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Chapitre 35. Mise au point

Séléné

Pendant que nous étions toutes les deux, Maxence m'a renvoyé un message, mais je n'ai pas entendu sonner mon portable.

[Maxence : tu fais quoi, ma belle ?]

[Séléné : des courses et après je vais commencer mes révisions.]

[Maxence : tu veux que je t'aide ?]

[Séléné : après cette nuit, tu penses vraiment en être capable ?]

[Maxence : pas sûr, non. J'ai encore envie de toi...]

[Séléné : chut ! N'en dis pas plus !]

[Maxence : on se voit aujourd'hui ?]

[Séléné : je ne sais pas, on va peut-être sortir avec toute la bande.]

[Maxence : tu préfères passer la soirée avec lui plutôt qu'avec moi ?]

Et voilà qu'il recommence avec sa jalousie envers Aurèle. Une mise au point de vive voix s'impose.

— Allô ?

— C'est quoi cette scène ?

Il soupire longuement.

— Je ne me fais pas à l'idée que vous soyez simplement amis quand je vois comment vous agissez l'un envers l'autre, riposte-t-il froidement.

— Et pourtant c'est le cas. Soit tu t'y fais, soit c'est terminé !

— Calme-toi, Séléné.

— Non, c'est toi qui vas te calmer ! je lui assène en montant dans les tours.

— Je ne veux pas qu'on s'engueule.

— Moi non plus, mais tu ne nous laisses pas le choix avec ton comportement...

— Excuse-moi.

Un ange passe.

— J'ai simplement envie de te retrouver au plus vite.

— Je sais, mais comprends bien qu'on ne fait pas toujours comme on le désire dans la vie.

— Ça, je l'ai bien remarqué oui, siffle-t-il, un brin sarcastique.

— On s'appelle plus tard.

Et je raccroche avant que le ton monte à nouveau.

🌙

À mon retour des courses, je profite d'être tranquille pour me poser devant mon ordinateur et jouer un peu pour me vider la tête. J'ai franchi la limite de façon irréfléchie en couchant avec Maxence. Je n'ai aucune idée d'où cela va nous mener. Je pressens toutefois que rien ne sera simple dans notre relation, dont la nature m'échappe encore.

Je devrais commencer à bosser mes cours, mais je sais d'avance que cela ne sera pas productif. Il reste une semaine de cours et après nous serons en vacances de fin d'année, enfin surtout en période de révisions pour les partiels.

Punaise ! Noël ! Et je n'ai rien acheté !

Heureusement qu'il y a internet, c'est quand même bien pratique. J'y passe plusieurs heures et trouve des cadeaux pour ma famille, livrables chez moi. Je réfléchis un moment à ceux pour Mia et Aurèle, quand je tombe sur une photo de nous trois. Aurèle nous serre toutes les deux contre lui alors que nous lui faisons chacune un bisou sur la joue. Il est beau à croquer et nous avons l'air heureux comme tout devant l'objectif.

Je l'enregistre sur une clé USB et fonce au centre commercial avant la fermeture. J'en imprime deux exemplaires et déniche dans une boutique de bibelots deux petits ours en peluche tenant contre eux des cadres sur les bords desquels je pourrais rajouter une légende. J'achète aussi du papier cadeau, du bolduc et des étiquettes.

Bien que mon trajet soit éclairé, je ne suis pas sereine dans la nuit et me hâte. Je cherche mes clés dans mon sac devant l'entrée de l'immeuble, quand quelqu'un s'approche de moi et colle sa main sur ma bouche.

Par réflexe, je lui écrase le pied avec force en lui mettant un coup de coude dans les côtes, et me retourne, le poing armé, prête à frapper. Je percute à temps que c'est Maxence et me ravise in extremis.

— Mais t'es dingue, qu'est-ce que tu fiches ici ?

— Je n'ai pas pu résister à l'envie de te voir.

— Chut ! Et comment as-tu su que j'habite là ?

— Je te rappelle que c'est toi qui m'as balancé l'information. J'ai simplement eu à chercher ton nom sur les boîtes aux lettres, réplique-t-il, vexé par mon accueil glacial.

Je me dépêche d'ouvrir la porte d'entrée de l'immeuble, nous rentrons et je referme aussi sec. Je n'ai pas le temps de dire ouf qu'il s'empare de ma bouche. Mes jambes me lâchent et je manque de m'effondrer au sol, cependant il me retient contre lui.

— Et bien, je te fais tant d'effet que ça ? plaisante-t-il.

Je me libère de ses bras en pestant et commence à grimper les marches.

— Moi aussi je suis content de te voir, je l'entends crier dans l'entrée alors que je suis déjà rendue au premier étage.

— Tais-toi et monte !

Il me rejoint dans l'appartement et je claque la porte.

— Tu ne peux pas débarquer chez moi sans prévenir, Maxence ! Et si je n'avais pas été seule ?

Sa visite surprise m'a fichue en rogne, mais il s'amuse de la situation.

— Sauf qu'il n'y a personne donc...

— Donc si je te dis que je ne suis pas disponible, c'est que je le ne suis pas, OK ?

Il m'attire contre lui, je le repousse, bien trop en colère pour un câlin.

— Quel sale caractère ! se plaint-il.

Face à sa mine déconfite, je réalise l'ampleur quelque peu absurde de mon attitude envers lui alors qu'il souhaitait passer du temps avec moi. Je me sens bête sur le coup.

— Excuse-moi, j'ai eu peur et...

— Je suis désolé, je voulais te faire une surprise, mais j'aurais dû réfléchir avant de débarquer.

— Oui, en effet. C'est bourré d'étudiants, ce soir. Imagine si quelqu'un t'avait vu.

— Justement, avec tout ce monde, personne n'a pu me remarquer, sans compter que je portais une capuche.

Son regard dévie vers le cabas contenant les cadeaux pour Aurèle et Mia.

— Tu as fait des emplettes pour Noël ?

— Oui. C'était les derniers cadeaux qu'il me restait à faire. C'est pour Mia et Aurèle, j'avoue en déposant le sac sur mon bureau.

— C'est quoi ?

Il est curieux, mais j'hésite. Je sens la crise arriver s'il voit les clichés. Pourtant, s'il doit se passer quelque chose entre nous, il devra bien accepter l'idée qu'Aurèle compte pour moi.

— Euh... si tu veux.

Il regarde les photos et son visage se ferme.

— Il n'a pas conscience de la chance qu'il a de t'avoir dans sa vie.

— Ah, carrément ?

— À sa place, je ne perdrais pas mon temps à courir après tout un tas de filles, je ferais tout pour t'avoir... Je regrette que nous devions nous cacher...

Je songe aux paroles de Mia ce matin et d'un coup, je me tends. Je refuse de l'entendre critiquer mon ami.

— Tais-toi, s'il te plaît. Tu ne sais pas de quoi tu parles. La situation est déjà bien assez compliquée, je n'ai pas besoin que tu en rajoutes.

Son visage s'assombrit, ses traits se durcissent.

— Vous avez recouché ensemble c'est ça ? s'emporte-t-il à son tour.

— Putain Max, stop ! Tu me saoules ! Pourquoi tu attaches autant d'importance à ça ?

— Réponds à ma question, Séléné !

— Non, non et non ! je clame furieusement en tapant du pied au sol. Bon sang, tu me fatigues déjà avec ta jalousie ! Tu fais des histoires pour rien.

Ses doigts frôlent ma joue doucement et je me détends un peu, puis il dépose un baiser sur mes lèvres.

Comme si cela suffisait pour mettre fin aux discussions houleuses...

— Fais-moi confiance, sinon ça ne fonctionnera pas entre nous. Voilà pourquoi je ne voulais pas d'une relation, encore moins de celle-ci, je marmonne entre mes dents.

Il recule, la mine abattue. Et mince ! Je viens de le blesser une fois de plus.

🌙

Nous passons la soirée et la nuit ensemble. Maxence repart tôt le matin, ou plutôt, je le mets dehors avant le lever du soleil, craignant que quelqu'un l'aperçoive en bas de chez moi.

— Tu n'exagères pas un peu ? Il est tout juste six heures trente, tu crois vraiment que je vais croiser quelqu'un dans la rue à cette heure-ci ? Il ne fait même pas jour.

— Si tu veux me revoir, ne discute pas.

— Bien, chef !

La tête recouverte de sa capuche, il me vole un dernier baiser à travers la porte entrebâillée de l'immeuble avant de sortir. Je suis quand même en train de mettre dehors le mec dont rêvent toutes les filles de ma promo, mais le risque que nous soyons surpris est trop grand.

Mon capital sommeil est en berne après ces deux nuits passées avec lui, qui n'ont pas été de tout repos. Maxence est débordant d'énergie et m'a totalement épuisée. Je retourne donc me coucher pour pallier ce problème. Ce n'est pas le moment d'être sur les rotules, il reste encore une semaine de cours et la terrible épreuve des partiels approche à grands pas.

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