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24. Communion

Avertissement : ce chapitre contient des scènes assez osées...je préfère prévenir pour celles qui n'apprécient pas 


Demet


"Demet, je t'aime"

Quelques lettres qui forment des mots. Des mots qui forment une phrase. Une phrase qui volent entre ses lèvres...

Je suis hypnotisée alors que se referme, derrière lui, les portes de l'ascenseur. 

Ses mots prononcés comme un soulagement, comme une confession qui pourrait tout résoudre. Une confession derrière laquelle nous pourrions emprisonner nos peurs.

Son regard éperdu ne quitte pas le mien et nous restons là, dans ce silence pesant, suspendu l'un à l'autre.

J'attrape sa main pour l'entraîner le plus rapidement possible dans mon appartement. 

Je vois le feu dans ses yeux. Le feu de la passion, le feu de la rage. Je pose mes paumes autour de son visage humide, ses cheveux encore ruisselants. Dans une extrême douceur, je déboutonne sa chemise et dégage ses épaules imposantes, me battant avec le tissu humide qui reste collé à sa peau. Il ne quitte pas mon regard alors que le mien se promène au gré de chacun de mes gestes sur son corps. Les vêtements s'éparpillent dans une auréole d'eau à nos pieds au fur et à mesure de mon effeuillage.  

Il frissonne.

Noyés chacun dans le regard de l'autre, nous restons un instant immobiles. 

Je l'entraîne dans mon sillage sous la douche après m'être débarrassée sans ménagement de mes vêtements. 

Nous sommes nus, face à face, laissant l'eau ruisseler sur nos corps, savourant la chaleur réconfortante qui apaise nos tensions. Aucune parole n'a besoin d'être prononcée, les gestes parlent d'eux mêmes. Pourtant Can est encore très timide, me laissant totalement prendre l'ascendant de mes désirs. Mes mains se promènent sur son torse imposant, doucement, et je caresse du doigt les dernières traces du tatouage éphémère représentant l'albatros. Je m'attarde sur ses contours, la ligne fine qui dessine parfaitement ses pectoraux et je viens poser mes lèvres gourmandes sur sa peau. J'entends sa respiration s'interrompre. Je souris et laisse mes mains fureter dans son dos où chaque muscle se tend à mon passage. 

J'entends mon nom dans un long soupir qui lui échappe.

"Demet"

Je commence à le savonner, laver ses cheveux, aucun centimètre de peau n'est mis de coté. Je le sens se détendre, son regard mystérieux et insondable toujours accroché à moi. Je le rince puis commence à me savonner et si j'aurais pu imaginer qu'il s'en charge, je constate qu'il prend plaisir à me regarder faire. Je n'oublie donc aucun détail, insistant lascivement sur les parties les plus rebondies de mon anatomie. Il continue de fixer chacun de mes mouvements et son coté voyeur est en train de me rendre complètement folle. Sans même qu'il ai posé les mains sur moi je frissonne et m'essouffle alors qu'il empoigne son membre et commence à se caresser. Je me sens défaillir. Je veux prendre la place de sa main, je veux être la seule par qui le plaisir arrive.

Alors sans réfléchir, j'attrape une serviette de bain à la hâte et nous sèche en quatrième vitesse, l'obligeant à abandonner son occupation. Je reste complètement concentrée sur mon propre but, être la seule par qui le plaisir arrive. 

Je l'entraîne vers mon lit et l'oblige à s'allonger, bien au centre.

Les bribes d'éclairage de la salle de bain inondent la pièce d'une douce lumière. 

Je prend chacune de ses mains entre les miennes puis porte chacun de ses doigts à ma bouche, les embrassant avec un sourire provocateur au coin des lèvres, m'attardant à lécher le bout de chacun avec la pointe de ma langue. 

Je sens sa respiration devenir haletante. 

Je hisse ses bras au dessus de sa tête et je sens que dans un mouvement il aimerait, enfin, prendre les choses en main. 

Trop tard.

- ne bouges pas Can, ne bouge surtout pas.

Il se laisse faire. Je plaque mes mains contre son torse, savourant le relief sous la pulpe de mes doigts de son corps parfait et athlétique. Je sens son cœur qui bat si fort...

