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21. Canakkale

Can

Il est 23 h passées quand le clap de fin nous libère.

Nous sommes exténués, presque incapables de parler tant il a fallu tourner en continu pour ne pas avoir à rester trop longtemps en décor extérieur. Une partie de l'équipe, nous compris, revient demain, les autres retournent tourner à Istanbul.

Après la case démaquillage, j'envoie un sms à Demet.

"il y a un taxi qui t'attend près de l'entrée arrière du site . Prend le, le chauffeur est au courant. J'ai une surprise pour toi. J'ai hâte de te retrouver."

Au bout d'à peine quelques secondes je reçois sa réponse.

"je suis impatiente ! "

Nous sommes attendus le lendemain à 6h30. Autant dire que la nuit va être courte.

J'attrape mon sac, et me fait déposer au point de rendez vous. A peine 10 minutes plus tard, j'aperçois le taxi qui s'arrête à mon niveau. La porte s'ouvre et le visage radieux de Demet m'accueille à l'intérieur de l'habitacle. Je salue le chauffeur et lui fais signe que nous pouvons démarrer. Normalement nous devrions en avoir pour tout au plus quinze minutes.

- Can, dis moi ce que tu prépares !

- hors de question c'est une surprise !

Pleine d'excitation, elle tente de bouder, elle me fait trop rire quand elle prend sa bouille de petite fille capricieuse...et çà ne dure jamais longtemps. Elle devrait commencer à savoir qu'avec moi çà n'a pas l'effet escompté.

- ne t'inquiète pas, tu sauras bien assez vite...

Sans dire un mot, elle se serre contre moi, pose sa tête sur mon épaule et laisse échapper un profond soupir. Je la prend dans mes bras et caresse ses cheveux, la sentant s'apaiser. Je ne vois pas son visage mais je pense qu'elle s'est endormie presque instantanément.

A cette heure il y a très peu de circulation, nous arrivons vite à destination. Je me dégage doucement, caresse la joue de Demet avec la main et lui chuchote à l'oreille que nous sommes arrivés. Elle s'étire et me suis aveuglément, encore dans les vapeurs de son sommeil contrarié.

Nous nous retrouvons devant une petite maison de campagne. Nous sommes près de Canakkale qui n'est autre que la plus célèbrement connue ville de Troie dans l'antiquité. La nuit noire ne nous permet malheureusement pas d'en admirer les alentours. A cette saison cet endroit est un petit paradis. A l'écart de l'agitation de la ville de Cannakale mais proche de la mer, bénéficiant de ses embruns rafraîchissants quand la chaleur estivale devient ailleurs étouffante.

Je me dirige vers le petit escalier de pierre et attrape les clefs, cachées à l'endroit prévu.

- Can, où sommes nous ?

- c'est une maison de campagne qui appartient à la famille de Burak. Je savais que nous en étions proches, je lui ai demandé les clefs pour qu'on puisse passer un peu de temps tranquilles...

Elle me sourit.

- c'est une très belle surprise Can.

- Je sais que nous sommes très fatigués tous les deux mais je n'en pouvais plus que nous n'ayons même pas un moment à partager...

- tu lis dans mes pensées.

Je lie mes doigts aux siens et l'entraîne dans mon sillage près de la petite porte en bois. Nous pénétrons dans la maison, je désactive l'alarme et inonde la pièce d'une douce lumière.

- cet endroit est absolument magnifique Can !

- oui je suis déjà venu de nombreuses fois avec Burak...c'est dommage que nous n'ayons pas le temps mais je t'aurais fait visiter les environs c'est à couper le souffle.

Elle s'approche et me prend dans ses bras. Je savoure ce contact doux et je la presse encore plus fort contre moi. Malgré l'épuisement, l'heure déjà tardive, tout mes sens sont en éveils.

Ma peau s'électrise au toucher de la sienne...

Mes papilles olfactives savourent l'odeur de ses cheveux alors que j'enfouis mon nez au creux de son cou.

Le son de ses soupirs de plaisir alors qu'elle se détend entre mes bras...

La beauté de son corps qui vibre contre le mien, la petite cicatrice sur sa joue, identique à la mienne et qui me fais sourire...

Le goût de sa peau quand ma bouche devient gourmande...

Je laisse échapper un soupir de contentement. Tant d'heures passées à attendre un tel moment. Tant de frustration quand chaque espoir de partage devient un échec. Mais cette fois-ci nous y sommes, ensembles, seuls au monde pour quelques heures.

A cet instant, aucune pensée négative ne vient gâcher mon bonheur.

Je m'écarte, laissant tomber nos sacs sur le sol, prenant soin de refermer à double tour derrière nous.

Je m'éclipse quelques instants sur la terrasse pour programmer ma surprise à venir puis je l'attire à nouveau à moi.

- tu m'as tellement manqué...

Je prends son visage entre mes mains et dépose un doux baiser sur ses lèvres. A peine effleurées, je sens leur velouté, je savoure leur douceur sans en prendre encore complètement possession. Je les caresse avec les miennes, conscient que les frissons qui la parcourent n'y sont pas étrangers. Sa réaction m'enflamme.

Je suis affamé de la posséder et la manière dont son corps me répond ne fait que décupler mon désir.

Une semaine que nous n'avons pas eu de moment intime, une semaine que je contiens chacun de mes gestes, que chacune de nos rencontres est comptée, écourtée, annulée.

Nos lèvres deviennent impatientes, avides. Nos langues s'enroulent et dansent l'une avec l'autre dans un ballet désordonné, infernal. La douceur laisse place à une faim, un feu que seul la réunion totale de nos deux corps pourra apaiser.

J'encercle sa taille, l'agrippe, la soulève. Elle croise ses jambes autour de moi et je me dirige à l'aveugle vers l'une des chambres.

Seul le reflet de la lune éclaire la pièce.

Ses pieds retrouvent le sol, nos regards se croisent, je lis dans ses yeux la même flamme qu'elle doit lire dans les miens.

Nos mains s'affairent à retirer nos vêtements. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous sommes nus, l'un face à l'autre et nous basculons sur le lit.

Nous nous faisons face et elle s'accroche à mes fesses, réduisant au minimum l'espace entre nos corps. J'échappe un gémissement, chaque contact rendant encore plus douloureux mon désir de me fondre en elle.

Je dévore son cou, puis ses seins et je sens son corps chaud et impatient frissonner sous mes lèvres. J'aime m'attarder autour de son nombril, laisser des traînées humides dessiner le chemin de notre plaisir. Son dos se cambre, le supplice devient intenable et elle m'implore d'y mettre un terme.

- Caaaannnn, Caaannnnn...

Je souris sur sa peau et continue mon exploration plus au sud encore. Elle retient sa respiration, en apnée pour ne pas crier sa surprise et son plaisir, de peur peut-être que l'on nous entende...

Ses mains dans mes cheveux, elle accompagne mes mouvements, je sens qu'il ne lui faudra pas longtemps pour atteindre son premier orgasme, ses gémissements et la manière dont elle se cambre m'engage à poursuivre en joignant mes doigts en elle.

Le résultat ne se fait pas attendre, son corps se tend, sa tête bascule en arrière alors que les frissons de plaisir s'abattent en elle par vagues successives. Elle chante mon nom dans un gémissement rauque et j'enfouis ma tête au creux de sa hanche, mordillant sa peau sous l'impulsion du désir qui me fait mal.

Je ne lui laisse pas le temps de récupérer, je me redresse et la pénètre, me régalant de sa surprise et de la manière qu'elle a de se mordre la lèvre inférieure sans me quitter du regard. Je veux la posséder jusqu'au bout de la nuit.

Nos corps sont enfin réunis. Je me déchaîne en elle, incapable de retenir plus longtemps ce désir frustré depuis des jours.

Chaque jour je me suis nourri de sa beauté, chaque jour j'ai supporté de n'avoir droit qu' à quelques effleurements, quelques baisers volés ou fugaces. J'ai supporté son regard, ses yeux plein d'amour et de désir sans pouvoir lui rendre autrement que par des mots, des petites allusions et des regards dérobés.

J'ai atteins mes limites et mon corps tout entier est en train de relâcher toute cette pression.

Les corps moites, collés, je dévore ses lèvres de toute la passion que j'ai pour elle. Je n'arrive plus à me contenir et la manière dont elle répond avidement à mon appétit par ses gémissements de plus en plus sonores me rend encore plus bestial. Je grogne dans son cou, incapable de calmer le feu qui me brûle à l'intérieur.

Demet m'agrippe le bas du dos, s'accrochant à ma peau. Je sais déjà que ses ongles laisseront des traces de cette nuit torride. Empoignant mes fesses, elle suit le rythme effréné de mes assauts et ses caresses repoussent mes dernières résistances. Je gémis son nom dans un râle, essoufflé de plaisir et je la sens partir alors que ses muscles se tendent autour de moi.

Pantelants, dégoulinants, je me laisse glisser sur elle et l'embrasse tendrement, laissant le temps à chacun de récupérer de cet immense plaisir qui vient de foudroyer nos corps.

De longues minutes se sont écoulées et je me retire sans pouvoir la quitter des yeux. Son regard doux et brillant, ses joues rougies, sa peau qui luit de la sueur de notre étreinte à la lueur du clair de lune. Je m'allonge à coté d'elle, de profil et je trace sur son ventre des petits dessins autour de son nombril.

Puis je me lève d'un bond et contourne le lit pour aller sur la terrasse extérieure où une surprise nous attend.

Elle me tend la main et essaie de me rattraper.

- tu vas où ?

- je reviens tout de suite.

J'embrasse sa main et referme la porte derrière moi. Lorsque j'arrive sur la terrasse, le spa est prêt, allumé, il ne reste plus qu'à la porter dedans. A l'aide de la télécommande, j'ouvre les volets de la chambre et le lui laisse découvrir le spectacle qui l'attend sur la terrasse. Après cette journée harassante et la demi-heure que nous venons de passer, un bain ne nous fera pas de mal.




- Can !!! Oh mais, mais c'est magnifique !

Je m'approche du lit et la prend dans mes bras telle une jeune mariée. Je la conduis jusque sur la terrasse et nous prenons place dans le spa, l'un en face de l'autre.

Son émerveillement me fais plaisir. Certes l'endroit est magnifique mais j'aurais aimé faire encore bien plus...

- je n'ai pas pu en faire autant que ce que j'aurais aimé, du champagne, des douceurs...

Elle ne me laisse pas le temps de finir ma phrase et prend mon visage entre ses mains. Les lueurs que je lis dans ses yeux se suffisent à elles-mêmes.

- je n'ai besoin de rien d'autre Can. La vie me comble bien au delà de toutes mes espérances en ce moment...

Puis ses lèvres sur les miennes. Un baiser doux, je me sens plus serein que je ne l'ai jamais été.

- Laisse moi m'occuper de toi.

Elle me sourit et je mouille ses cheveux puis les savonne, prenant soin de masser délicatement son crâne pour la détendre complètement. Vu l'heure déjà tardive, nous n'aurons pas beaucoup de sommeil avant d'attaquer la nouvelle journée chargée de demain, alors autant recharger les batteries du mieux qu'on peut...

Elle s'abandonne dans mes bras, sereine. Je l'enlace, son dos contre mon ventre et je caresse délicatement sa poitrine la faisant frissonner. Juste le plaisir du contact l'un de l'autre...encore.

Elle se redresse finalement et se retourne pour me faire face, le même sourire illuminant encore son visage.

- à moi de m'occuper de toi maintenant.

Elle s'assois à califourchon sur moi puis mouille mes cheveux et les enduis de shampoing. Le massage est doux, apaisant. Je laisse ma tête tomber en arrière et savoure la plénitude qu'il me procure. Elle s'applique, transformant un rituel de toilette en un véritable moment d'abandon. Je pourrais sombrer dans le sommeil instantanément.

Mais je sens ses hanches bouger contre moi et j'ouvre les yeux. 

Je suis perdu.  

Entre la vision de ses seins ballottant sous mes yeux ou la sensation de son corps qui frotte contre mon intimité...je ne sais pas ce qui réveille le plus en moi le désir si récemment éteint...certainement les deux.

Appliquée à sa tâche, j'ai tout le loisir de la dévorer des yeux avant qu'elle réalise que je la regarde intensément. C'est certainement mon entrejambe qui me trahit. Elle me sourit.

- Caaan... tu es un incorrigible gourmand...

Je prends possession de l'un de ses seins dans ma bouche la faisant se cambrer de plaisir. 

Elle aligne son corps avec le mien et j'enserre ses hanches. Je me fonds en elle, la laissant onduler contre moi au rythme de son seul plaisir. Il s'accorde parfaitement avec le mien. 

Encore une fois, plus rien n'existe. Demain viendra bien assez tôt.

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