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Essai 2 : Goûts et couleurs

Lundi 29 mai.
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        Il ne faisait jamais beau en ville. Les jours ensoleillés étaient rares et prisés.
    Il détestait le métro. Il était toujours bondé et des odeurs âcres de sueurs empestaient du matin au soir.
    Il détestait la ville. Trop peuplée, trop connotée, il y avait toujours foule dans les rues.
    Il détestait l'asphalte. Gris, monotone, il emprisonnait avec lui des senteurs d'industrialisation. Essence, pollution, sang d'accident, pluie, nourriture écrasée ou encore animaux décapités.
    Il détestait les engins motorisés autant qu'il s'en servait. Tous les jours, n'ayant pas d'autres choix.
    Il haïssait le bruit constant des vombrissements des véhicules. Sa tête bourdonnait toujours s'il passait trop de temps dehors sans ses écouteurs.
    Il appréciait la musique. Il l'imaginait comme on vit une vie, avec beaucoup d'amour et d'appréhension. Ces goûts étaient variés et il s'ouvrait à tout genre différent. Les jours de pluies constantes il mettait des morceaux d'orchestre, sinon il laissait le choix du hasard décidé de ce qu'il passerait dans ses oreilles.
    Il abhorrait la foule. Surtout celle sur les trottoirs qui finissait par lui faire regretter ses sorties en solitaire.
    Il aimait la solitude. Elle était réconfortante, apaisante. Elle était cette vieille amie de toujours qui ne quittait jamais longtemps le jeune homme. Il la retrouvait avec beaucoup d'affection.
   Néanmoins il la détestait. Cette sensation d'un amour passionnel qui tourne régulièrement à la haine ou au dégoût. La solitude l'amenait à se réfugier constamment dans ses pensées, son silence et sa zone de confort. Il n'en sortait que très peu, et rare comprenaient l'importance qu'il lui portait.
    Il découvrait la solitude. Le monde est si différent vu de quelqu'un d'autre. D'un livre, d'une chanson, d'une parole, d'une discussion attrapé à la volée dans ce qui l'entourait. Personne n'appréciait la solitude à sa juste valeur, et elle était divers pour chacun.
    Il remerciait la solitude. Grâce à elle, il avait pu se découvrir des passions qui brûlaient en lui depuis leur trouvaille. Le piano avait quelque chose d'appréciable comme d'horrible. Il jouait pour s'apaiser mais s'agaçait s'il n'atteignait pas ce qu'il voulait perfectionné. Il savourait ces sorties en librairie.
    Il adorait la librairie. Ces odeurs de livres fraîchement imprimés mélangés à des reliques précieuses. Ces couleurs chatoyantes comme rayonnantes ou juste neutre. Cette diversité dans les genres, les tailles, les écritures, les histoires. Chaque ouvrage avait son mot à dire. Chaque page avait sa subtilité. Chaque mot agrémentait sa découverte du monde qui l'entourait. Il se hissait toujours sur la pointe des pieds pour attraper l'un des manuscrits les plus éloignés de sa taille, comme pour l'acheter et se surprendre à lecture.
    Il se plaisait à s'asseoir dans ce café en bas de la rue. A prendre ce fameux café latté dont le serveur se serait entraîné et fait plaisir à lui dessiner un nouveau nuage de lait pour le simple fait d'égayer les journées de son travail. L'employé lui amenait toujours la tasse garni d'un petit chocolat avec un biscuit sablé, il lui déposait sur la même table depuis qu'il venait. Près de la fenêtre, isolée et calme, à côté d'une plante qui changeait régulièrement de look au fil des saisons et des envies des patrons.
    Il estimait son temps à siroter son breuvage en tournant les pages de son livre d'une main. Il jouait toujours avec le marque page, un tic dont il ne se débarrassait pas. Il ne comptait ni les minutes ni les heures, il restait comme bon lui semblait.
    Il connaissait ses goûts, ses préférences de couleurs, de vie.
    Il aimait le marron, comme les cheveux bruns d'un garçon aux binocles fines sur le bout du nez.
    Il aimait les écouteurs qui pendaient à ses oreilles lorsqu'il rentrait dans le café pour commander une boisson.
    Il aimait le café latté comme lui aimait prendre du thé.
    Il aimait le calme comme lui aimait se poser à l'opposé avec un ordinateur, là où la majorité des clients allaient.
    Il aimait lire comme il aimait imaginer une vie à ce garçon qu'il voyait depuis des mois.
    Il aimait se sentir vivant lorsqu'il le regardait.
    Il l'aimait, comme un coup de foudre sur un inconnu dans un café.
    Le beau temps était prisé et les jours de pluies trop réguliers.

[pas relu]
Idée images + défis : 0Akayah0

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