Je m'aventure près de son visage et sa bouche tente de mordiller le renflement de mon pouce. Je lis dans son regard son désir qui va crescendo, libérant progressivement son animalité.  

Ce n'est que le début Can...

Je me penche sur lui, laissant des gerbes de cheveux effleurer sa peau alors que mes lèvres commencent leur exploration gourmande. Son corps, déjà ferme, se tend encore sous le velouté de mon passage.

Ses abdominaux se contractent, sa peau frissonne encore et toujours et il a du mal à garder ses mains tranquilles, essayant de garder un certain contrôle de la situation en s'agrippant à mes fesses.

- shhhhhhtttt Can

Ma liberté rétablie, je flirte dangereusement près de son entrejambe laissant mon souffle vibrer près de sa toison. Je n'ai presque rien tenté qu'il s'arque boute déjà en serrant ses talons contre le matelas. 

Je m'approche toujours plus près et, sans l'aide de mes mains je commence doucement à caresser son sexe avec la pointe de ma langue. Son corps tremble et il rejette sa tête en arrière.  Les sons de son plaisir désespéré envahissent la pièce.

- Ohhhhhhhhhhh Dem ahhhhhhh

Des sons entrecoupés de râles qui provoque en moi une exaltation inconnue. Lui procurer autant de plaisir juste avec ma bouche me mets dans un état d'excitation bestiale que je n'ai jamais connu jusqu'alors. J'oublie que ses mains, qui devraient rester tranquilles, sont déjà dans mes cheveux à accompagner fiévreusement mes mouvements. 

Prisonnier volontaire de ma bouche, je sens son membre palpiter et ses gémissements devenir de plus en plus sonores et rapprochés. il ne tiendra pas longtemps. 


Can

Le sentiment d'être blessé.

Je ne ne suis pas quelqu'un qui fait confiance facilement. J'ai quelques très bons amis, ma famille proche et mon entourage professionnel immédiat, mes managers. Faruk fait aussi partit de cet environnement. C'est un homme intelligent qui sait exactement ce qu'il fait, qui a toujours été de bon conseil pour moi jusqu'à aujourd'hui. Mais là c'est trop, ce qu'il me demande est au dessus de mes forces.

Je regarde Demet devant moi. C'est comme si un halo l'entourait, son corps me fait face, ses mains me caressent, son regard est bienveillant. J'ai tant besoin d'elle. Je suis fatigué de toute cette merde.

Peu à peu l'apaisement qu'elle me procure m'a laissé glissé dans un état d'euphorie passive, moi qui suis plutôt habituellement dans l'action et le contrôle. Mais avec elle, tout est si différent. J'apprend chaque jour à aborder les choses avec de nouvelles perspectives.

La contempler alors qu'elle se lave le corps sensuellement sous la douche en me regardant...me fait gagner un niveau d'érotisme jamais atteint. 

Mais la suite...

Elle nous sèche à la hâte et m'entraîne dans son lit. Je reste docilement à sa disposition mais son regard me rend de plus en plus fou et de moins en moins apte à lui laisser la maîtrise des événements. Plusieurs fois je tente de satisfaire mon besoin de la toucher, de la guider mais elle me somme de rester tranquille. 

Alors je résiste, sentant monter en moi un besoin incontrôlable de la posséder.

Les dernières bribes de raison sont en train de m'abandonner alors que sa langue puis sa bouche toute entière prennent possession de mon sexe. La tension accumulée devient douloureuse, je suis secoué de frissons de plaisir.  

Je perd totalement pied. La tête en arrière, enfoncée dans l'oreiller je gémis sans pouvoir m'arrêter alors que ses lèvres m'enserrent et que ses mains accompagnent sa délicieuse torture. Je me redresse un instant et nos regards se croisent encore. C'est tellement chaud. Elle est à la fois douce, déterminée, en plein abandon. Mes mains ont quitté les draps pour venir caresser sa tête et accompagner ses va et vient. J'ai du mal à soutenir son regard, je me sens partir. Ses mouvements s'accélèrent, la vibration de ses gémissements sur mon membre précipitent ma chute vers l'orgasme. Dans un dernier moment de lucidité je tente de repousser ses épaules pour la dégager mais elle me résiste et amplifie encore le supplice par des mouvements circulaires avec sa langue.

