
Introduction : ce monde
A tous ceux pour qui les pensées sont devenues le seul refuge vivable.
Note : Certains mots (inélucidable, forêtte ...)
sont inventés, c'est tout à fait voulu ! :)
Il y a aussi un certain nombre de références...
Au delà de nos frontières, au delà de nos pensées, au delà du temps et de l'espace, existait un monde. C'était un monde si différent de celui que nous connaissons aujourd'hui, si lointain qu'il n'en reste aucune trace et que nous l'avons complètement oublié. Mais ce monde, contrairement au notre ais-je envie de dire, possédait trois choses essentielles : Un narrateur, un souvenir et la joie. Sa narratrice se nommait Symphonie, c'est moi qui porte son souvenir et la joie était amenée par les Lux.
Les Lux étaient des êtres de lumière et de chaleur, très semblables à des humains mais très éloignés d'eux en même temps, insensibles aux maladies et à l'œuvre du temps, portant des oreilles pointues et des reflets dorés divins sur tout leur corps. Ils étaient gracieux et majestueux mais plus que tout : ils avaient pour but ultime de rendre les gens heureux. J'aimerais vous dire qu'ils existent encore en tant que tel mais ce serait faux. J'aimerais vous supplier de me croire, j'aimerais vous dire que cet endroit a existé, j'aimerais qu'on comprenne que notre monde n'est pas unique parce que je n'en fais pas partie et mon retour dans mon univers est inévitable.
Mais comme c'est impossible, comme personne ne me croirait, personne n'imagine ou ne comprend...
Je me contenterais de vous faire un conte. Car les contes existent, les gens aussi du moment qu'on leur donne un nom. Les mots n'ont que la valeur qu'on leur donne. Pour moi, ils valent plus que tout, ils sont tout ce que je suis, et tout ce que je n'ai jamais dit - à commencer par cette introduction. S'ils ne vous plaisent pas, libre à vous de ne pas continuer de lire.
Sinon... vous savez quoi faire.
Pour finir, et pour commencer - car toute fin inclut un nouveau début - j'aimerais remercier Bekuu pour Purple Soul et Vladimir, à qui j'ai emprunté de l'inspiration et la force d'affronter tous mes lundis matins en me disant que le soir venu, un nouvel épisode sortirait. Plus que tout, j'aimerais la remercier pour le monde qu'elle a créé et duquel je me sens si proche ; bien plus proche que ça n'a jamais pu l'être pour le monde dans lequel je vis, dans lequel nous vivons tous, êtres humains banaux qui à force d'humanité en ont perdu le sens.
C'est la dernière chose que j'ai à dire.
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