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Chapitre 40. Retrouvailles explosives 🍆

Maxence

La nouvelle année débute par une bonne gueule de bois et quelques trous noirs sur le déroulement de la soirée. Je suis rentré tôt ce matin et à vrai dire j'ai pas mal picolé sur la fin tellement j'avais les boules.

Je pense encore à Diego qui était avec ma copine, contrairement à moi. Elle était belle en petite fée. Je psychote. Le connaissant, je suis sûr qu'il a fini la nuit avec elle. Rien que d'y songer, ça me rend malade. Je ne tiens plus, j'ai besoin de la voir pour en avoir le cœur net.

Je me lève, prends une douche et me fais couler un café noir. Je regarde le jardin de mes parents par la fenêtre et réfléchis à toute cette situation durant un moment. Des images horribles tournent en boucle dans ma tête. Je dois rentrer chez moi au plus vite. Je remonte donc préparer mon sac, puis ma mère me conduit à la gare.

À peine arrivé à Bordeaux, je m'empresse d'appeler Séléné. Vingt minutes plus tard, je me jette sur ma belle quand elle m'ouvre la porte.

— Tu m'as trop manqué. Ces dix jours sans toi ont été un véritable supplice, je soupire contre ses lèvres.

J'ai pensé à elle sans cesse, à ce moment où je la retrouverai. Elle me rend mon baiser avec passion et je la plaque contre le mur. J'ai l'impression d'être un drogué en pleine crise. Le nez dans son cou, je m'abreuve de son odeur qui m'a tant fait défaut ces derniers jours.

Ma belle est aussi impatiente que moi, à en juger la vitesse avec laquelle elle a retiré sa culotte et pris possession de mon sexe. Ses gémissements se changent en supplique érotique dès lors que mes doigts glissent entre ses lèvres humides. Ses baisers et son souffle chaud sur ma peau m'électrisent, j'en veux plus.

Elle m'enfile un préservatif et enroule ses bras autour de ma nuque. Je devine son désir pour moi dans ses yeux noisette, j'embrasse sa bouche sensuelle qui hante chacune de mes nuits et la prends sans plus attendre.

Ses cris de plaisir me soumettent à elle, je vais et je viens entre ses cuisses avec impatience et bestialité, animé par le besoin impérieux de la posséder. Je sens ses ongles qui rentrent dans ma chair, ses doigts qui tirent sur mes cheveux, et à chaque coup de reins, elle resserre l'emprise de ses jambes fines autour de moi.

Putain que c'est bon d'être en elle ! Je pourrais y passer ma vie.

Elle jouit en se contractant autour de moi, lacère ma peau sous ma chemise. Je me répands en elle, crie mon extase dans sa bouche. Le sexe avec elle est si intense. Une véritable explosion des sens. J'en ai le tournis.

Je la repose au sol. Du bout des doigts, j'effleure ses pommettes rosies et craquantes, ses lèvres douces, gonflées par le plaisir de nos ébats. Je ne me lasserai jamais de la contempler.

— Ma belle Séléné... je murmure en passant ma main dans ses cheveux.

— Mon fougueux et ténébreux amant, me répond-elle avec un sourire en coin.

Elle se blottit contre moi un moment. Puis elle m'entraîne vers sa chambre, et tandis qu'elle marche nue devant moi, je ne songe qu'à la posséder à nouveau.


Séléné

J'ouvre les yeux dans la nuit. J'ai oublié de fermer le volet et la pleine lune éclaire la chambre. Maxence dort près de moi ; il est beau comme un dieu. Je l'observe un moment assise dans le lit. Il remue légèrement et tâte le matelas à l'aveugle.

— Tu es déjà réveillée ? marmonne-t-il la tête dans l'oreiller.

— Oui, je songeais à la soirée que nous venons de vivre.

— Tu devrais plutôt songer à toutes les autres que nous passerons ensemble.