- ohhhhh Dem ahhhhhhhhhhhhhhhh

Mon corps se tend et j'explose dans un râle infini. J'ai l'impression que mon orgasme ne finira jamais. 

Je caresse ses cheveux alors qu'elle continue d'embrasser mon sexe encore rigide et sensible. J'ai l'impression de flotter. Je l'incite à remonter près de moi et je la fais basculer à plat dos, me retrouvant sur elle, me goûtant sur ses lèvres. Personne ne m'a jamais procuré autant de plaisir. 

Nos bouches engluées, nous nous livrons à un ballet de sensations exquises. Moi aussi j'ai envie de la faire crier de plaisir. Elle gémit déjà entre mes lèvres alors que mes doigts glissent sur son entrejambe humide. Ma bouche s'aventure dans son cou, sur ses seins durcit par le désir et je m'attarde sur son ventre, doux et plat, jouant de la pointe de ma langue avec son nombril, laissant des traînées humides la faire frissonner au contact de mon souffle.

Pantelante, elle gesticule ses mains désordonnées dans mes cheveux. 

Ma bouche et mes mains s'attellent à la tâche, au rythme des vibrations de son corps et de mon appétit insatiable. Je me délecte de chacun de ses mouvements, du moindre soupir, de ses appels à la soulager de cette tension dans son corps.

Mon visage vissé entre ses cuisses, les mains sur ses seins, elle ondule ses hanches et gémit de plus en plus. Son corps se contracte, elle m'implore de mettre fin à ma torture et enfin je la sens vibrer et crier mon nom avec une intonation nouvelle, très sensuelle.

J'embrasse ses cuisses avec une extrême douceur, la laissant reprendre ses esprits puis je remonte délicatement près d'elle. Son sourire est ma plus belle récompense. Ses pommettes rougies, son regard brillant de bonheur, ses lèvres gonflées par le frottement de ma barbe, nous nous sourions entre deux baisers tendres.

Je ne pourrais jamais me lasser de cette sensation près d'elle. Celle de lui avoir donné du plaisir, celle de se sentir uni à quelqu'un, connecté.

 Nos mains l'un sur l'autre sont partout. Dans la demie obscurité de sa chambre, j'embrasse chaque parcelle de son visage aux coins de ses lèvres pendant qu'elle caresse l'arrière de mon dos du bout des doigts. Doucement, tendrement, nous nous perdons dans une infinie douceur, incapable de nous détacher l'un de l'autre. Comme si l'idée de devoir nous séparer avait, au contraire, renforcé notre besoin de communion.

Au fur et à mesure que les secondes puis les minutes s'écoulent, je sens que nos corps redeviennent ardents. Nos respirations laissent échapper des soupirs impatients...

Je change de position et elle m'accueille entre ses jambes.  Je glisse en elle sans effort et nos mouvements s'accordent au même rythme. Lentement, avec une infinie douceur, nous savourons la réunion de nos corps. Je me sens complètement envahit par une vague d'amour infini. Je me délecte de ses lèvres, mordillant tendrement celle du haut pendant que les siennes tentent de m'aspirer. Le ballet de nos corps enchaînés dure encore et encore tel le ressac des vagues de l'océan, procurant à chacun des ondes de plaisir jusqu'à ce qu'une ultime vague, plus grosse que les autres nous emporte...

Il n'y a plus que son cœur qui bat contre le mien.

A cet instant, je sais que quoi qu'il se passe mon âme restera connectée à la sienne. 

Entremêlés l'un dans l'autre je souris. Je ferme les yeux, le sommeil m'emporte.


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Je peux vous dire que ce chapitre m'aura demandé beaucoup de travail ! Je l'ai travaillé, retravaillé et re-retravaillé tellement de fois ! Ce ne sont vraiment pas des scènes évidentes à écrire mais elles me trottaient dans la tête depuis longtemps ! J'ai essayé de les rendre sensuelles et non vulgaires mais la perception de chacune étant différente...

J'espère que vous apprécierez cette petite bulle ! 

Merci pour vos retours ! 


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