Flammes
Je récupère ma chemise sans le regarder de peur de le frapper dans ce lieu saint. On se fixe durant de longues minutes essayant de se comprendre l'un l'autre sans jamais y parvenir. Il ouvre la bouche et la referme pour changer de sujet sûrement trop vif à la base:
"Dis, tu joues avec Papyrus? Tu comptes lui faire du mal?"
Je me sens offensée et blessée. Comme si j'allais faire du mal au monstre que j'apprécie le plus, comme si je pouvais faire du mal à une personne si gentille et juste, comme si je pouvais faire du mal à un.....petit frère.
Je me mord la lèvre inférieur qui s'ouvre sous ma canine pointue.
Des sentiments me brûlent l'estomac et le cœur: de la haine, de la tristesse, de la rancune, de la violence qui me contrôle à travers ces paroles:
"Ne reviens plus jamais ici, compris! Ou tu te retrouvera à nouveau six pied sous terre."
Sans part sans demander son reste ni se forcé à sourire.
Je me retrouve de nouveau seule près de la tombe presque invisible de mon frère que je couvre de plantes et de larmes.
Comment mon frère agirait-il avec les monstres lui? Je n'en sais rien il n'était pas dû genre à approcher les autres mais il n'était pas méchant non plus. Parler de lui au passé me fait si mal.
De mes mains glacées je sèche le liquide salé sur mes joues quand ils rencontrent une pétale tombé de ma tête.
Je ne suis pas seule ILS sont là avec moi, je ne suis pas seule j'en suis sûr et je dois m'en souvenir pour ne pas craquer.
Je n'ai pas envie de bouger, de quitter ma véritable famille, je souris passant sur l'herbe froide ma main mouillée par mon chagrin précédent quand une grande lumière vient à moi tenant un parapluie pour se protéger de la rosée. C'est grillby, qui vient près de moi:
"Je t'ai vu partir en courant vers la forêt depuis chez moi et Sans vient de sortir d'ici. Ils ont tenté d'en savoir plus sur ton passé?
-Non mais disons que la vérité fais mal quand elle explose. Et toi pourquoi tu es venu?
-Tu m'intrigues et je pourrais te soutenir. Mais en attendant tu ne voudrais pas rentrer au chaud pour dormir confortablement?"
J'accepte, vraiment fatiguée par cette attaque du destin. Je tente de me lever mais m'écroule presque immédiatement, je m'observe brièvement. Mes jambes sont endolorie, mon bandage est foutu, mes blessures à découvert si je ne les est pas agravées.
Ne pouvant me soulever moi-même l'homme flamme dépose la couronne de fleur dans sa cabane et prend ma guitare sur son dos. Il me porte tous le long de la traversé de la forêt. Je me sens bien contre lui même si c'est une flamme sur deux jambes il ne brûle pas, il dégage une chaleur agréable presque tiède tirant sur le chaud contrastant à merveille avec le froid environnant. Il me porte comme une princesse sans effort et me lance des petits regards furtifs derrière ces lunettes accompagné d'un doux sourire. Je rougis de la situation et des sensations en moi, je me sens protégée et comprise près de lui, sans lui parler il a compris mon problème et je l'admire.
Le voyage se passe dans un calme et un silence agréable.
Une fois arrivé au village des monstres je remarque que tout est éteint même la maison de ma supposé logeuse et le ciel commence à s'éclaircir, d'ailleurs mon sauveur se dirige directement chez lui.
Quand je vois le lit dans le coin de la pièce je me jette dessus et m'endors presque immédiatement.
Après une nuit douce et chaude j'ouvre lentement les yeux pour me retrouver contre un torse légèrement sculpté, orange flamboyant avec une odeur masculine enivrante dont je ne me prive pas. Je bouge un peu se qui réveille mon compagnon, il me souris et se lève pour se diriger vers sa cuisine se qui me fait rougir et dévier regard car il est en caleçon.
Je profite d'être seule pour me remettre les idées en place.
J'ai une chemise qui ne m'appartient pas sur les épaules se qui signifie qu'il m'a déshabiller. Le soleil brille déjà depuis longtemps dehors, ma guitare posé sur la table.
Il revient avec un pantalon et des tartines beurrées et un breuvage bleu clair. On parle plaisantant sur le faite qu'il m'ai changé sans mon accord et tout les sous entendu qui vont avec comme des amis de toujours. Quand la sonnette retentit violemment nous faisant sursauter en même temps.
Grillby se dirige vers la porte qu'il ouvre à moitié. J'écoute malgré tout la discussion à quelques mètres de moi:
"Papyrus, Sans que vaut votre visite?
-ON CHERCHE L'HUMAINE, ELLE N'EST PAS RENTRÉ HIER. ELLE S'EST ENFUIE D'UN SEUL COUP MÊME MOI, QUI FAIT L'ENTRAÎNEMENT DE UNDYNE, NE COURS PAS AUSSI VITE.
