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Recherche la paix

Bonjour c'est encore moi, la note de l'auteur, ce chapitre est sûrement le moins intéressant pour vous mais il est très important pour Nova. Le prochain sera plus excitant et je risque d'apporter quelques modifications à mon texte plus tard. Bonne lecture.
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Je suis devant l'immense portrait, mes doigts serré autour du manche de mon instrument, des gouttes salés dévalent mes joues. Je déteste pleurer mais je suis seule alors je me l'autorise.

La réalité me broie le cœur sans pitié et me laisse seule face à la cruauté de mon destin...encore une fois, je commence presque à avoir l'habitude.
Elle est descendue dans le sous terrain mais n'en est pas ressortie lors de la libération des monstres et n'en ressortira jamais ainsi que le petit chevreau tout heureux auprès d'elle.

Comment je le sais?
Car derrière ce binôme d'enfants un couple, Asgore et Toriel, collés l'un à l'autre avec une étincelle d'amour dans le regard.
L'espace d'un instant j'ai envie de faire partie de cette famille avec mon cher petit frère. Malheureusement ce souhait ne se réalisera jamais car cette famille est comme la mienne brisée, explosée et inexistante.
Je glisse ma main sur mon visage trempé puis la pose sur le tableau pour y laissé une goutte couler et s'écraser au bord du cadre. Je baisse le regard pour lire sur la petite plaque d'or:
"Le roi Asgore, la reine Toriel et leur deux enfants Chara et Asriel."

Elle s'appelle Chara.

Chara, Nova et Ruka les enfants maudits on pourrait presque nous inventer une légende.

Mon minois séché, mon loyal serviteur sur mon échine, je fais quelques pas dans le corridor quand j'entends des sanglots d'enfant infiniment triste. Je cherche l'origine de ces plaintes de douleur, me voilà derrière une grande porte en bois mauve décorée de fer forgé quand, au bout du couloir quelqu'un court à grandes enjambées dans ma direction, cette silhouette met familière.
Une assurance presque ridicule et une écharpe rouge flottant dans l'air, un être héroïque qui à sut m'émouvoir sans le savoir, automatiquement je fis demi-tour pour le rejoindre au plus vite. Une fois auprès de lui je lui demande:

"Que fais-tu ici? Je pensais ne plus jamais te voir!
-MOI, LE GRAND PAPYRUS, SUIS VENU ICI CAR JE TE CHERCHAIS DEPUIS HIER MAIS IMPOSSIBLE DE TE TROUVER JUSQU'À CE QU'UNDYNE ME RACONTE CE QUI T'AI ARRIVÉ. MALHEUREUSEMENT TU ÉTAIS RENTRÉ CHEZ TOI DONC JE COMPTAIS TE VOIR DEMAIN MAIS ENCORE UNE FOIS TU N'ÉTAIS PAS À CET ENDROITS QUAND DE LOIN J'AI VU SANS ET FRISK SUIVRE QUELQU'UN ALORS JE LEUR EST DEMANDÉ QUI OBSERVAIENT-ILS MAIS AUCUNE RÉPONSE MAIS TROP CURIEUX JE SUIVIS LEURS REGARDS ET TE VOILÀ. NYEHEHEHEHE!!!
-Attends, Sans et Frisk me surveillais? Tu es sûr?
-AUTANT QUE LES SPAGHETTIS BOLOGNAISES EST LE MEILLEUR PLAT DU MONDE!!!
-Intéressant, j'ai quelques questions à poser à mes chers amis.
-ILS DEVAIENT S'INQUIETER POUR TOI. HÉ! LA JOLIE PETITE FILLE SUR LE TABLEAU RESSEMBLE BEAUCOUP À FRISK ET TOI. C'EST VRAIMENT COOL, NON?
-Oui extraordinaire même."

Il m'attrape par le bras pour me raconter sa journée fantastiquement banale, alors que j'entends à nouveau les pleurs dans ma tête me rappelant que je les avait complètement oublié avec l'arrivée de Papyrus.
Maintenant il m'est impossible de faire demi-tour discrètement, je reviendrais de toute façon. La surface regagnée nous nous séparons en nous promettant de nous revoir au plus tôt.

Je suis en marche vers ma maison qui est pratiquement au centre du village, je marche lentement sous les murmures et regards des monstres au loin n'osant pas m'approcher. Quand un petit dinosaure jaune tombe violemment à mes pieds, durant quelques secondes j'hésite à le laisser au sol pour me venger doucement de tout ces regards injustes et méprisants mais ce n'est qu'un enfant il n'y est pour rien, donc je le soulève dans mes bras, le remet sur pieds essuyant son visage pour le débarrasser des graviers puis pose un baiser sur son front , une sorte de baiser maudit par la personne la plus détestée du moment. Je me suis un peu vengée finalement. Le petit me regarde avec crainte et fascination à la fois, il est assez facile à lire, à ce moment là j'aurais voulu lui sortir une phrase de "antihéro" super cool et sinistre mais rien ne viens et je finis par reprendre mon chemin en songeant que je n'étais qu'une simple humaine ayant tout perdu. Je finis par sourire dans le vide comme une folle. 

L'enfant perd son sourire puis court dans les jupons de sa mère. Autour de moi l'atmosphère est palpable et dangereuse, j'accélère le pas, je passe devant le bar des habitués une violente envie de régler mes comptes avec Grillby me traverse le corps mais une mission plus importante m'attend, je le ferais plus tard. Je laisse Papyrus rentrer chez lui et me décide à rentrer également.

Je pousse la porte de chez moi ma majesté est enfin rentrée car je vois sa cape en boule au bout du couloir et j'entends l'eau coulé. Je m'installe dans la cuisine puis pose ma guitare contre le mur, je l'attend. Il arrive après quelques minutes pour me saluer:
"Bienvenue Nova. Je viens à peine de rentrer, veux-tu un peu de thé?
-Qui étais Chara?
-Q-quoi? Mais pourquoi?
-Je l'ai vu sur un tableau de la famille royale, alors je veux savoir qui c'est, s'il te plait.

Le roi laisse tomber un air grave sur son visage puis soupir avant de nous préparer du thé, il s'assoit et commence l'histoire:

"Après la guerre nous fûmes enfermés sous terre avec une barrière magique nous empêchant de sortir de ce trou à rat, mon peuple avait perdu espoir et je ne savait pas comment lui en donner, il fallait tout reconstruire et l'avenir nous semblait aussi sombre que ce sous-sol. À l'époque je venait à peine d'être roi, je manquais d'expérience et de réflexion. Heureusement à mes côtés se trouvait la reine Toriel douce, sage et attentionnée, elle m'a beaucoup appris sur l'amour et est parvenue à faire pardonner les agissements des Hommes à tout les habitants.
Tout recommençait et dans cet élan de renouveau naquit notre fils, le prince Asriel. C'était un petit pleurnichard mais qui rêvait constamment d'aventure, ce petit chevreau voulait tout apprendre le plus vite possible, un petit ange. Je vivais le bonheur pur puis arrivas ce fameux jour où Asriel parti dans les ruines pour essayer de faire fonctionner ça magie mais à la place il croisa une petite humaine blessée cueillie sur un lit de bouton d'or. C'était Chara. Les deux enfants était inséparables et pourtant très différents, la jeune fille était calme, patiente, j'ai même pu lui transmettre ma passion du jardinage, mais une lueur terne et mélancolique traversait parfois son regards. Malheureusement Chara est tombé très gravement malade et n'y à pas survécu, cependant elle avait deux souhaits donner son âme à Asriel et revoir les fleurs d'or de son enfance alors mon enfant emmena son corps à la surface, les humains aveuglés par leur peur l'attaquère sans pitié. Il ne les a même pas attaqué c'était un être de paix....mon pauvre fils revint dans la salle du trône pour remmener le corps de Chara et ces cendres s'envola sur les pétales des fleurs. Ma haine pris le dessus et je déclara que les prochains humains tombés là-bas seront tués alors Toriel me quitta. J'étais seul fasse à ma douleur et je ne devait pas le montrer ainsi j'ai pris 6 âmes d'enfants..."

Je ne savais pas quoi ajouter mais je sais quoi faire, je prend ma guitare contre mon cœur et glisse mes doigts sur les cordes pour laissé s'échapper des accords majeurs et chantant de ma plus douce voix des paroles pour panser son cœur blessé. Il se laisse emporté dans mon monde enchanté posant sa tête sur la table, des perles d'eau s'échoues sur son visage blanc, une couverture sur les épaules je le laisse extérioriser son passé.

Je passe le pas de la porte faisant face au monde prête à tout pour avoir la paix dans mon âme. D'un pas assuré je me dirige tout droit vers la maison des frères squelettes.

Ta soif de paix qui jamais ne s'étanche te remplie de TRANQUILLITÉ.

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