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17.2 - 6e RDV : La Psychologue

Suite du rendez-vous avec la psychologue

Petit florilège des questions posées par Madame Mésange lors de ce rendez-vous. 

- Comptez-vous mettre l'enfant tout de suite à l'école ?

- C'est très variable, lui répondons-nous, selon son âge et surtout, selon l'époque de l'année à laquelle il intégrera notre famille. Cela dépendra aussi de sa scolarité précédente. Dans la mesure du possible, on préfère décaler le moment de partir pour l'école dans le but de stabiliser les bases familiales d'abord, et de lui permettre de construire sa confiance avec nous avant de le plonger dans le grand bain de la vie extérieure.

- Comment voudriez-vous qu'il vous appelle ?

- Euh...  Papa ? Drôle de question. Il nous appellera comme il a envie de nous appeler, on ne va pas le forcer à nous appeler d'une façon ou d'une autre. Et on n'éprouvera aucune jalousie à voir l'autre parent recevoir le tant convoité "Papa". Il peut très bien utiliser nos prénoms, une déformation de nos prénoms, une adaptation du mot papa en papou. Je pense qu'on verra une fois devant le fait accompli, on y attache assez peu d'importance.

- Comment imaginez-vous l'arrivée de l'enfant ?

- Alors, déjà, avec beaucoup de sommeil en moins, haha. Mais en réalité, tout va dépendre encore une fois de son âge. Je m'imagine aussi bien accueillir un nourrisson avec qui on pourra communiquer de façon très simple, qu'un enfant qui peut déjà s'exprimer et qui nous posera peut-être énormément de questions auxquelles nous devrons répondre. On aura aussi beaucoup d'achats à faire pour que sa chambre soit mise en place.

À ces mots, la psychologue grimace un peu.

- J'espère bien que la chambre sera prête juste après l'agrément ?

- Hein ? Comment ça ?

- Dans les faits, on peut vous téléphoner n'importe quand !

Dans mon cerveau : Elle se souvient de notre dossier, ou bien ?  On va avoir une chambre prête pour des enfants de 0 à 6 ans, c'est sûr. Et puis, on nous a gonflés avec notre "cas particulier" et maintenant, elle se permet de nous sortir ça... OSEKOUR.

Calmement, Mr Ours explique :

- On a de l'argent de côté prévu pour ça. Quand on nous appellera, on préparera la chambre et on achètera ce qu'il faut. La fourchette d'âges est bien trop large pour qu'on investisse tout de suite dans une chambre ou dans des jouets.

- Quels sont les premiers mots que vous lui direz ?

- Mr Ours, je te laisse commencer... me projeter comme ça, ça me donne envie de pleurer.

Mr Ours enchaîne :

- On lui dira qu'on sera là pour lui, qu'on ne va pas l'abandonner, qu'il peut nous faire confiance, qu'on est ses nouveaux parents et qu'on va bien s'occuper de lui.

- J'imagine qu'iel y aura beaucoup de silence, ajoutai-je, qu'on va beaucoup se regarder. Et puis, si c'est un bébé, on lui dira la même chose. Je ne sais pas si on sera tactile tout de suite. On verra comment iel réagit. J'ai du mal à m'imaginer la scène, je dois dire.

- Vous savez si vous comptez changer son nom ?

- Dans la mesure du possible, non.

[Aparté : après coup, je me suis quand même renseigné à ce sujet. Il s'avère que changer le nom de l'enfant est une façon de l'aider à construire une nouvelle histoire dans la plupart des cas. Donc, nous reviendrons certainement sur ce détail avec la psychologue et les assistantes sociales. J'ai d'ailleurs préparé une liste de prénoms masculins et féminins pour l'occasion, mais Mr Ours n'a pas envie de se projeter à ce point et d'y réfléchir pour l'instant.]

- Cas pratique : imaginez que vous venez d'accueillir votre enfant à la maison, et pendant la nuit, il se réveille totalement effrayé, il a peur que sa maison brûle. Que feriez-vous ?

- Vous voulez dire qu'il souffre de terreur nocturne ?

- Non, c'est un rêve récurrent totalement issu de son passé et qui s'exprime par la peur que sa maison brûle, que faites-vous, donc ?

- Le soir même, dis-je, je suis capable de rester toute la nuit avec lui, à dormir à ses côtés si ça peut le rassurer.

- Mais le problème va persister, insiste la psychologue.

- Oui, c'est juste pour la première nuit. Le lendemain, on va en discuter d'abord avec l'enfant, on pourrait très bien lui faire dessiner des choses pour comprendre d'où ça lui vient, trouver un moyen de le rassurer en laissant une lumière allumée, ou bien proposer des choses rassurantes à l'enfant, comme inventer une petite histoire qui le protège, ou je ne sais pas trop quoi...

- Ou bien, on met un extincteur dans sa chambre, plaisante Mr Ours.

La psychologue soulève un sourcil. Et je m'exclame :

- C'est pas bête ! Tiens, on pourrait carrément lui présenter des pompiers aussi !

La psychologue soulève son sourcil un peu plus haut.

- Dans tous les cas, repris-je, si ça persiste, on sait qu'on peut trouver des gens à notre écoute, des pédopsychiatres, des professionnels. Nous ne sommes pas des surhommes.

. . .

Dites, vous auriez répondu quoi, vous ? :-)

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