Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

chapitre 3


Septembre 2090, le samedi suivant à 21 heures,

J'étais chez moi, regardant les étoiles par la fenêtre de ma petite chambre en dessous les toits. Cinq jours après l'arrestation de Monsieur Lenain s'étaient  écoulés, nous avions un remplaçant tout à fait charmant digne d'une porte de prison comme le proprio. Monsieur Lenain était un de mes professeurs préférés. Certes j'aimais être dans son cours qui était  très intéressant pour un passionné d'histoire mais aussi il m'avait  beaucoup aidé après mon accident l'année dernière. J'étais censé passé mon examen de fin d'année comme tout le monde sauf que du jour au lendemain tout à basculer.

Il faisait noir ce soir là, avant le changement de dirigeant, on pouvait passer son permis de conduire à nos seize ans. J'avais déjà presque un an et demi mon permis, j'étais seul dans ma voiture, je revenais d'une soirée chez un ami du club de natation du lycée. Je n'avais pas bu une gorgée à cause d'une future compétition, nous obligeant à être à sobre deux semaines avant afin d'éviter les contrôles type urinaires positifs pour la triche dans les compétitions même à un niveau amateur d'un petit lycée du coin. Une voiture arrivant en face de moi avait  perdu le contrôle des commandes au niveau des plaquettes de frein, me projetant à dix mètres du rebord de route, mes airbags s'étaient  activés mais j'avais  fait un AVC au même moment, j étais paralysé au niveau gauche de mon organisme , j'avais des séances de rééducations malheureusement je n'avais  récupéré que vingt pour-cents de sensibilité de la main gauche, je fus  hospitalisé pendant au moins un moi, juste avant mon examen final de terminal et juste avant la plus grande compétition de ma vie, l'intégration de jeune espoir natation en clé, j'étais classé dans les favoris de ma catégorie. Monsieur Lenain m'avais  rendu visite quand mes parents ne pouvaient pas se déplacer, il m'avais  aidé à reprendre un certain niveau de terminal car l'hémisphère gauche de mon cortex cérébral a été partiellement atteint. J'avais  perdu un an de ma vie à cause de cet accident, certes le coût de la vie était déjà très élevé, la personne ne percutant, elle n'avait  pas survécu à cause de la vitesse et de la violence du choc. Lui Monsieur Lenain avait  été là pour moi et moi je me sens tellement impuissant face à son arrestation, j'eus besoin, le sentiment de l'aider à sortir de ce pétrin.

Je regardai toujours la fenêtre quand mon téléphone se mit à sonner, je le pris, le regardai et souris c'était Pénélope :

<< Nico c'est Péné ca va ? On ne t'a pas vu depuis hier, tu es malade ?
- Malade de cet enfoiré de Migashi oui !
- Nicolas ne parle pas de lui comme ça s'il te plait. 
- Quoi ! Tu le défends maintenant Pénélope ? Crie-je
- Non je n'ai pas dit ça mais imagine si toutes nos conversations sont sur écoute alors tu aurais de graves problèmes, je sais que Monsieur Lenain compte beaucoup pour toi avec ce qui s'est passé, mais sache qu'on est là pour toi, on est là pour t'aider à délivrer Monsieur Lenain , il nous faut un plan j'ai les contacts de mon père qui pourront nous aider sur cette affaire.
- Quel genre de contacts à ton père ?
- Des gens hauts placés, certains travaillent pour Migashi, peut-être qu'il savent où il est et à quand remonte son jugement.
- Merci beaucoup Pénélope.
- Nico ?
- Oui ?
- Non laisse tomber ce n' est pas important...
- Tu es sûre ? Tu peux tout me dire tu le sais. 
- Oui je sais ça mais c'est délicat.
- Essaye toujours.
- Eh bien.... Depuis un moment je ressens quelque chose de nouveau et de fort pour une personne mais j'ose pas lui dire ni comment faire pour que cette personne comprenne cela, c'est pas mon style d'être très câline et je suis un peu fermée vis-à-vis de cela, enfin je sais pas si tu m'as comprise.  Dit-elle confuse
- Je vois et t'inquiète pas j'ai compris, je crois ce que tu veux me dire, en gros tu aimes une personne mais tu ne sais pas comment lui dire ? On est tous pareil dans ce cas là.
- Oui je le pense aussi .
- Alors je crois que tu devrais passer du temps avec cette personne, laisser le temps faire son chemin et laisser ton cœur parler à la place de ta tête, et tu verras les mots sortiront tous seuls comme par magie.
- Tu...tu crois ? J'ai un peu peur de me faire rejetée?  
- Non ça ira fais ce que je t'ai dit, vas de l'avant ma petite Péné.
- D'accord merci de m'avoir écouté.
- C'est normal ça sert à ça les amis non ?
- Si tu as raison, on se voit au club ce soir ?
- Et le couvre-feu tu l'as déjà oublié ?
 -Non je sais les risques mais le club des cinq doit absolument se réunir au plus vite on a une mission à réussir.
- Oui c'est vrai ris-je
- Allez grouille.>> finit-elle

Je ne raterai ce moment pour rien d'autre au monde, la réunion du samedi soir enfin c'est plus la soirée du groupe. Chaque samedi soir 21 heures, nous nous réunions dans un petit sous-sol d'un restaurant de banlieue. On y tient un petit groupe de musique chacun à un instrument certains en plus s'occupent des services de boissons, peu de personnes savent que nous nous produisions dans le petit resto rouge, le petit resto où personne ne songerait à aller sauf par bouche à oreille.

