allers-retours dans la cuisine qu'elle semble déjà s'être endormie.

Demet débarrasse les verres dans le lave-vaisselle au moment où je m'approche d'elle.

- Beste s'est endormie, je vais y aller...

Elle s'approche de moi un sourire au coin des lèvres et son regard explicite fixe ma bouche.

Elle m'entraîne contre un rebord non exposé au salon et plaque ses lèvres contre les miennes. Elle voudrait ce baiser passionné mais je lui répond en lui offrant de la douceur. Je m'abandonne à son étreinte plusieurs secondes avant de reprendre possession de ma lèvre inférieure.

- Dem...

Je voudrais m'éloigner et quitter son appartement avant que toute raison m'abandonne et que je finisse par faire trembler les murs. Elle reprend possession de mes lèvres, emprisonnant mes tentatives de recul en joignant ses mains dans mon cou. Je la sens gémir et frissonner alors que mes doigts naviguent sur ses courbes enchanteresses. Je suffoque, complètement échauffé par nos échanges. Je finis par me libérer, laissant le sommet de nos têtes l'un contre l'autre, haletants de désir.

- Il faut vraiment que je parte Dem avant de ne plus pouvoir m'arrêter...

Elle attrape ma main et m'entraîne vers la sortie avant de m'embrasser langoureusement une dernière fois.Je perds pied. La douceur de ses lèvres, le goût sucré de sa langue.

- À demain Can, bonne nuit.

Elle sera ma perte.

13 Novembre 2018

Je sors de ma rêverie alors qu'Anil m'appelle.

- Can, tu es prêt ? On tourne...

- Ok j'arrive

Déjà concentré sur ma scène, je découvre une bonne partie de l'équipe déjà en place. Dem me fait signe, souriante. Elle porte un ensemble rose pâle qui la met particulièrement en valeur.  Nous tournons des scènes à l'agence, dont une, en particulier où nous sommes très proches, attirés l'un par l'autre comme des aimants. La situation est sur le point de basculer sans l'intervention du personnage de Ceycey...

Elle entre dans mon bureau, magistrale et solaire dans son complet deux pièces en velours rose. Le teint clair, les pommettes rebondies, les lèvres pulpeuses et brillantes. Les lignes du script s'enchaînent au travers de notre interprétation qui ne tarde pas à dévier vers nos propres désirs. Des mots lourds de sens.

Le sens propre faisant textuellement référence aux éléments à l'origine de la création de son parfum, le sens figuré  s'attachant à la double signification, celle de la naissance de l'amour de nos personnages. Et enfin le sens parallèle...celui de notre propre rencontre, de cette lame de fond qui a retourné mon coeur.

Le final de la scène et l'intervention d'Anil ont finalement fait retomber la tension sexuelle entre nous.

Les prises sont bonnes, tout se passe merveilleusement bien, je n'ai pas besoin de beaucoup me forcer pour avoir envie d'elle.

Et pour cause...les petites ondulations dans ses cheveux, ses joues et ses lèvres subtilement rosies, son regard de femme enfant sont loin de me laisser indifférent.

Pendant la pause repas nous nous retrouvons seuls tous les deux quand Oznur et Birand s'éclipsent...

Je dévore des muffins. Je passe mes nerfs et ma frustration sur la nourriture. Je suis une bombe à retardement de désirs inassouvis.

Il est temps que je retrouve Umut pour notre séance de sport...

- tu es un ogre ma parole aujourd'hui ! C'est le troisième que tu dévores !

Elle s'installe en face de moi, un gobelet de café fumant dans les mains alors qu'elle vient de m'en poser un devant moi.

Elle rit déjà de sa remarque, confiante de notre petit moment d'intimité.

L'ogre est encore affamé.

Elle pose son gobelet et sans quitter mon regard vient poser ses mains sur mes genoux sous la table, malaxant doucement l'étoffe sous ses doigts.

- Tu joues avec le feu Dem...

- Tu prendras soin de moi si je me brule ???

Elle s'échappe et fait le tour de la table.

Je n'ai pas bougé de ma position initiale. Elle se jette dans mon dos et enserre mon corps entre ses bras frêles avant de poser sa tête tendrement sur mon épaule. Je ferme les yeux et savoure l'instant. Envouté par son parfum subtil et par le velouté de ses cheveux qui viennent chatouiller et caresser ma joue.

- Si l'ogre t'attrape il va te dévorer et ne te laissera plus jamais repartir...

- Je suis prête à prendre ce risque...

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Bonsoir à toutes !
J'ai pour habitude de poster le samedi mais aujourd'hui je voulais dédier ce chapitre à Laura Brochard qui fait partie des soignants qui prennent soin des nôtres en cette période difficile...
Bonne lecture à toutes, merci pour vos messages qui me vont droit au cœur 💖

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