Chapitre 5 : Émilie
Nous arrivons à la base, j'ai le sourire au lèvres. J'ai mon premier prisonnier de guerre ! Ah la vie est si belle. Je m'incline devant Lisa respectueusement et lui sourit, en lui jetant Antoine à ses pieds, lui tendant les papiers, et lui dit, d'une voix sèche.
— Voilà ce qu'on a ramener de notre mission.
Elle pris les papiers.
— Oh fabuleux !
Elle regarda Antoine. Son sourire s'effaça d'un coup.
— AAAAAHH !! Qu'est ce que vous lui avez faiiit ???
Elle détacha les cordes qui lui liaient les poignets.
— Ça va ? Excuse les.. C'est...
Julie attrapa le bras d'Antoine.
— Mademoiselle Lisa.. Si.. Si cela ne vous dérange pas, Juvia aimerais se marier avec Monsieur Antoine...
Le sourire de la petite blonde revint de suite. Elle tapa dans ses mains, et sautilla sur place.
— Oh Julie c'est merveilleux !!
Le noiraud tenta d'en placer une.
— Hé moi je-
— Faisons tout de suite ! Je vais demander à Anna d'appeler TOUT le monde ! Et je vais acheter à manger ! C'est pour quand les enfants ?
— Oh Julie pense que ça sera dans pas longtemps !
— Ah c'est tellement merveilleux ! Plein de bonheur à tout les deux !
— Mais moi je-
— Ah et Julie veut deux jumeaux, et un petit garçon ! Comme ça, ils ressemblerons tous à Monsieur Antoine !
— Oh oui, je comprend totalement ce que tu ressens si ! Le mariage sera fantastique !
— Hé...
— Oh Julie est tellement impatiente !
— Moi aussi !
— HÉ !!!!
Les deux jeunes femmes se tournèrent vers lui.
— Je suis désolé, mais moi je ne l'aime pas ! On se connais à peine !
Lisa perdu son sourire et des larmes virent dans les yeux de Julie. Je l'attrape par la gorge et hurle :
— Je vous avez prévenues ! Cet homme est horrible, il mérite même un scotch sur la bouche !
Julie pleura alors toutes les larmes de son corps, Lucie, Mandarine et Lisa la consolant, regardant Antoine avec déception. Anna vint alors nous voir, le téléphone en main, et le tendis à Lisa.
— C'est Papa pour toi.
La petite blonde attrape l'appareil et mit le haut parleur. Elle parla la première :
— Allo ?
— Allo Lisa ?
— Oui ?
— Les garçons m'ont dit que tu avait pris en otage Antoine.
— C'est faux.
— Hein ? Vous voyer je vous l'avais bien dit bande de gamins !
Une autre voix grave se fit entendre :
— La folle rousse à menacer de me trouer la tête si je lui donner pas Antoine ! Si ça c'est pas prendre en otage, je vois pas ce que c'est !
J'avais envie d'arracher le téléphone des mains de Lisa et lui hurler que la folle rousse l'emmerdait. Mais par respect pour notre boss, je resta muette. Par contre le bras d'Antoine à dus bien morfler. Pierre reprit :
— Ferme ta gueule petit con ! Si elle dit que faux, c'est que c'est faux c'est clair ?
— Je fais la même taille que toi !
Lisa chantonna :
— En réalité, il est venu rejoindre l'amour de sa vie, Julie !
— Quoi ? Antoine, tu m'entends ? Tu m'a caché ça, petit coquin !
Des rires provenant de derrière le père d'Anna se firent entendre :
— Antoine ? Amoureux ? La bonne blague !
Ensuite, Lisa repris une voix triste :
— Mais il vient de lui briser le cœur. Il l'a fait espérée, puis la rejettée comme une vieille chaussette.
— QUOI ?
Je lança un regard froid sur le visage incrédule du noiraud. Quel crétin. Encore une fois, les personnes derrière Pierre parlèrent :
— Je vous l'avez bien dit, Antoine est trop con pour tomber amoureux.
— Voyons Nathan, c'est méchant ça...
— Je m'en fou, il mérite que ça !
— Parce que toi t'es assez intelligent pour savoir ce que c'est l'amour ?
— Bien sur que oui, tête de clous.
— Vas y fais nous rêver !
— Je suis même marié, moi !
— N'importe quoi !
— À mon briquet !
— Mais qu'est ce qu'il con mon dieu...
— Répète ça pour voir !
— Calme toi Nathan...
— Hé oh ! Fermez vos gueules !
— Viens te battre Théo !
Je vis les yeux de Manda' doubler de volume :
— Théo ?
La voix de Pierre se re fit entendre :
— Ouais fermez vos gueules bande de PD !
— On est même pas PD !
— Ferme ta putain de grande gueule Nathan !
— Viens te battre au lieu de parler dans le vent !
— Vite retenez le !
— Putain Nath' allume pas ton briquet !
— Merde les feuilles prennent feu !
— Arrête ça connard !
— HÉ MON BUREAU BORDEL !
— Léo va chercher un extincteur !
— Nathan ARRÊTE !!!
— Lisa, je te rappelle plus tard, il faut que je règle un truc ! NATHAN !! BRÛLE PAS ÇA ÇA M'A COÛTÉ UNE FORTUNE !!!
— Quoi ? Mais pourquoi ? Les filles ont même plus de vêtements, quel intér-
Et Pierre raccrocha. Anna soupira avant d'avaler une grosse gorgée de whisky.
— Mon père me dégoûte.
Elle avait raison. Mais celui qui me dégoûte le plus à cet instant c'est...
— ANTOINE !! Les mains sur la tête !!
Je sortis mon flingue et planta entre ses yeux.
— NOOOOON !! Ne tuez pas mon Monsieur Antoine !!
— Je vais pas le tuer mais juste lui faire comprendre ce qu'il doit et ne doit pas faire !!!
Il s'allongea par terre et mis ses mains sur sa nuque. Lucie s'assit sur lui et sortis une sucette pour la mettre dans sa bouche. Mais Julie la poussa et câlina Antoine.
— Mon précieux...
Antoine soupira et dit d'une voix engouée.
— Je suis désolé, je n'épouserai pas Julie... Laissez moi au moins de temps d'apprendre à la connaître !
— C'est bon tu va trop loin !!! Ta dernière seconde a sonnée !!!
Julie serra encore plus le corps de son amour.
— Non ! Si tu veux tuer Monsieur Antoine, tu devra tuer Julie d'abord !
— Écarte toi ! Et arrête de nous faire des scènes de films !
Soudain Lisa regarda par la fenêtre, et dit, semblant perplexe.
— La base de Pierre brûle...
Nous nous réunissons devant la fenêtre et voyons que nos " voisins " brûlaient littéralement. Les pompiers étaient en train de tenter d'éteindre le feu. Attendez... Il sont ici depuis le début ?? Mais...
— C'est la même chose que notre lycée en fait.
Voilà. Lucie avait parlé à ma place. Et Lisa répondit, avec la plus grande impassibilité du visage possible, plus un petit sourire.
— Oui, Gérard, Philippe, Pierre et moi sommes de vieux amis !
Ah, j'apprends autre chose aujourd'hui.
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