Papillons
"Bonjour Monsieur, il est beau ce papillon n'est ce pas?"
L'homme ébène sursaute légèrement puis baisse son regard sur mon corps frêle pour au final piquer un phare des plus vif. Le pauvre était si désorienté de me voir nue qu'il faillit tomber de son bout de terre flottante, je rigole un peu et fais demi tour pour récupérer mes vêtements à quelques mètres de là. Le monstre me suit du regard tout en continuant de cacher ses joues avec ses mains, se qui ne sert à rien soit dit en passant vu qu'elles ont de grand trou chacune, puis descend à terre pour téléporter mes habits et ma guitare, je tourne ma tête pour le questionner du regard mais celui-ci le détourne en faisant mine de regarder un cailloux rouges à ces pieds, je le soupçonne d'être un pervers non assumé mais peu m'importe j'enfile ce qui est à moi mais au moment de lever mes bras pour faire glisser mon T-shirt le long de mon corps la blessure sur mon coté se rouvre brutalement dans une douleur électrisante m'écrasant au sol dans un cri grave. L'être à quelques pas se précipitent vers moi et me regarde d'un aire grave et inquiet, je suis allongée sur l'herbe noir pressant la plaie qui laisse couler beaucoup trop de sang à mon gout, je panique et devient haletante à l'idée de mourir c'est alors que la créature posa une de ses mains squelettiques sur ma déchirure et l'autre sur le haut de ma poitrine, une aura violette s'en dégagea et ma respiration revenait à la normal et la récompense pour mon combat me faisait de moins en moins souffrir. Le monstre souffla un bon coup et souris avant de me téléporter dans un endroit sombre avec une odeur de désinfectant et de café corsé, il me posa sur un matelas peu épais comme il y en a à l'infirmerie de l'orphelinat, la lumière jaillit de l'ampoule suspendu au plafond.
Je me met à regarder les alentours et surtout mon étrange sauveur sur qui je ne peux pas m'empêcher de poser mes yeux. En réalité je profite qu'il ait le dos tourné pour le fixer en sentant une drôle de sensations dans mon ventre comme des papillons je crois, comme par hasard il se tourna légèrement de façon à me voir et fut surpris de constater que je faisais de même alors il me souris tout simplement et engagea la discussion en nous versant du café préalablement mis au chaud puis en me tendant une des tasses:
"Comment une jeune fille comme toi peut avoir de telles blessures?
-En se battant contre plus fort que soi.
-Je vois. Nous ne nous sommes pas encore présenté, tu es ?
-Nova c'est tout, j'ai plus de nom de famille et toi?
-Gaster, j'étais scientifique royal avant alors j'ai soigné correctement tes blessures celui qui l'avais fais avant moi étais sois vieux sois mauvais. Tu as de la-
-Pourquoi êtes vous ici? Tout les monstres sont à la surface.
-Je me disais bien que c'était plus calme, en fait je suis juste censé être mort." ricana-t-il en se retournant pour prendre un plateau avec du matériel médical pour moi.
Je dois avouer que sa phrase me rend perplexe et que je n'en comprend pas la signification.
Alors que je réfléchis longuement les yeux fixés sur le café noir que je ne boirais pas il s'assoit sur le bord de mon lit et me demande les joues un peu violette de retirer mon haut pour le nettoyer et qu'il puisse enlever les bandages tout en me tendant sa propre blouse blanche. Je lui demande de se retourner car même si la nudité ne me dérange pas, me déshabiller devant un inconnu n'est pas mon délire non plus, avec un délicat et grand sourire il met le trou de ses mains devant ses yeux grand ouverts et me demande si ça peut aller d'un ton presque enfantin, cette réaction de sa part me déclencha tout d'abord un milliers de papillons dans le ventre puis un fou rire incontrôlable communicatif car lui aussi c'était mis à rire sans y faire attention.
Ça me faisait tellement du bien de lâcher prise, de rire sincèrement et simplement, la présence de cet inconnu me faisait vraiment du bien.
Il fini tout de même par se retourner puis par enlever mes bandages et je put enfin m'habiller à nouveau avec mes vêtements sauf mon T-shirt maintenant taché de sang et récupérer ma guitare. Je n'avais pas vraiment envie de partir mais la population à la surface devaient sois être en panique, sois être plutôt heureux ou même les deux, peu importe.
Gaster me propose de me raccompagner jusqu'à la sortie et j'accepte contente mais toute fois sur mes gardes après tout même si les papillons dans mon ventre et le feu à mes joues me rende la tâche compliquée, le chemin c'est fais dans un grand calme avec des bavardages et surtout de grands sourires partagés entre les deux êtres.
À l'embouchure de la sortie le scientifique c'est volatiliser se qui me surpris et me troubla étant donné que je n'est pas put le saluer.
Dehors, le soleil est déjà bien haut et la température est agréable malgré le vent frais. Les oiseaux chantent et les fleurs s'épanouissent c'est vraiment une très belle journée, ça ressemble presque à un rêve mais la présence des bleus et bandages m'affirment le contraire.
Je marche paisiblement entre les fougères pour retourner au village en songeant à l'ambiance qui m'y attend se qui me replonge dans une réalité bien moins séduisante, cependant je ne suis pas d'humeur à me battre je vais me contentée de les ignorer.
Je marche d'un pas léger jusqu'au centre du village où pour une raison quelconque je m'assoie sur un muret, prend place avec ma guitare, l'accorde et commence et jouer un aire léger et majeur sur lequel je met des paroles joyeuses et simples. Plus la musique évoluait plus les gens s'arrêtent et se regroupent autour de moi, se qu'ils ont vu de moi paraît s'envoler quand de magnifiques sourires se dessinent sur leurs visages. L'espace d'un frêle instant, l'une des pires humaines et le peuple des monstres étaient en harmonie, en paix. Le morceau se finie en toute quiétude, alors que je m'attendait à se que tout le monde reparte de son côté un applaudissement retentit, c'était Undyne accompagnée d'un petit reptile jaune vêtue d'une robe à pois applaudissant aussi beaucoup plus timidement essayant de se cacher derrière sa partenaire, rapidement les autres suivirent puis sifflaient ça me gêne énormément mais me rend aussi très fière que ma passion et mon travail puissent impacter les gens ainsi que révéler la meilleure partie de moi même si j'ai conscience que ça ne durera pas.
Merci Ruka.
Alors que je remercie timidement et avec méfiance le public un projectile vient heurter mon visage la source de cette attaque est une femme monstre remplie de haine et de rancœur à mon égard, une tension s'installe, puis elle commence à crier en sanglot :
"N'ESSAIE PAS D'AMADOUER LES GENS AVEC TA MUSIQUE STUPIDE !!! JE T'INTERDIS D'OUBLIER LES PÉCHÉS DONT TU ES FAUTIVE. TU GÂCHES LA VIE DE TOUT LE MONDE, ICI !!! TU AS ARRACHÉ LA JAMBE DE MON MARI, DÉMON !!!"
Je ne peux pas me défendre, en faite je n'en ai pas envie ni la force alors je me laisse glisser au sol et marche machinalement vers la maison de Toriel où j'étais censée passer la nuit, toute en snobant avec un sourire hautain la femme qui me souhaite la mort qui est retenue par la femme poisson. Quand je pousse la porte, des silhouettes toute troubles m'approchent, étant effrayée par ces créatures dégageant des bruits sourds qui me prenne toute la tête je cours à l'étage, le cœur au bord de l'explosion, tout est si flou que je me jette vers la première porte atteinte puis claque et referme la porte en détresse.
Je perd pieds ça ne va pas, je ne comprend plus. Pourquoi j'ai si peur?! Pourquoi je n'entend et ne vois rien ?! Pourquoi a-t-elle tout gâché ?! Pourquoi étais-je si joyeuse ce matin?
Je rejoue ma rencontre matinale dans la grotte avec le scientifique royal dans ma tête pour essayé de comprendre. Mon corps s'apaise peu à peu quand je pense au sourire tendre et à la bienveillance du scientifique, les papillons se font de plus en plus nombreux dans ma poitrine, je tente de calmer le feu sur mes joues en posant mes mains froides sur celles-ci c'est alors que je remarque qu'elles sont trempées et mes yeux rouges sont inondés de larmes se qui explique ma vision trouble, après réflexion j'ai certainement dut me renfermer dans ma bulle pour avoir saturé le bruit et pleurée sans m'en rendre compte. Je pose mon précieux à côté du lit sur lequel je m'effondre la main sur ma poitrine qui se lève et s'abaisse au rythme de ma respiration chaude.
Des coups fermes et puissants retentissent derrière le bois de la porte, je pose mes yeux sous celle-ci et une grande ombre se fais voir se qui élimine la possibilité de certaines personnes indésirables. J'autorise l'intrus à pénétrer dans la chambre après avoir calmé le feu sur mes joues, enfaîte il s'agit de mon tuteur et à sa suite tout le monde débarque les uns après les autres, l'ex-roi me prend doucement dans ses bras et je n'oppose aucune résistance.
Son étreinte est rassurante et chaleureuse, par dessus son épaule je peux voir un groupe de monstres au regard parfois inquiet, accusateur ou même indifférent. À cet instant la réalité me paru horriblement lourde, j'ai envie de retrouvé les sous-terrain. Je cache mon visage dans le creux du cou du roi et lui chuchote de tel sorte que seul lui puisse l'entendre:
"Je veux rentrer à la maison"
La bête anthropomorphe me lâche et je descends du lit en prenant ma guitare, il m'ouvre la voie dans la foule de monstre et on se met en marche vers la maison.
================================
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Voilà un chapitre plus court et romantique ça change vous allez me dire.
Enfin je tient à m'expliquer sur le rythme si lent de mes chapitres, en premier je suis lente de nature ensuite c'est pour une raison scolaire, je suis en première et le travail est plus dur et me demande beaucoup d'efforts vu que je peut facilement décrocher.
Voilà j'espère que vous comprendrez et que malgré ça le chapitre vous plaira.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro