Et les enfants, c'est pour quand ?
J'imagine que beaucoup de couples ont droit à cette question, qu'importe leur composition. La transmission : c'est un peu le but de toute vie. Je dirais même de toute survie. Du plus petit virus, au plus gros mammifère. Se multiplier. Transmettre. Je vous avouerai que c'est un thème que j'apprécie énormément. Et lorsqu'on me pose cette question, je repense à tout ça ! L'homme à la possibilité de se défaire du cycle, parce qu'il a les outils et que les aléas de l'évolution ont bien voulu l'épargner, le placer là où il se tient : sur le fil du rasoir, ni supérieur, ni inférieur aux autres espèces.
Procréer ! Je me suis souvent demander si je devais "procréer". En soit, j'ai eu une enfance heureuse, mais je trouve la vie bien compliquée et le futur bien sombre. Est-ce que mettre au monde un être qui serait une partie de moi-même, de ce que mes cellules pourraient transmettre, ne serait pas un crime alors que des centaines, des milliers d'enfants n'attendent qu'un peu d'affection, qu'on leur tende la main et qu'on s'occupe d'eux. Vraiment... C'est pour ça que je me refuse à être père de mon propre enfant. (il y a peut-être d'autres raison psychologique, mais je trouve mon raisonnement sensé !) Oui, il parait que l'accouchement est formidable, que devenir père peut provoquer bien des prises de conscience. Mais ne peut-on pas aimer la chair d'un autre comme sa propre chair ?
Si nous franchissions le pas, mon Ours et moi, c'est au prix d'une réflexion et d'un combat. Remplir des papiers. Attendre. Remplir d'autres papier. Attendre encore. Dans notre société, je trouve qu'on glorifie trop la procréation ! La stérilité est vue comme une forme de faiblesse. Elle est culpabilisante. Pourquoi songer à se multiplier ? Alors qu'on peut transmettre autrement.
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