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Elle a raison

Undyne est sortie de "ma" chambre avec cette dernière réflexion qui me tourne encore dans la tête:" Tu ressembles beaucoup à Sans...".
Je ne parvient pas à faire le rapprochement entre ce squelette qui se croit marrant et moi, même après un moment de réflexion intense.

Pour me changer les idées et savoir où je me trouvais exactement je décide d'aller voir la porte au fond de la chambre et y entre, derrière ce trouve une petite salle de bain toute simple avec le stricte nécessaire ce qui me plaît.
Je fais couler l'eau froide à grand jet pour me réveiller et me remettre les esprits en place mais avant de mettre mes mains en dessous du liquide je remarque un bandage sur mon bras droit remontant jusqu'au coude alors pour ne pas le tremper je met directement la tête dans le lavabo.

Mes cheveux détrempent sur mes épaules et mon T-shirt pendant que je sors de cette pièce, mon regard se détourne vers la fenêtre pour voir un ciel noir étoilé comme les yeux de Napstalblook, à cette pensée je souris.

Je quitte la pièce ayant pris ma guitare et nouée ma chemise aux hanches, je descend les escaliers qui grincent doucement sous mon poids. Une odeur étrange mais agréable me chatouille les narines me menant à la cuisine où se tient fièrement Toriel le museau dans un saladier.
Je m'approche doucement du plan de travail pour regarder les ingrédients de la tarte, il y a les bases farine, œufs, etc...mais aussi des escargots.
Des escargots dans une tarte c'est original....
La cuisinière avec son poils soyeux me propose de l'aider à sa tâche du moment, bizarrement j'accepte en posant ma chemise sur le dossier d'une chaise et mon instrument.

Remuer des escargots dans une préparation que je verse sur la pâte à tarte me remplie de TRANQUILLITÉ.

Une fois la tarte cuite on s'installe toutes les deux à table même si l'heure du dîné est passé depuis longtemps. La tarte est bonne, le goût des escargots se mari plutôt bien avec la pâte pas trop sec:
"C'est vraiment bon, Merci!
-Je suis contente que cela te plaise MA Nova je ne savais pas que les humains aimaient aussi les escargots. Dit-elle en souriant."
Je manque de m'étouffer et lui répond d'un ton froid:
"Je ne suis pas VOTRE Nova et Frisk rentre quand?
-Pardon c'est sortie tout seul...Elle ne devrait plus tarder sinon j'irai la chercher. Tu peux dormir ici si tu le souhaite, je pense qu'à l'orphelinat le couvre-feu est déjà passé.
-Oui je pense que je vais resté ici pour cette nuit."

La porte principal s'ouvre rapidement laissant rentrer une bouffée d'air froid souffler sur mon corps abîmé ainsi qu'une petite toute heureuse qui me saute dans les bras.

Elle me raconte ces exploits de la journée pendant que deux autres personnes attendent sur le seuil de la porte, Papyrus et Sans, Toriel les fais entrer pendant que je me concentre sur le grand squelette qui à l'air nerveux. Malgré tout je sens Sans me surveiller, toujours avec ce sourire froid qui met réservée, pendant qu'il parle "blague" avec Madame chèvre morte de rire.

Frisk est toujours dans mes bras somnolente quand Papyrus me tend une petite boîte rose à peine de la taille de mon poing, rougissant un peu et cachant sa mâchoire avec son écharpe vermeille flamboyante:

"C'EST POUR TOI HUMAINE, APRÈS SE TU M'AS DIS PLUS TÔT J'AI DÉCIDÉ DE TE FABRIQUER, AVEC TOUT LE TALENT QUE PROCÈDE LE SUPER CHEF CUISINIER PAPYRUS ET CELUI DE MUFFET, UN SUPER DONUTS AU CARAMEL.
- Oh, Merci Papyrus mais est-ce que Sans vous à aider?
-SANS?! C'EST UN SQUELETTE SI FAINÉANT QUE QUAND IL EST DANS LA CUISINE C'EST JUSTE POUR METTRE SON CRANE DANS LE FRIGO.
POURQUOI?
-Disons juste que je suis prudente."

J'ouvre la petite boîte rose pastel et découvre un donuts cuit à point nappé d'un fluide visqueux et collant orangé décoré de petites araignées noir en pâte d'amande. Il est délicieux peut-être même plus que la tarte encore sur la table. Je remercie la mascotte tout rougie par le bonheur que ça me plaise. Frisk c'est endormie dans mes bras calée près de ma clavicule comme un chaton.

Toriel me fixait avec incompréhension sûrement par rapport à ma réflexion sur son blagueur, tandis que LUI souriait bêtement le regard dans le vide LITTÉRALEMENT, ces orbites normalement habités de petites pupilles blanches, sont vides et froides.
Après un temps de silence le garçon au sweat bleu se dirige vers le frigo qui, à mon grand étonnement est remplie de divers ingrédients puis s'assoit face à moi.

