Un jour de décembre...

Un peu de répit , j'aimerai arrêter le sablier de la vie au moins une fois dans la mienne .Profiter des moments présents sans se poser une seule question sans se soucier des règles à respecter ni même des problèmes rencontrés et présents, stoppez, stoppez ce sablier qui s'écoulait très rapidement. Les derniers événements étaient passés et enchaînaient les uns derrière les autres sans répit. Dans les journaux la mort de Monsieur Lenain avait fait la une pendant quelques jours. Le lycée avait organisé un hommage et nous avait libéré une semaine avant les vacances de Noël initiale, décrété par Migashi, encore pour bleffer les moutons. Cela était bien connu l'espèce humaine était un petit mouton suivant le troupeau sans même se posait la moindre question sur si je faisais moi quelque chose d'autre que de suivre l'avis , les faits et gestes des autres.

Mais en ce moment la personne qui me préoccupais le plus était Juliette, je reçus un message d'Ash me demandant si je pouvais passer avec Steph. Je me préparai le plus vite possible et allai chez les jumeaux.

Ash m'ouvrit, il était seul mais Stephan était déjà arrivé un peu avant moi. J'enlevai mon manteau, une lettre était posée sur la table.

<< Alors qu'est-ce- qu'il se passe Ash, je te sens tendu ?

       -J'ai reçu les analyses de ma sœur sur son nouveau traitement

        -Ah enfin ! Alors qu'est-ce- qu'ils en pensent ? Est-ce grave ? Demandai-je

          - Assis-toi Nico fais comme chez toi

Stephan d'habitude très souriant et blagueur, ne prononça pas un seul mot, Ash était assis en face de moi la lettre froissée dans ses mains tremblantes d'inquiétude.

- Ash dis- moi ce qu'il se passe tu sais très bien qu'on va t'aider. Alors parle

- C'est.... le nouveau traitement de Juliette

- Et bien il est pas censé améliorer sa vie, qu'elle limite le nombre de crise et qu'elle soit moins stressée ? C'est même votre nouveau médecin qu'il vous l'a conseillé... récapitulai-je

- Médecin, et ça se dit médecin plutôt salopard oui ! Râle Steph

- Stephan calme- toi d'accord, on n'aurait jamais dû lui faire confiance il a été conseillé par Misgashi après tout, même s'il y était bien voir très bien qualifié .... Ash baissa la tête

- Ash...

- Juliette, faut qu'elle arrête de le voir et de prendre ces calmants

- Mais ???

- Nicolas tu ne comprends pas ou quoi elle s'empoisonnait à petit feu! Des organes vitaux sont très mal en point, elle a des poumons d'une mamie de cinquante ans ! Il n'y a que le cœur qui tient correctement, et une seule solution est possible..

- Dis- nous laquelle je connais un autre médecin et un bon je te le promets elle m'a beaucoup aidé quand j'ai eu mon accident non seulement dans les soins mais aussi psychologiquement, tu en auras besoin, tu as besoin d'en parler et d'un soutient permanent pour toi, ton père et ta sœur, si tu veux je te donne les coordonnées, il n'ya pas de soucis

- Merci mais cela ne sera pas possible.... dit-il en retenant ses larmes

- Mais pourquoi on est tous là !

- On est ruiné à cause de ce charlatant, on ne peut pas se permettre de nouveaux soins, et d'un nouveau suivis en sachant qu'il faudrait lui faire pas mal de testes et une lourde opération sans compter sa convalescence et le traitement à vie les aménagements pour elle, on ne peut pas se le permettre. Mais je ne veux pas la perdre, j'ai déjà vu ma mère morte devant mes yeux, perdre Juliette, ma sœur, ma jumelle la femme qui compte le plus à mes yeux me détruirait à jamais....

- L'argent, je serai prêt à t'aider financièrement avec tout le groupe on vous aidera et les concerts reprendront tant pis pour le Code Rouge, l'argent ira pour les soins de ta sœur , je parlerai à Pénélope si elle peut aussi vous faire un chèque, elle avait aidé mes parents quand ils étaient au bord de l'expulsion . Alors ne t'en fais pas d'accord ? Continue de surveiller et d'aimer ta sœur et évite le plus possible les contacts avec ce charlatant, je vous mettrai le plus tôt possible en contact avec le Docteur Mika, tu verras elle est au top. Expliquai-je      

Quelques secondes passaient et pour moi elles étaient interminables, Stephan décida d'enchaîner sur un autre sujet, un peu plus joyeux : 

- Sinon Nico, je crois que tu nous dois une explication sur cela ? Me dit Steph en tenant un préservatif tombé de ma poche

- Tu comptes passer à l'acte ?

