Les voiliers

Il fut un temps,

La mer était,

Lors du printemps,

Une douce raie

De lumière

Entre les terres.

Et l'on allait,

Suivant le vent,

Loin des galais

Et des marchands

A la rencontre de ces marées

Qu'on voulait voir depuis qu'on est né...

Et l'on allait,

Toi et Moi,

Prendre la mer

A bout de bras

Et regarder

Les beaux voiliers...

Mais maintenant. . .

Tous ces bateaux

Qui nous amènent

De lourds fardeaux

Et bien des peines,

Tous ces navires

Où il n'y a pas

De rire,

De joie. . .

Difficile à croire,

Mais je trouve beaux

Tous ces vaisseaux

Du désespoir.

Ils m'attirent

Eperdument,

Tels des aimants,

Je chavire. . .

Et me voilà,

Au fond de l'eau,

Coincé sous la

Force des flots.

Je me débats,

Sans résultat. . .

Avant que ma vie ne s'emmêle,

La liberté étais si belle. . .

Si l'on allait,

Toi et moi,

Prendre la mer

A bout de bras

Et regarder

Les beaux voiliers. . .

Coulant.

Someone who needs love

(@BadasseCommeUnDragonregarde comme j'ai bien utilisé la versification UvU)

(Je sais pas si on sent que ce sont des poèmes chantés ;-;)

(Babaï ^^)