Je retombe près de lui et il m'embrasse avec volupté en laissant courir ses mains sur mon corps nu. J'ai l'impression qu'il désire remettre ça, ce qui ne serait pas pour me déplaire, je dois bien le reconnaître.

— Finalement, j'apprécie particulièrement ce début d'année.

— Comment ça ?

— Je sais avec qui tu as fêté le réveillon.

— Bien sûr, puisque je te l'ai dit que j'étais avec mes amis.

— Je ne parle pas d'eux, mais de Diego, ajoute-t-il en fronçant les sourcils.

Mince, il a dû lui envoyer la photo.

— Il s'est passé quelque chose entre vous ?

L'excitation du moment redescend aussitôt.

Dans le genre tue-l'amour, il se pose là !

— Mais non, pourquoi tu me demandes ça ? On a simplement discuté en buvant quelques verres et fait un selfie à minuit pour marquer le coup.

— Et, c'est tout ?

J'espère pour lui que je me trompe quant à son sous-entendu. Ni une, ni deux, me voilà en haut du cocotier, les nerfs en pelote.

— Qu'est-ce que tu insinues ? je rétorque sèchement.

Il s'adosse à la tête de lit, les bras croisés sur le torse. Je ne peux toutefois pas distinguer les contours de son visage masqué dans la pénombre. Je me redresse pour lui faire face. Sans le voir, je sens son regard sur moi.

— Je veux savoir si tu as couché avec Diego.

— Non, mais sérieux ! Pour qui tu me prends ? je m'écrie en le giflant.

Quel connard ! Comment peut-il s'imaginer une seule seconde que je me serais envoyé son pote ?

Il encaisse sans bouger, mais gronde d'un air menaçant.

Je suis blessée par son attitude et le peu d'estime qu'il semble me porter.

— Tu veux la vérité ?

— Vas-y, je t'écoute.

— Tu as raison. Il m'a raccompagnée et m'a proposé de finir la nuit avec lui.

Je l'entends tressaillir dans l'ombre.

— J'en étais sûr, siffle-t-il entre ses dents.

J'entrevois ses avant-bras qui se contractent tandis que ses poings enserrent les draps, manifestation silencieuse de sa colère à cet instant.

— Et tu sais quoi ? J'ai refusé en lui avouant que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie.

Il expire longuement, tente de m'enlacer, mais je le repousse froidement.

— J'en viens à me demander si j'ai bien fait, puisque tu sembles croire que je couche avec tous les types qui passent ! Dommage, je suis sûre que c'est un bon coup en plus ! j'ajoute narquoisement.

— Pardonne-moi. Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris d'imaginer un scénario pareil.

— C'est trop simple de t'excuser après avoir sous-entendu que je suis une fille facile. Je ne compte pas te le répéter cent fois, Maxence. Je ne supporterai pas ce genre de scène indéfiniment.

— Quand j'ai reçu le message de Diego, j'ai vrillé de vous savoir tous les deux ensemble, alors que j'étais loin de toi. J'ai pensé à des trucs horribles, je crevais d'envie de lui dire de ne pas te toucher.

— Peut-être que si tu me faisais confiance, les choses seraient plus simples, je ponctue non sans ironie.

— À t'entendre, ça a l'air facile. Je n'ai pourtant jamais été du genre jaloux avant de te rencontrer, mais avec toi c'est différent. Je ne me reconnais pas. J'ai peur de te perdre et je n'arrive pas à surmonter cela, lâche-t-il, abattu, en prenant sa tête entre ses mains.

Je me sens bête, les mots me manquent. Le savoir si fragile concernant notre liaison me bouleverse. Il semble tenir à moi sincèrement. Les émotions que nous éprouvons ensemble sont si exacerbées, c'en est presque effrayant.

Ma colère s'estompe aussi vite qu'elle a surgi. Notre relation est encore fraîche, pourtant je me suis déjà attachée à lui, ce n'est pas qu'une simple histoire de cul entre nous. Je reviens me nicher dans ses bras et l'embrasse tendrement pour le rassurer.

🌙

— Tu veux un café ?

— Oui, merci.

Il est encore couché dans mon lit pendant que je suis en train de préparer le petit déjeuner. Nyx n'a pas pu dormir avec moi cette nuit comme à son habitude et il me fait part de son mécontentement.

— Je sais, mon gros Nyxou d'amour, ne sois pas jaloux toi aussi.

Il grimpe sur le comptoir et vient frotter sa tête contre ma joue. Maxence sort de la chambre à ce moment-là et observe un instant la scène avec amusement, avant de passer dans mon dos pour me serrer contre lui. Mon chat nous fixe et quand Maxence tend les doigts vers son museau, il lui crache dessus et s'enfuit dans le salon.

— Quel sale caractère ! On dirait sa maîtresse, commente-t-il en effleurant mon cou de sa bouche.

— Il n'aime pas les autres mâles qui viennent sur son territoire. Par contre, il adore Mia.

Mon portable vibre sur le comptoir à la réception de plusieurs notifications de WhatsApp. Je le consulte et confirme à mes deux amis que je serai au rendez-vous à dix heures pour réviser.

— Bon dépêchons-nous de déjeuner. Je dois rejoindre Mia et Aurèle pour reprendre le boulot dans une heure.

— Tu ne veux pas plutôt bosser avec moi ?

— Franchement... Non. Parce que j'ai bien une idée de comment ça se passerait et cela risque de compromettre mes résultats.

— Je ne vois pas de quoi vous parlez, mademoiselle Desjardins, je suis un prof exemplaire !

— Certes. Et aussi très mystérieux et terriblement sexy. Il n'y a d'ailleurs pas que moi qui le pense, probablement la moitié des filles de la promo disent la même chose, tu n'as jamais entendu les bruits de couloir ?

— Seulement la moitié ? s'amuse-t-il.

— Et oui, beau brun. Aurèle a de l'avance sur toi !

— Ça ne me dérange pas le moins du monde, tant que tu me préfères à lui !

Il se penche et m'embrasse du bout des lèvres en me chatouillant dans le dos. J'aime cette facette de lui. Il peut se montrer si doux et affectueux, je ne m'en lasse pas.

🌙

— Eh bah ! Vous avez de ces tronches tous les deux ! s'exclame Mia en nous voyant arriver.

— Qu'est-ce qu'elle a ma tête ? demande Aurèle.

— Tu as l'air fatigué, du mal à te remettre du réveillon ?

— Non, tout va très bien. Je manque juste d'un tout petit peu de sommeil.

Il se passe la main dans les cheveux, comme à chaque fois qu'il est gêné. Nous échangeons un petit sourire avec Mia, nous ne sommes pas dupes.

— Je t'ai vu partir avec Emilie l'autre soir, et Greg m'a confié que tu n'es réapparu qu'hier.

— Dis donc, Minipouce, tu peux t'occuper de tes affaires, s'il te plaît ? Si je découche, c'est surtout parce que vous faites beaucoup de trop de boucan dans MON appartement pour que je puisse m'y reposer !

Mia devient toute rouge et je ne peux me retenir de rire.

— Vous êtes trop drôles tous les deux ! Je suis bien contente de vivre seule quand je vous écoute.

— T'as quand même des petits yeux toi aussi, remarque Aurèle. La soirée s'est bien terminée avec Diego ?

— Hein ? Qu'est-ce que tu sous-entends ?

— Je ne sais pas, vous aviez l'air plutôt proches tous les deux...

Mia me lance un regard curieux.

— Et bien, tu fais fausse route, Minou. On a juste sympathisé parce qu'on se voit à l'atelier de Bianca, rien de plus. Et non, je ne couche pas avec lui, si c'est ça ta question.

Je leur tire la langue, mettant ainsi un terme à la discussion et nous commençons à bosser. 

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