Je suis HORRIFIÉE par la scène qui se déroule devant mes yeux: Sans le squelette sans organes, qui veut ma peau boit goulûment le contenu d'un bouteille rouge que je connais bien pour la redouter tellement le goût est répugnant à mon palais, DU KETCHUP!!!

Je fais une tête dégoûtée qu'il remarque au point d'arrêter son activité et de me parler:

"Qu'est qu'il y a gamine? Tu n'as jamais vu un squelette boire du ketchup?
-Se n'est pas ça qui me dégoûte, c'est le faite que tu puisses avaler cette substance rouge sans dégueuler par la suite.
-Attend, attends, attends.....tu veux dire.....que tu n'aimes pas le ketchup?
-Oui je trouve ça dégueulasse!"

J'hésite à rajouter un: "comme les regards que tu me lances sans raison" mais ça réveillerai Frisk et un autre combat dans cette ambiance déjà électrique alors je souffle un bon coup et me calme rapidement. Sans reprend la parole:

"Hé bien kiddo, je me demande vraiment comment on va pouvoir s'entendre. Héhéhé!
-Je suis dé-OS-lée pour ça mais je craint que ce soit impossible. dis-je en baissant la tête, le regard assombri par le souvenir de tout les sourires froids et regards meurtrier qu'il me réserve."

Je me lève, toujours la petite Frisk endormie dans les bras, qui me sert d'excuse pour monter la couchée. La reine des blagues qui se trouve aussi être ma logeuse m'aide en mettant la sangle de ma guitare de façon de la porter dans le dos.
J'entends mon meilleur ennemi ricaner et dire "Finalement il y a peut-être de l'espoir."

Une fois en haut je l'allonge sur "mon" lit avec pour projet de dormir sur le canapé. En temps normal je lui aurai joué une musique douce mais elle est déjà endormie à quoi bon. Je sors sans bruit sur le seuil de la porte et, par une scène de tendresse entre frère, comprend pourquoi je lui ressemble tant.

On partage le bonheur et les sacrifices que l'on fais quand on est l'aîné. Prêt à tout pour qu'il soit en sécurité. Prêt aux sacrifices de toute la Terre pour qu'il soit heureux et voir son sourire qui fais notre vie. Ce taire sur nos souffrances pour pas qu'il n'est à les supporter en plus des siennes. Échanger sa vie pour le protéger des perfides de ce monde. Tous cela dans l'ombre sans se faire remarqué.

C'est un grand frère.

Il est ce que j'ai été, mon contraire, la vie que j'aurai pu avoir sans cet accident, il est moi de l'autre côté du miroir. C'est pourquoi je le déteste tant, il est MOI EN MIEUX.

Ne pouvant supporter cette vérité qui m'éclate au visage laissant des séquelles de haine, de jalousie et de tristesse sur son passage je cours dans les escaliers pour fuir par la porte d'entrée qui me sert de sortie.

Dans la nuit froide et étoilée je tente de courir parmis les arbres vers mon refuge qui me paraît si lointain. Les branches accrochent mes bandages non sans d'autres égratignures, les racines me tordent les articulations des jambes malgré elles, le froid me mord sauvagement au visage et les larmes brouillent ma vue.
Par le miracle qui tire les âmes désespérées dans leur dernier retranchement j'arrive à trouver mon endroit de recueillement. Je saisi le trésor que le grand arbre protège si bien, me laisse tombé lourdement sur la mousse à ses pieds puis enfonce la couronne sur mes cheveux ébouriffés.
Le lieu est beau la nuit malgré le froid qui y règne.

Je joue pour eux et sèchent mes larmes pour ne pas qu'ils me voient ainsi, je leur parle au travers mes mélodies aussi claire que la lune dans ce ciel noir. Si je pouvais restée ainsi pour toujours........

Je crois que je me suis endormie sur cette pensée pleine de douleur car j'entends quelqu'un marcher, en traînant les pieds, dans ma direction. Je serre ma main glacée sur le manche en bois vernis que j'aime tant. Je reconnais cette démarche non nonchalante et absurde. C'est celui que j'ai fui pour venir ici. Maintenant le voir me fais beaucoup trop mal, il me rappelle ce que je n'ai plus, je sent en moi une brûlure surhumaine qui me ronge laissant comme un manque en temps normal.

Il est arrivé devant moi et tend son bras au bout du quel pend ma chemise oubliée précédemment. Dans la nuit solitaire je peux voir mon "moi" caché et sombre. Il est dans l'ombre uniforme de la nuit et des arbres alentours, ces orbites ressortent comme la profondeur de sa douleur obscur qui m'est inconnue.

Il est comme moi et lui ressent il que je suis comme lui?

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