-Désolé, mais non je ne l'ai pas vu. Mais elle ne doit pas être loin, après tout elle connaît les lieux mieux que nous.
-C'est étrange que tu viennes de te réveiller tu es matinal normalement.
-Bien vu Sans mais hier était vraiment une grosse journée je prend ma matinée."
Pourquoi il m'a couverte? Il faut que je lui parle plus sérieusement.
Il revient sur ces pas et s'habille de son habituel uniforme de serveur. Je me lève du lit pour en faire de même:
"Pourquoi tu as menti?
-Je dois te proposer quelque chose et ta compagnie m'est agréable.
-Je t'écoute.
-Veux-tu travailler dans mon bar en temps que serveuse? Tu gagnerais de l'argent mais tu verrais beaucoup le squelette que tu n'aimes pas.
-C'est intéressant. Mais ce n'est pas un peu illégal de faire travailler un enfant?
-Période d'essai ce soir ne soit pas en retard Nova."
Je prend ma guitare et me dirige vers la maison de Toriel pesant le contre et pour du travail que l'on me propose. J'ouvre la porte mal fermé et un grand homme chèvre majestueux et triste se tient rêveur devant une tasse sur la table en bois de la cuisine.
C'est l'homme que je voulais voir.
Mes pas font grincer le parquet fraîchement nettoyés se qui lui provoque un petit sursaut.
Quand son regard plonge dans le miens j'aperçois ces yeux s'humidifier et une lueur de joie accompagner d'un mot échapper à son contrôle constant:
"C-Chara?
-Excusez-moi mais je suis Nova pas Chara et puis qui est-ce?
-Pardonne moi petite, je t'ai confondue avec elle. Dit il alors que le flash d'espoir avait disparu de son regard.
-Ce n'est pas grave"
Après un moment de silence évident il me sert à moi aussi une tasse de thé.
Le thé a une couleur marron-orangé ainsi qu'une odeur sucré qui me fais envie.
Une petite pétale de fleur d'or flotte à la surface. La discussion reprend bientôt et tourne autour des plantes et je promet de lui montrer les différentes espèces. Je le voie sourire, une petite flamme de passion et de réconfort ravivée et quelques mots.
J'ai envie de le protéger ainsi que de me raprochée de lui.
Voir ce sourire enfin éveillé ce visage triste me remplie de TRANQUILLITÉ.
L'ambiance est agréable et rieuse jusqu'au moment où une furie, lui ressemblant avec des courbes plus prononcées, cours vers ce pauvre homme déjà épuisé et lui cris de dégager de sa maison.
Je suis choquée, non seulement il est gentil mais en plus il ne fais rien de mal alors que Sans, se bouffeur de substance immonde, rentre quand il veut. Le pauvre homme se fait mettre dehors et moi je suis déjà prête à me mettre en colère sur Madame chèvre.
"Tu n'avais pas le droit de le mettre dehors, on était entrain de parler!!
-Nova, écoute si tu savais ce qu'il a fait tu réagirais comme moi.
-C'est pas vrai. Moi je sais ce que ça fais d'être triste sans cesse et de l'importance de trouver quelqu'un à qui se confier."
Sur ces mots je cours dehors rejoindre le roi qui est déjà à plusieurs mètres devant, je lui cours après en criant de m'attendre. En fois rattrapé on se dit au revoir convenablement, il paraît heureux auprès de moi ça me rend heureuse.
Le soleil est bas dans le ciel rose lentement je vais chez Grillby avec aucune envie de rentrer chez Toriel.
Au bar je sers du mieux que je peux jusque tard les différents clients me sourient, me questionnent, ils sont sympathique. Le regard de mon patron me fais rougir alors que je n'ose même le regarder que discrètement, son corps agile esquive les tables et ces bras forts portent plusieurs plateaux remplis de vaisselles, son parfum masculin se mélange à celui de la nourriture servie. Au bar je peux le voir prendre soin de ses clients, il écoute et sais trouver les bon mots pour réconforter ainsi que l'art du silence quand c'est nécessaire.
Je ne sais pas pourquoi je le dévisage autant dans mon coin mais mon cœur s'emballe à chaque fois qu'il passe tout près.
Le moment de quitter mon petit boulot arrive plus vite que prévu je suis fatiguée, je me change dans les vestiaires derrière la cuisine quand j'entends la voix du petit squelette au manteau bleu.
Il parle avec le serveur enflammé de ces angoisses, ces peurs et surtout d'une personne dont j'ai déjà entendu le prénom plus tôt.
Chara
Mais qui est cette personne que Sans déteste et qu'Asgore connaît?
J'aimerais vraiment la rencontrer, elle paraît très intéressante.
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