Nos parents avaient mis beaucoup de temps à le savoir , au début il pensait que j'allais rejoindre ma Cendrillon s'ils savaient. Au lycée, seuls les intimes et quelques personnes connaissaient son existence, on se produit que le samedi soir dans ce petit resto rouge de banlieue, à gauche de Mon Trésor, une boulangerie. Ni Migashi ni personne ne m'empêchera d'être leader de ce groupe << Titanium>> Il y avait  près de quatre ans  le groupe naissait, un jour de mars, il neigeait encore, je marchais dehors regardant les rouges-gorges picotaient les misérables sols dans l'espoir de trouver quelconque graines à manger ; puis je me fus  d'avantage soucié du sort de ce sans-abri essayant de gagner quelques pièces avec son vulgaire essai musical et c'est là que je décidai d'agir certes ça resta cliché mais avec de trois potes on commença à jouer dans les gares puis on a trouvé le petit sous-sol du resto rouge , il était  tenu par un couple dont leur histoire m'avait  fait fondre telle une glace en été. C'était dans les années 2020, une terrible bataille a eu lieu à Ignola à cause de l'inflation des prix où se nourrir devenait une mission de haute importance, elle était dehors le jour de la bataille, lui chez lui, râlant après sa sœur aînée de ne pas batailler malheureusement celle-ci y est allée, il la rejoigna pour lui dissuader de revenir, puis il l'avait  vue, cette petite fille militante à terre amochée par les coups des autres, il la soigna et depuis ce jour là ils ne se sont plus jamais quittés même pas une seule petite seconde. Il la nourrit et la protégea, il en était tombé amoureux de son sourire enfantin elle ne devait pas être grande d 'âge mais assez pour qu'il en soit ensorcelé. Ils se sont mariés, bâtis avec seuls leurs sueurs le petit resto rouge, discret de la banlieue sud -est, quartier où ils s'étaient rencontrés le 8 mai 2020. Ils nous avaient gentiment proposé de nous prêter le sous-sol pour nos petits concerts privés à but non lucratif même si nous faisions payer l'entrée à une poignée de centième de penny servant à acheter de la nourriture aux plus démunis ou encore à la reconstruction de certaines habitations. Nous restions anonyme dans le plus grand secret de tous. Rien de les voir heureux, je me sentis fort, d'ailleurs avant mon accident je donnais l'argent des récompenses à diverses associations mais je n'avais  pas remis les pieds dans une piscine après ce qu'il s'était passé. Ainsi allait  la vie.

Je rangeai mes paroles dans ma pochette, comme quoi la chorale en sixième aide, même si j'avais beaucoup mué, ma voix ne ressemblait  pas à celle d'un animateur de télé-réalité la chose la plus affreuse à regarder car elle rongeait vos neurones un par un, très peu pour moi. J' étais enfin prêt, il était presque 20 h 30, ma mère me regarda puis enchaîna :

<< J'ai appris pour Monsieur Lenain, mais ne tente rien d'accord ?
- Mais ,maman comment.... Attends tu as écouté toute ma conversation avec Pénélope ?!!
- Non tu sais que je respecte ta vie privée mais je sais également que tu étais proche de Monsieur Lenain, il t'a beaucoup aidé et tu voudrais le sortir de sa peine. Je n'ai mise au monde je sais comment tu es mon fils et tu sais que d'habitude je t'aurai dit fonce mais là c'est complètement différent. 
- Quoi différent ! Je ne suis pas différent pourquoi je devrai me plier sous les ordres d'un chien ? Haussai-je le ton
- Parce que tu tiens à la vie ! Ta sœur est déjà partie je ne veux pas te perdre Nicolas... je t'en prie fais attention à toi me lance-t-elle en baissant les yeux sur son alliance
- Maman..... Maman désolé je n'aurai pas dû augmenter le ton. Avouai-je en lui remontant la tête et la serrant dans mes bras
- Je ferai attention, je suis pas seul, je ne serai plus jamais seul. Et toi aussi ma petite maman je serai la quoiqu'il arrive je te le promets.
- Maintenant file vite et évite de rentrer tard tu es censé respecter le couvre-feu.
- Oui je t'aime ne l'oublie pas.
-  Moi aussi crapule.>>

J'embrassai ma mère sur le front et rejoignis mes amis au petit-resto rouge comme chaque samedi soir depuis près de trois ans. Ils étaient déjà en place, je finis de me préparer et échauffai ma voix avec un citron jaune vieille technique ancestrale qui ne fonctionne pas vraiment mais je le fais en souvenir de toi ma petite mamie gâteau , toi qui était partie trop tôt et pour le show. J'enfilai mon tee-shirt , et à partir de là dès les premières notes, j'oubliai tout Migashi Monsieur Lenain, le lycée, tout sauf le pourquoi j'étais sur scène mon but ne jamais le perdre de vu. J'étais Titus <<Bonus princeps tristem a se dimittit neminem. >>

Un bon prince ne revint  personne triste de chez lui, citation dite par l'empereur Romain Titus, un empereur vite mort, j'espèrai que ce nom de me donnera pas malheur. On m'avait  appelé ainsi à cause ma passion pour l'histoire mais aussi pour être le leader du groupe chose que je n'aimais  pas , je n'étais  pas le chef pas comme ce Migashi, je n'étais  pas un tyran comme lui. Chose promise chose due, je regardai le public en feu ce soir même si ce n'était qu'une centaine le geste est là et on est très reconnaissant pour ce geste fort généreux. De son bar, Pénélope alias Athéna ne lança un sourire que je lui ai vite rendu. Quant'à Steph alais Calimero me donna un petit coup de coude, certes Pénélope était ma meilleure amie mais quand je la vis ce n'était plus pareil, non elle éclaire mon cœur telle une étoile illumina le ciel noire permettant aux marins de se déplacer sans avoir peur, sans aucune soucis, ainsi allait  la vie.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro