Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 7. Sex-friends

Séléné

Je me retourne et échange un regard féroce avec Laly, qui n'a pas raté un seul instant de mon rapprochement avec Aurèle. Elle m'agace avec son air pincé, je ne peux pas la voir, cette pouffe !

— Qu'est-ce qu'elle a celle-ci, à nous fixer tout le temps ? je râle sans la quitter des yeux pour autant.

— Peut-être qu'elle t'envie ? suggère Aurèle derrière moi, son souffle chatouillant ma nuque.

— Ça va aller les chevilles ?

Je pivote sur mes talons pour lui faire face et pour toute réponse, il m'offre son sourire charmeur et lumineux, celui qui me fait fondre.

Ah le tricheur !

— Aurèle, as-tu conscience qu'un grand nombre d'étudiantes de notre promo aimeraient être à ma place ? je formule sérieusement en le dévisageant, les mains vissées sur les hanches. Une chose est certaine, Laly ne sera jamais ma pote. Sa tronche ne me revient vraiment pas.

Aurèle rit en douce en caressant ma pommette du revers de la main. Ma peau se réchauffe sous ses doigts, je me languis de passer du temps seule avec lui. Mais nous avons un boulot à terminer avant de nous jeter à corps perdu dans les frivolités de boudoir.

— Tu n'aimes personne de toute façon.

— C'est faux. Mia et toi, je vous adore, je réplique en lui bécotant la joue.

Comme chaque vendredi, nous partons bosser et nous stoppons vers treize heures pour manger. Aurèle sort une fois de plus son numéro de charme à la bibliothécaire. Chaque semaine, il lui fait le coup et ça marche. Je ne m'en étonne même plus.

— Tu veux un café ? Ou autre chose ? je lui demande à la fin du repas.

— C'est si gentiment proposé, répond-il d'un ton coquin.

Et c'est reparti !

— Je parle d'une boisson chaude.

— Oui, moi aussi. Un latte, s'il te plaît.

Je me rends au comptoir pour commander et pendant que je patiente, je me retourne vers lui pour le contempler. Nos regards se croisent, je fais mine de lui envoyer un baiser. Le sourire qu'il m'adresse réveille les petits papillons dans mon ventre.

Je reviens m'asseoir et lui tends sa boisson. Il jette un œil au contenu de mon gobelet.

— Tu carbures au thé toi, maintenant ?

— J'aime bien varier les plaisirs. J'adore le thé aux épices. Et puis j'avais un peu froid, ça va me réchauffer.

Un comble après la montée en température de ce matin !

— Tu veux ma veste ?

— Non, je te remercie. Mon gilet est épais et j'ai encore une écharpe dans mon sac.

Je décide sans détour d'aborder la question de l'évolution de notre relation.

— Aurèle, je dois te parler de quelque chose d'important.

— Je t'écoute.

— Tu es d'accord avec moi pour affirmer que les choses ont quelque peu changé entre nous ces derniers jours ?

— Oui, en effet. J'aurais pu blesser quelqu'un en faisant sauter ma boutonnière pendant le TD, mis à part ça, tout est sous contrôle !

— Je préfère être honnête avec toi avant que ça aille plus loin entre nous.

— Hou là ! Ne me dis pas que tu veux qu'on s'installe ensemble et que je rencontre tes parents, s'inquiète-t-il en retenant son souffle.

— Euh non, pas vraiment.

Il expire avec soulagement, s'essuyant le front d'une main, l'autre posée sur le torse au niveau du cœur, comme s'il venait de subir une émotion forte. Quel comédien !

— Qu'est-ce que tu sous-entends par « pas vraiment » ? reprend-il.

— Tu as beaucoup de succès auprès de la gent féminine et tu enchaînes les conquêtes.

— Si tu le dis.

— C'est un fait, Aurèle. Toutes les nanas te badent à longueur de temps. Tu es comme un pot de miel pour les abeilles.

— Et toi, tu aimes le miel ? demande-t-il d'une voix profonde en me fixant droit dans les yeux et en saisissant mes mains dans les siennes sur la table.

— J'adore ça...

Ce contact associé à son sourire enjôleur envoie une décharge en plein dans mon petit cœur. Il est vraiment un maître dans l'art de séduire. Je ferme les yeux un bref instant pour me ressaisir.

— Bien, pour en revenir à nos moutons, je ne critique pas le fait que tu fréquentes plein de nanas, tu mènes ta vie comme tu l'entends.

— Justement, puisque nous en sommes à nous avouer les choses, je préfère t'avertir que je ne suis pas du genre à m'enfermer dans une relation.

Ouf, il est sans langue de bois et visiblement, nous sommes sur la même longueur d'onde.

— C'est là où je souhaitais en venir. Pour être tout à fait honnête avec toi, je ne veux pas non plus m'engager. Ma dernière tentative amoureuse ne s'est pas bien terminée et je désire seulement profiter des bons moments, sans prise de tête. Mon objectif, c'est de réussir mes études, je ne cherche pas l'homme de ma vie.

— Hum... Tu es mon double au féminin.

— Ouais, voilà ! Tout ça pour dire qu'entre nous, je n'envisage rien de sérieux, excepté notre amitié.

Sex-friends ? propose-t-il en me tendant la main.

— Marché conclu !

Je serre sa main et nous rions de concert.

Donc là, je viens de sceller une sorte de pacte avec un ami spécifiant que tout rapprochement d'ordre purement charnel peut avoir lieu sans conséquence ? Une première pour moi.

D'habitude, je ne m'embarrasse pas de ce genre de détails et je ne m'attache pas. Quand je couche avec un type, ce n'est pas pour me soucier de ses petits tracas ou me livrer à des confessions sur l'oreiller.

Dans ce cas précis, je n'aimerais pas que nous nous fâchions pour une simple histoire de sexe ; Aurèle n'est pas un mec lambda pour moi, mais bien un ami.

Nous regagnons la bibliothèque. Comme tous les vendredis après-midi, très peu d'élèves sillonnent les allées. Penchée vers les étagères du bas entre deux rayons pour rechercher un livre, j'entends Aurèle qui s'approche de moi.

Je me redresse et il m'entraîne avec lui tout au fond de la rangée. Je me retrouve dos au mur, acculée par mon ami sexy en diable, qui me dévisage comme s'il comptait me dévorer.

La tension matinale ressurgit entre nous. Intacte.

Mon pouls s'emballe, mes jambes flageolent. Ses iris étincelants accrochés aux miens, il saisit l'arrière de ma tête d'une main et de l'autre effleure mon cou si légèrement que ce contact me donne la chair de poule. Du bout des doigts, il suit le contour de ma mâchoire, frôle ma lèvre inférieure. Sa caresse est si douce, en totale contradiction avec la lueur d'excitation contenue dans son regard.

Je presse mon corps contre le sien, enroule mes bras autour de sa nuque. Nos bouches se percutent, nos langues se rencontrent pour un baiser torride. Encore mieux que tout ce que j'ai pu imaginer ces quinze derniers jours. La tension dans le bas de mon ventre grandit, une chaleur exquise se diffuse en moi et des pensées coquines tourbillonnent dans mon esprit, déjà embrouillé par le désir depuis des heures.

Je pousse un long soupir en renversant ma tête sur le côté, ses lèvres douces glissent sur ma gorge. Je m'enivre de son parfum, me délecte de ses baisers et de ses caresses, portée par la seule envie de lui. Le temps semble s'être arrêté. Du moins jusqu'à ce que je rouvre les yeux et distingue les rangées d'étagères.

Oups ! La bibliothèque !

— Aurèle ?

Il se redresse et me sourit.

— Tu veux qu'on s'éclipse ? me suggère-t-il d'un air mutin.

Je le dévisage avec sérieux.

— Oh merde, tu regrettes, c'est ça ?

Le pauvre, il paraît tellement confus d'un coup. Il est encore plus choupi et je meurs d'envie de l'embrasser à nouveau. Toutefois, il n'est plus temps de lutiner.

— Non, pas du tout. Seulement, nous ne sommes pas dans un lieu adéquat pour succomber aux plaisirs de la chair et, surtout, dois-je te rappeler que nous avons un exposé à boucler ?

Il me relâche et se recule légèrement.

— Ouais pardon, excuse-moi. J'ai perdu le contrôle. J'avais tellement envie de t'embrasser depuis ce matin, lâche-t-il d'un air penaud, en passant les doigts dans ses cheveux.

Qu'il arrête de faire ça sinon c'est moi qui vais me jeter sur lui !

— Ne sois pas désolé. J'ai adoré ce moment, cependant il faut que l'on revienne à une activité beaucoup moins sexy.

— Hum, tu as raison.

Je saisis son visage entre mes mains et dépose un baiser léger sur ses lèvres. Il en profite pour me toucher les fesses.

— Aurèle...

Il baisse les yeux comme un enfant qui sait qu'il va être puni après avoir fait une bêtise. Trop craquant.

Nous reprenons le boulot et travaillons jusqu'à la fermeture, puis nous quittons la bibliothèque, satisfaits de cette journée productive.

— Il ne reste plus qu'à faire le diaporama avec les photos et tout sera terminé, je me réjouis, contente que nous ayons presque bouclé cet exposé de malheur.

— Et aussi à nous entraîner à l'oral pour vérifier qu'on sera bien niveau timing.

À l'évocation de cette épreuve infernale, la panique s'empare subitement de moi en songeant à ce qui nous attend la semaine prochaine, et mes jambes se dérobent. Aurèle me rattrape in extremis, m'évitant une cascade dans les escaliers.

— Ça ne va pas ?

— Si. C'est juste que la perspective de parler devant tout le monde me stresse, je lui confesse d'une voix chevrotante.

Il me serre contre lui en me caressant les cheveux.

— Mais non, ne t'inquiète pas, ça va bien se passer. On a travaillé des heures dessus, on maîtrise le sujet. Et puis tu ne seras pas toute seule puisque je serai là avec toi.

Je me laisse aller dans ses bras en inspirant profondément ; je me sens bien contre lui et mon angoisse se dissipe aussi vite qu'elle est venue.

— Et si je flanche en pleine présentation, comme à l'instant ?

— Eh bien, je te porterais sur mon dos. Ainsi, tu seras debout, mais sur mes jambes, plaisante-t-il.

— Merci, tu es le meilleur, je chuchote en me blottissant un peu plus contre lui.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro