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L'importance de se sentir aimé

Je suis enfin face à la porte des deux frères squelettes, ma respiration s'emballe et l'adrénaline cogne violemment dans mes veines. La logique voudrait que je redoute ce moment mais mon instinct prends en main mon destin et mes phalanges cognent contre le bois. De l'autre coté je discerne le son de grands pas énergique sur le plancher, Papyrus. La porte s'ouvre, avant qu'il ne puisse m'accueillir dans la joie et la bonne humeur je saute sur la mascotte et lui met la main devant la bouche, il ne comprend pas mais étant joueur de nature il me souris en silence, je me penche auprès de lui en chuchotant que je devais faire une surprise à Sans, il me regarde un peu bizarrement mais accepte et fais semblant que c'est Undyne qui vient le chercher pour son entrainement et s'en va en coup de vent.
Je me trouve donc seule dans l'entrée, la maison est bien entretenue et une légère odeur de cuisine flotte dans l'air, jamais on croirait que se sont des squelettes qui demeurent ici, mes vieilles baskets rouges se démarquent du plancher neuf et ciré, les murs sont peints d'un jaune pale, doux et chaleureux et les paroles de la télé donne un brouhaha agréable à mes oreilles, une maison parfaite. Je m'approche doucement et sans bruits de ma cible assis sur le canapé mais elle n'est pas seule, je m'adosse sur le mur derrière eux et profite de l'ambiance semblable à celle qui régnait chez nous...avant.
J'empoigne ma guitare et naturellement mes doigts de gauche appuient sur les cordes du manche et les autres glissent le longs de celles-ci laissant ma mélopée briser l'environnement de mon passé pour permettre au présent de me broyer le cœur toujours plus fort. Sans et Frisk se sont levés du sofa prêts au pire mais je suis venu ici pour chercher des réponses rien de plus alors je commence mon discours pacifiste en tentant d'ignorer mon chagrin:

"Salut, vous pouvez baisser votre garde je suis ici en ami. Comme vous le savez, puisque vous m'avez espionné, je suis descendu dans les souterrains et j'y ai trouvé un portrait de ma sœur se qui veut dire que vous savez forcément quelque chose sur elle et il est normal que je sois au courant mais se qui m'a le plus déçu c'est toi, Frisk, ma petite sœur, celle en qui j'avais placé tout mon avenir, celle qui me servait de phare dans les ténèbres, celle qui était ma raison de vivre après...*soupir* mais tous ça est terminé tu as préféré me laisser seule pour aider les monstres cependant je t'ais pardonné et t'offre une occasion pour te racheter. Frisk, que sais-tu de ma grande sœur, Chara? "

A l'entente de son nom la petite détourne les yeux et le comique à un mouvement de recule suivit de ses orbites écarquillés. Je m'en veut un peu de parler comme ça, comme une manipulatrice mais je n'ai pas le choix je lui demanderai pardon après les réponses obtenues.

"Je répète, Frisk, que sais-tu sur Chara?"

"..."elle ne répond toujours pas mais la culpabilité semble la ronger

"Très bien, j'espère que Sans sera plus bavard que toi, surtout que je sais que tu ne la porte pas dans ton cœur.
-Tu veux savoir, Nova, alors je vais te dire ce que je sais. Toi et ta sœur êtes semblables, vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau quoi que tu sembles plus agée mais surtout vous êtes toutes les deux démoniaques, cruelles, perfides, misérables et corrompues jusqu'à l'âme, la culmination de votre être même est pourries! Si tu veux voir et connaître ta sœur regarde toi dans un miroir et tu veux que je te dise réellement se que je pense? Heureusement qu'elle soit morte et que vous ne vous rencontrerez jamais car vous auriez tous détruit sur votre passage ainsi que les gens que vous aimez...si vous êtes capable d'aimer évidemment."

Quelque chose en moi à grandit encore une fois sans que je ne puisse le définir mais cette fois-ci c'est plus fort, plus puissant et je n'ai aucune envie de résister à ce sentiment.
Cet imbécile est allé trop loin dans ces stupides tests de personnalité foireuse et hostile en réalité il aime juste me voir souffrir et me faire passer pour la méchante quand je tombe dans ces pièges et je ne peux même pas les éviter, je déteste ça, être prise au piège dans une énigme que je ne peux résoudre. Malgré le faite qu'il ne me connaisse pas il sait exactement sur quoi appuyer pour me faire perdre le contrôle, je me doute que ma soeur et moi ne sommes les meilleures personnes au monde mais entre nous c'est lui le véritable monstre.
Si il veut un combat contre son opposé pourquoi ne pas lui donner? Se serait bête qu'il fasse autant d'efforts pour rien et il est grand temps de le remettre à sa place.

Mon adversaire active ses pouvoirs en même temps que l'écran monochrome attirant mon âme en dehors de mon corps, toute vulnérable. Je serre dans ma main droite le manche de mon compagnon avant de me jeter sur l'écran qui au seul contact de mon corps se brise en un millions d'éclats noir libérant mon cœur ainsi que mon regard de sang qui plonge dans celui de mon adversaire maintenant apeuré, je brandis ma guitare au-dessus de son crâne puis l'abat avec une vitesse et une puissance qui m'étais jusqu'ici inconnues cependant l'idiot parvient à esquiver de peu mon coup en glissant vers la gauche, sans lui laisser le temps de respirer mon bras suit son mouvement il fait apparaître de son nulle part une tête de coyote dénué de chair pour se protéger, celle-ci sous la violence du choc explose aussi vite qu'elle est venu.
Je ne cesse de l'attaquer sans interruption mais il parvient toujours à m'échapper de peu quelque fois il se téléporte, esquive ou se protège avec os et têtes mais il n'a jamais le temps de riposter et de se défendre.

Le petit squelette tente de comprendre se qui se passe autour de lui, le manque d'informations si nécessaire à ses yeux le met dans la position du dominé dans l'histoire.
Son expression de peur et d'incompréhension me donne des frissons dans le dos mais de plaisir et de satisfaction.
Il est si intelligent et aveugle, habile et nonchalant, faible et pourtant si fort, on est si commun par nos différences et si différents par nos similitudes.
Je pourrais passer des heures entières à le contempler et le mettre à l'épreuve pour regarder ces réactions comme un rat de laboratoire, comme il le fais avec moi? C'est une fascination morbide, je sais.

Mon souffle est saccadé et des gouttes perlent sur mon front cependant je continue toujours plus longtemps en perdant de ma précision et de ma force mais peu m'importe. Malheureusement je trébuche sur un os pas encore désintégré et cette fraction de seconde suffit à mon adversaire pour m'en enfoncer un autre dans le bras gauche dans l'espoir de me maitriser. La douleur est insoutenable mais je ne peux pas abandonner, alors de ma seconde mains je saisis l'intrus dans ma chair et le retire non sans un hurlement et une flaque de sang qui s'étale sur le sol.
Je garde mon arme près de moi et relève les yeux sur mon challenger qui a profité de mon moment de faiblesse pour m'attaquer avec une vague d'ossements que j'évite subtilement mais celle-ci est rapidement suivit d'une pluie de lasers bleus qui me garde à distance de lui. Tout autour de moi est brisé, renversé, brulé ou détruit, les lasers qui ne m'atteignent pas frappe de plein fouet les murs qui tiennent le choc.
Ses attaques ne cesse de tomber sans que je ne puisse l'approcher je ne peux que fuir et esquiver cependant il commence à fatiguer et cela me créée une brèche, je fonce sur lui aussi vite que possible, une armée d'os sorte du sol mais aucun ne me touche, je me rapproche de ma cible, les têtes squelettiques apparaissent de partout pour m'arrêter en vain je glisse sous les unes, saute sur d'autres tandis que certaines cèdent sous mes coups, j'ai atteint ma proie. Mon allié est près à le frapper mais Sans disparaît pour me laisser m'écraser contre un os ayant pris sa place. Je hurle de nouveau et des gouttelettes salés roulent le long de mon visage, cette fois-ci c'est mon flanc qui est touché, ça fais mal, les assauts continuent. Je réessaie de reprendre l'avantage durant plusieurs minutes mais c'est peine perdu étant de plus en plus faible. Me voilà suffoquant derrière le reste du canapé déchirant mon vêtement pour nettoyer un minimum mes plaies pour ne pas souiller mon ami, résultat de se combat j'ai un bras perforé, une arcade sourcilière ouverte, mon flanc est bien amoché, une partie de ma jambe est légèrement brûlée et je ne compte pas les égratignures et bleues sur ma peau si blanche, je reprend mon souffle doucement lorsque un bâton marbre gigantesque renverse brusquement mon abri, je me relève mais je suis arrêtée dans mon action, je jette un coup d'oeil à Sans celui-ci à le visage sombre et semble vouloir en finir, sa main est enveloppée d'une aura bleu, la même qui m'enveloppe actuellement, je suis projetée contre le mur derrière moi si rapidement que je lâche ma guitare au centre de la pièce. Je m'écrase et glisse le long du mur une traîné du liquide pourpre indiquant mon état, le comique s'approche de moi sachant que je ne bougerai plus pour l'attaquer car tout indique qu'il à gagné, il se met à côté de moi et me dis en un souffle pénible:

"Un meurtrier sans son arme est comme un loup sans ses crocs. Inutile."

Sur la fin de cette phrase il invoque une de ses créatures, une voix familière sonne fébrilement pas loin de moi alors je tourne mes yeux rouges vers mon instrument.
Au centre de la pièce, mon petit frère est assis apeuré par la grande bête qui compte le dévorer, il a les jambes recroquevillé sur sa poitrine, les mains tendus vers moi, son petit visage rond est déformé par ses pleurs mais il est toujours aussi mignon et ses grands yeux d'or me fixent plein d'amour puis il ouvre la bouche et son écho résonne:

"Sauve-moi Nova. J'ai peur. Viens me sauver, grande sœur je t'en supplie...me laisse pas seul. J'ai tellement peur."

Sans hésitation, je fais tomber Sans à terre en le heurtant durant que je bondissait vers mon petit frère qui demande mon aide, plus je m'approche et plus la vision disparait mais je refuse de le laisser partir à nouveau. Je prends mon illusion dans mes bras tournant le dos au danger en me concentrant sur mon essentiel, je pourrais presque sentir son petit corps chaud contre le miens. Pour sécher ses vilaines larmes je passe délicatement mon pouce sur ses joues roses puis le resserre dans mes bras en lui susurrant pour que seul lui puisse m'entendre:

"Ne pleures pas mon grand, tu ne seras jamais seul, je serais toujours là pour te protéger alors n'est pas peur. Je suis ta grande sœur, rien ne peut t'arriver. Je t'aime si fort tu sais?

- Merci grande sœur, je t'aime aussi."

Cette dernière phrase s'évanouit dans les airs.

Sans a laissé sa créature repartir tandis que je pleure de joie et de peine en même temps.

Le mirage à disparu. Il a laissé place au bois lisse et vernis de ma guitare. Je me sent impuissante et vide de nouveau, Ruka est encore partie et je n'ai rien pus faire pour l'en empêcher. Le monde autour de moi commence à tourner et les sons à se mélanger. Ruka était devant moi. Non, ce n'est pas possible... je tenais son image entre mes mains, pas son corps, juste une simple image de mon imaginaire. Mais je veux y croire. Cependant je ne sens que le bois froid et sans vie de mon chère instrument, de l'objet du dernière instant. Les sons deviennent plus fort et le monde toujours plus flous. J'ai l'impression de me faire engloutir.
Pourquoi j'ai pas le droit de garder les gens que j'aime près de moi, hein! Merde! Qu'est ce que j'ai bien put faire pour que ma vie me glisse entre les doigts. Pourquoi je suis toujours seule?! Je comprends pas, qu'est que j'ai fais de mal? Pourquoi je ne peux même pas protéger ceux que j'aime? C'est injuste, PUTAIN!!! Et ses bruits qui bourdonnent dans mes oreilles sans compter le tourbillon de couleur qui me tord le nerfs optique. Arrêtez, s'il vous plaît. Faites que quelqu'un m'aide à briser cette malédiction, je ne peux plus supporter ça, s'il vous plaît aidez moi, TOUT s'effondre! Aidez-moi, BORDEL!

Un hurlement déchirant et remplie de sentiments obscurs résonne dans le village, tout le monde l'ayant entendu le qualifiait comme effrayant et une légende se répandus rapidement sur le faite que se serait un démon qui se serais réveillé.

Ma mâchoire était grande ouverte mais plus aucun son ne sors et je suis paralysée tandis que mon âme flotte légèrement au dessus de moi quand une grande main velue et griffé me souleva délicatement du sol où j'ai pris racine mais hors de question lâcher ma guitare. Malgré ma paralysie, je tourne mon regard rubis dans la pièce détruite. J'y vois Toriel choquée visiblement mais son regard est plein de colère, derrière elle le petit ange est là, à moitié caché dans la robe mauve me fixant, effrayé par le spectacle, c'est sûrement elle qui est allée chercher du secours avant le combat. Mon adversaire est loin dans son coin impossible de décrire ses sentiments mais son sourire décor à nouveau son visage. Puis enfin mon roi qui me porte dans ses grands bras velus comme une princesse, comme une poupée de porcelaine, mais je sens quelques larmes tomber sur moi pour finalement fermer mes yeux doucement sans m'évanouir pour autant. L'ancien roi des monstres se déplace pour m'emmener à l'extérieure, des pas le suivent silencieusement, les créatures chuchotent sur les rumeurs me concernant ça me met mal à l'aise et le souverain semble le remarquer alors il ne sert encore plus fort pour me protéger des mots et gens médisants. Ils marchent un moment avant de rentrer dans un bâtiment et de monter à son étage, les gens commencent à s'agiter mais surtout la femme chèvre, elle tente de me voler des bras d'Asgore se s'entend plus apte pour prendre soin de moi. Celui-ci repousse son ex femme et lui crache de sa voix la plus intimidante et remplis de colère cette seule phrase qui stimule mon cœur endolorie:

"Ne t'approche pas de MON enfant."

Alors elle n'insista pas et partis. Mon responsable me dépose sur un lit et commence et me porter les soins nécessaire. Pour la première fois depuis des années je me sens enfin aimé. Un doux sourire s'étire sur mes lèvres et de fines larmes sont libérées, je suis heureuse donc je me laisse bercer par ce magnifique moment et rejoins les mélodies du mon bonheur accompagné par la patte du monstre glissant doucement le long de ma joue.

Me sentir enfin aimé par quelqu'un me remplie de TRANQUILLITÉ.

Je suis réveillée par une discussion assez agitée en bas de la maison, j'ouvre mes yeux mais un seul accompli cette action car l'un des deux est couvert de bandages. Je me redresse difficilement et scrute mon environnement, c'est la chambre non occupée chez Toriel. Personne n'est dans la chambre, une tenue est posé aux pieds du lit parce qu'en effet je suis nue sous l'épaisse couverture. Mon regard se posé sur la table de chevet, dessus un petit bout de papier, de nouveaux bandages propres et une part de tarte aux escargots que j'engloutis goulûment. Il y à rien à dire même si cette femme m'est insupportable ces tartes sont divines.

Suite au repas, je continue mon inspection à côté du meuble ma guitare est appuyé délicatement contre le mur. Le souvenir de mon frère me remonte à la tête, mon imagination est vraiment débordante quand il s'agit de protéger ma guitare.
Je me lève et me dirige vers le grand miroir dans la salle de bain, mon corps laiteux est lavé de toute trace de sang et vêtu de nombreux bandages et pansement en tout genre, celui sur mon visage me gêne vraiment alors je l'arrache et le lance dans le lavabo en me regardant je fus surprise qu'on ne m'ai pas recousu l'arcade sourcilière déjà bien cicatrisé mais encore fragile, un monstre doit probablement pratiquer une magie guérisseuse. Cependant mon côté et mon bras me fond toujours souffrir même si le saignement c'est arrêté, ce doit être plus délicat je vais faire attention.

Après un rapide coup d'eau sur le visage je rebrousse chemin vers la tenue préparé pour moi, des sous vêtements, un sweat-shirt noir tout simple accompagné d'un jean bleu ciel avec une chemise jaune quadrillé de différentes nuances de noir que j'attache aux hanches, j'enfile des chaussettes courtes mais pas moyen de trouver mes chaussures habituelles c'est alors que je remarque une boite à chaussure au sol toute neuve, dedans une paire de basket montante en particulier au niveau de la languette entièrement blanche à semelle rouge, bizarrement elle me vont bien et sont très confortables. Une fois habillée j'embarque mon instrument sur mon dos et prend le petit papier dans ma main puis lis.

"Je suis désolé de ne pas t'avoir dis pour Chara mais Sans n'a pas complètement tord. Elle lui à fais beaucoup de mal, à nous tous d'ailleurs mais je peut pas te dire comment ni pourquoi mais s'il te plaît pardonne nous, fais nous confiance et rejoins notre grande famille et laisse le passé derrière toi.

Je t'aime, Frisk."

Je froisse le papier et le jette par dessus mon épaule avec indifférence, c'est peut-être immature mais ceux qui touche à ma famille ont très peu de chance de s'en sortir idem, demandez au journaliste.

Je descend sans un bruit les escaliers et me dirige vers les bruits qui s'échappe de la pièce principale, collant mon oreille à la porte j'essaye de comprendre se qui se trame, j'entends en premier la voix du responsable de mes nombreuses blessures:

"Mais enfin, avec toutes les preuves que nous avons, pourquoi on ne peux pas la bannir du village je comprends pas?!
-Mais enfin Sans, tu ne vois pas que cette petite à besoin d'aide ce serait une terrible erreur de la laisser seule, elle est orpheline. Cependant je reconnais qu'elle est dangereuse, que son cas commence à s'aggraver et à faire peur à tout le monde aussi bien monstres qu'humains. répond sagement Toriel.
-Alors qu'allons nous faire? reprend Frisk.
-Je pense que la meilleure solution serait qu'elle habite avec nous, Frisk, Sans, Papyrus et moi-même dans un environnement familial doux et équilibré ce qu'elle ne pourra jamais avoir avec Asgore."

Le concerné cogne la table de son puissant poing:

"Je ne vous laisserai pas faire, Nova à besoin de moi et j'ai besoin d'elle. J'ai déjà perdu mes deux défunt enfants et ai volé la vie de six autres alors il est hors de questions de me séparer d'elle. Je la surveillerai davantage si ça peut vous rassurer mais si c'est vous qui lui créez des problèmes ne vous posez pas en victime.
-Mais c'est pas possible il n'y a que moi qui pense qui faudrait l'interner celle-là!
-Sans calme toi!"

Et la discussion repartit de plus belle.

Les mots de ma majesté m'ont réchauffé le cœur et fais rosir les joues, c'est la première fois que quelqu'un se bat pour moi et pas contre moi, j'avais complètement oublié l'importance de ce faire aimer dans ce monde.

Je recule et les laisse à leur occupations, j'ouvre doucement la porte et la referme en silence.
Dehors le ciel prend une jolie couleur orangé avec le soleil couchant, je me permet cette excursion nocturne car je ne pense pas qu'ils oseront me déranger pendant mon sommeil réparateur donc je suis libre. Mes nouvelles chaussures s'adapte parfaitement au sol tandis que je marche dans la forêt pour me rendre sur la tombe de Ruka, il faut absolument que je lui raconte se qu'il c'est passé et il est obligatoire aussi de faire une tombe pour notre grande sœur juste à ces côtés.
Une fois rendu à l'endroit désiré le ciel s'est obscurci et le temps rafraîchis, j'ai toujours préféré la nuit elle est toujours pleine de tranquillité. Premièrement je sors la couronne d'or de sa cachette et la pose sur mes cheveux châtains légèrement ébouriffé, ça fait un moment que je ne me suis pas coiffée ou lavée avec tout ça d'ailleurs, ensuite je prépare la tombe de ma sœur joyeusement pour une raison qui m'échappe pour finalement leur raconter toute mon épopée avec une musique en fond qui s'adapte au contexte comme une histoire, imaginant leur tête et commentaires au fur et à mesure du conte je rigole "seule" mais heureuse.
L'âme légère, je profite du ciel étoilé malgré la fraîcheur inhabituel de le fin d'été. Il doit commencé à ce faire tard mais l'ambiance au village doit encore être électrique, donc je décide de retourner dans le sous-terrain à la recherche d'autre informations.

Le palais royal est sombre mais les cristaux de lumière m'offre assez de visibilité pour continuer mon chemin, arrivé devant le tableau je le contemple une nouvelle fois et me rappelle des pleures que j'avais entendu au même endroit alors je pousse la porte violette et tombé sur une salle du trône abandonnée parsemée de fleurs d'or qui composent un tapis majestueux naturel. Je cherche vite fait quel aurait put être là source de larmes mais je ne trouve rien alors je me dirige vers le trône et me pavane dessus me prenant pour une reine parfois gentille parfois détestable et je continue un petit moment.
Mais je continue mon chemin découvrant quelques objets sans importance, traversant des lieux étouffant comme Hotland où j'ai dut me balader à moitié à poil pour survivre pour finalement arrivée dans une endroit des plus merveilleux.

"Waterfall"
Ce mot rentre définitivement dans la catégorie de mes mots préférés cette endroits est juste parfait il est frais, sombre, et avec une étrange mélodie habillant l'air de sa plus belle parure. Tout simplement parfait.
Je continue de marché émerveillée par toute cette beauté quand je repère une petite mare d'eau fluorescente venant d'une petite cascade, c'est le moment parfait pour prendre un bain.
Je me déshabille lentement et pose mes fringues non loin de là avec ma guitare, je plonge délicatement dans l'eau bleu fluorescente. Celle-ci filtre à travers mes bandages et me soulage efficacement, je me laisse baigner ainsi jusqu'à piquer du nez.
Je me réveille pour une énième et sors de ce liquide pour ne pas mourir noyée, je pense que je vais dormir ici cette nuit, c'est alors qu'un papillon rouge fluo passe devant moi et remonte la rivière.
Je n'ai qu'une envie, c'est de le suivre comme une enfant même nue comme un ver. Je cours doucement derrière car il ne paraît pas effrayé par ma présence, rapidement de l'herbe commence à me chatouiller les orteils, c'est sûrement là que je vais dormir, le papillon commence à s'envoler haut au dessus de moi.

Au-dessus de ma tête flotte une parcelle de terre d'où coule la source de l'étendu où je me suis baignée, elle est entourée d'une aura violette et avec pour seuls habitants le papillon et un grand homme au visage blanc et au sourire apaisé, il est vêtu d'une sorte de grande cape noir qui coule comme de l'encre ou comme des ombres mais en-dessous on peu discerner un pull à col rouler beige, il ne m'a pas remarqué puisqu'il observe avec tendresse et gentillesse le papillon qui lui tient compagnie alors je l'interpelle:

"Bonjour, Monsieur il est beau ce papillon n'est pas?"

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