- Après tous ces événements, j'ai besoin de souffler et je voulais faire plaisir à Pénélope, ce soir je dîne chez elle et ses parents ne sont pas là de la soirée, je pense que je suis prêt à le faire

- Et bien mon pote, c'est que tu t'y tiens à ta rouquine me taquina Stephan

- Ouais je crois aussi .>>

Je repris ce qu'il m'appartenait, pris le reste de mes affaires et rentrai chez moi me préparer pour le dîner. Je pris une douche, enfilai une tenue décontractée, j'avais acheté des fleurs sous recommandations de manière pour être un peu plus galant. Je saluai ma mère et lui disque je ne rentrai pas avant demain matin, et que pour me faire pardonner je lui ramènerai du pain et des croissants frais de la boulangerie de la fontaine, la boulangerie où nous trouvions des pains de toutes sortes et des viennoiseries et pâtisseries les plus alléchantes de toute la ville. Elle me sourit et me dit de partir sous peine d'arriver en retard. J'arrivai quelques minutes plus tard chez ma dulcinée et toquai à la porte.

<<Bonsoir Monsieur,comment allez-vous ?

 - Très bien mon garçon nous étions mon épouse et moi-même sur le point de partir, prends soin de ma fille si tu lui fais du mal tu auras à faire à moi ;

-  Papa... ne t'inquiète pas vous pouvez partir l'esprit tranquille.

-  Passez une bonne soirée Monsieur et Madame Rochefort

- Vous aussi les enfants, rentre vite Nicolas tu vas avoir froid allez entre

- Allez mon ange sinon tu vas te faire mordre par ma mère>> plaisanta Péné

Je donnai les fleurs à Pénélope,elle les mit dans un vase couleur nacre sur son buffet d'entrée,elles donnaient une petite touche de gaieté. L'idée venait de manière, elle qui disait que le plus important était la ponctualité et les petites attentions pour une relation stable et durable, les clés de réussite dans un couple. Elle n'avait pas tout à fait tord, la relation d'elle et mon père durait et était comme au premier jour toujours avec la même flamme sentimentale, c'était quelque chose comme ça que je voulais, durable, passionné,délirant, sans triche, sans mensonge et des disputes sans dispute je trouvais que le couple non seulement perdait de la valeur mais n'existait pas, c'était une utopie un monde sans dispute sans faille cela n'existait que dans les contes de fée. Même Belle arrivait à râler après sa bête.

Nous nous mettions à table,elle avait posé des chandeliers sur la table, des pétales de roses sur une nappe blanche des couverts assortis et des verres en cristal.Je savais que Pénélope menait une vie plus riche que la mienne mais delà à sortir la belle vaisselle, mon amour avait vu grand ce soir,et si elle savait ce que je voulais après le repas. Je lui souris,elle était tout simplement sublime. Pénélope portait une robec ouleur crème, ses cheveux de feu légèrement ondulés, des yeux de biche et un sourire à me faire perdre la tête, mon regard se perdit dans le sien. Nos coups de fourchettes étaient synchronisés, le repas terminait, je l'aidais à nettoyer et à ranger. Puis, je déposai mes affaires dans sa chambre, la contemplai, je m'approchai d'elle.

<< Des cheveux sont si beaux, tu es tellement belle que les déesses devraient être jalouse de toi ma belle

- Tu vas me faire rougir Nicolas le sais-tu ?

- Je veux plus que te faire rougir, je veux, oh ce que je veux c'est de te faire valser, ou alors une danse plus dynamique et plus rapide sur une salsa ou encore aussi sensuelle qu'explosive soit-elle

Je l'embrassai, ma main se baladait dans sa chevelure de feu. Elle me sourit avec son sourire de mille éclats, un sourire que personne n'oublie dans une vie. Je la déposai délicatement sur son lit, poussai les oreillers et continuai à l'embrasser dans le cou, un peu partout sur sa peau couleur neige et aussi douce comme de la soie.

<< Je t'aime mon ange, je ne peux me passer de toi

- Nico, que dire de toi ? Mon homme, tu es prêt à tout pour nous, dès fois j'ai l'impression que je ne te mérite pas, tu es tellement beau, généreux et courageux, et doux mais fort à la fois

- Ma belle, cela fait déjà presque trois mois nous deux et je t'aime comme au premier jour tu sais même si je ne te l'ai dit qu'il n'y a si peux de temps, j'avais déjà un petit faible pour toi depuis un bon moment mais j'avais peur, peur de te décevoir de ne pas arriver à ta cheville, tu dégages un charme qui me rend fou de toi ma belle... déclarai-je

- Tu ne me déçois en aucun cas Nicolas au contraire je suis fière de toi, de ce que tu as fait pour Lenain devant toute la classe, pour ta sœur, tu es notre leader, notre alpha de notre meute, Nicolas tu es prêt même à mourir pour l'un d'entre nous. Très peu de personne en sont capables. >>

Elle m'embrassa avec pudeur, je la serrai contre mon torse, j'enlevai ma chemise par peur de la froiser, je ne suis pas encore totalement familier avec la centrale vapeur turbo mix de ma mère, une fois j'ai détraqué sa centrale,la maison était remplie de vapeur, il nous a fallu au moins une bonne demie-journée afin d'évacuer toute la vapeur de la maison.

Pénélope mit ses mains dans mes poches et fit tomber la protection et la tendit  et poursuivit :

<< Tiens, je crois que ceci vous appartient mon cher Monsieur

 - Vous aviez vu juste agent Bishop, si mon amie verrait cela avec vous en bonne compagnie, je pense qu'elle ne sera guère contente d'apprendre notre relation secrète, intense et interdite ... à ces trois derniers mots je l'embrassai un intervalle d'un de l'autre

- Oh nous sommes des hors la loi de toute manière alors pourquoi se priver des bons moments de la vie, nous sommes des péchers...

- Des péchers qui méritent de vivre ensemble...>>

Nous restions comme ça une très bonne partie de la soirée puis, Pénélope s'endormit  sur moi,je la déposai à côté avec un oreiller en- dessous de sa tête et mis la couette sur elle, surtout les nuits sont fraîches en ce moment et longues.

Je me mis dans le lit près de ma dulciné, à peine je m'étais installé qu'un petit bruit me réveilla, ayant le sommeil léger, je décidai de me lever et d'aller faire un tour du propriétaire. Je commençai par la salle de bain, la chambre parental, il n'y avait personne à l'étage. Je descendis sans aucun bruit , personne dans la salle à manger ni dans la cuisine, je commençai à me persuader que je n'avais peut-être simplement rêver que tout cela n'était q'une hallucination, je devenais donc parano. J'étais sur le point de faire demi- tour quand un autre bruit me fit changer d'avis, je descendis donc dans le bunker des Rochefort là où d'après Pénélope rangeait, des armes,des munitions, des papiers de la haute importance et des affaires de famille. Je descendis et me cachai dans un coin de là où j'étais je pouvai voir la scène et à ma plus grande surprise, Monsieur Rochefort était en compagnie de Migahsi, je me demandai bien ce qu'ils fabriquaient tous les deux. Ils firent une poignée de main.

<< Encore merci pou rvotre grand soutient et d'avoir signé cet accord, vous aviez fait le bon choix

- Je n'en doute pas Gouverneur vous êtes bon pour notre pays, ne vous inquiétez pas, la marchandise arrivera en temps et en heure, vous pouviez partir tranquille personne en verra que vous n'êtes pas ici à Ignola grâce à votre clone.

- Merci et votre vin est exquis...>> termina le tyran

J'en avais assez entendu et je remontai à vive allure et allai me coucher, essayant de dormir mais savant la présence et les contacts qui étaient plus importants avec Migashi, je ne me cessai à penser à la sécurité de Pénélope et de ses fréquentations dont moi en particulier qui était bien pour d'une chose la mort de Migashi. Ce salopard méritait bien plus que la mort même la mort avait peur de lui comme nous tous dans le pays. Plus tard, le monde tremblera devant lui. Je le revis encore en pleine conversation, à chaque pensée, l'idée de le tuer était de plus en plus forte. Je serrai les draps et me contrôlai, dans l'espoir de fermer au moins un œil de la nuit.