Chapitre 4 : Mandarine
Nous suivons Lucie et le pervers qui l'accompagne. Je suis éprise d'un immense dégoût. Quel courage Lucie a pour supporter de tels gens à chaques missions ? Elle est très forte, vraiment. Mais Pierre a oser être sur la même mission que nous. C'est interdit, tout le monde le sait. Alors pourquoi ? Je souris alors de tout mon être démoniaque en moi. Ils vont souffrir. Voir Émilie avant leur mort n'est pas un privilège donné à tout le monde. Je vois le regard de Julie inquiet à mes côtés. La pauvre, elle doit avoir peur de moi. Hihi. Elle est trop adorable. Lucie et l'homme entrent dans une pièce. Julie et moi nous colons à la porte et écoutons :
— Alors dis moi donc ton joli prénom ma belle.
Je regarde Julie, il ne faut pas qu'elle lui dise son vrai nom. La bleue aborde un regard grave. Je devine ses pensées. Cet homme a l'air chaud. Et dire qu'il est marié.
— Marie messire.
J'entend la vraie Marie s'étouffer dans le micro. Je pouffe. En rentrant, Lucie va se faire gronder. Mais tout de suite après, j'entend une vitre se briser une voix que je connais trop bien crier :
— Enlève tes sales pattes d'elle vaurien !
Julie éclate de rire et j'ouvre la porte sur une scène peu commune : Émilie tiens un flingue sur la tempe de l'homme, qui sue comme un porc, mort de peur. Et en voyant la scène le sourire de Julie s'efface de suite. Les brettelles de la robe de Lucie son descendues, et vu sa tête, contre son grès. Je me précipite pour les remettre en place, et me retourne pour lui lancer un regard glacial.
— Qu'as tu fais espèce de..
Je suis interrompue par un homme au cheveux noirs et courts, d'une grande beauté habillé d'un costard noir. D'une voix suave, il fait :
— Oh.
Je répond simplement :
— Oh.
Julie elle, rougis d'un cou, et se cache sa bouche de ses mains.
— Oh !!
Émilie, évidement casse notre délire, et sort un deuxième flingue.
— Qui est tu ?
Voilà pourquoi on l'amène jamais d'habitude. Je souris et dit d'une voix qui se voulais douce.
— Voyons Émilie, il suffit que ce jeune homme s'en aille et qu'il ne dise rien pour qu'il reste en vie..
Je me tourne vers lui.
— ...N'est ce pas ?
Je le vit pâlir. Puis, il avança d'un pas dans la pièce.
— Bien sûr. Je vais vous laisser faire vos affaires. Je vais juste prendre un truc.. Et repartir.
Il commença à ouvrir les tiroirs et à chercher dans les documents présents. Mais Lucie passa à ses côtés et le poussa.
— Hey ! Casse toi ! Ça, c'est mon boulot !
Le noiraud la regarda comme si elle était une extraterrestre venue d'une autre planète envahir son espace personnel.
— Ton... Boulot ? C'est aussi le mien, dégage.
Et il la re poussa. Je souris faussement et pensa soudainement à un truc. Ce mec serais pas... Émilie tira alors à deux centimètre de son crâne.
— Touche encore une fois Lucie et la prochaine balle te transverse la cervelle.
Lucie lui tira la langue et chercha elle aussi dans les documents. Julie attrapa le bras d'Émilie.
— Non ! Ne le tues pas !!!
— Et pourquoi pas ? Il le mérite !
— Mais cet homme est l'homme que Julie a choisi !
— Quoi ?
Le visage de la rousse devint aussi rouge que ses cheveux, et celui du garçon se blêmis. Et de toute ma capatité de vitesse, j'atteris à ses côtés.
— Comment tu t'appelles ?
— Euh.. Antoine.
— Enchantée Antoine. Voici Julie.
— Ah c'est cool, mais j'ai du travail...
Il me tourna le dos mais je lui attrapa l'épaule et le retourna de force vers moi, emportant en même temps Julie au passage. Je les planta l'un devant l'autre et fronça les sourcils.
— Cette fille t'aimes. Tu ne peux pas lui tourner le dos.
— Rhem.. On se connaît à peine..
Il planta ses yeux bleus nuits dans ceux saphirs de Julie, qui lui souria, d'un air le plus jolis possible.
— Monsieur Antoine, Julie vous aime !
— Oh cool pour toi.
Je cris.
— Non, non, et re non ! Tu ne dois pas lui répondre ça ! Tu dois lui répondre : Oui, moi aussi, faisons notre vie ensemble !
— Mais je l'aime p-
Ce fut à Émilie d'intervenir.
— FERME TA GUEULE ! Fais la souffrir une fois je te torture jusqu'à ce que tu me supplie de te tuer !!
— ...
Lucie passa devant nous.
— J'ai trouver le papier. On se casse !
Antoine, le lui piqua des mains.
— Merci belle blonde !
Et les foudres de la bleue se tournèrent vers la pauvre Lucie.
— Rivale amoureuse...
Et les foudres d'Émilie assommèrent le vieux qu'on avait oublier et d'un voix plus que grave, elle murmura.
— Il va mourir.
Elle sortit en courant de la pièce, deux flingues en main et hurla :
— ANTOINE !!!
Je la suivis, Julie et Lucie sur les talons, et vis le désastre. Deux hommes se tenaient au milieu d'une foule de gens à plat ventre les mains sur leurs nuques. Le premier homme, mitraillette en main, rigole comme un idiot, ses cheveux d'une drôle couleur rose en épis couvrants son crâne, ses yeux onyx parcourant la foule, le deuxième, un air grave, le visage couvert de piercing, des cheveux noirs couvrant sa tête, et des yeux rougeâtres, qui fusillaient le monde, comme si il pouvait les tuer avec le regard.
De l'étage, Émilie survola habilement la rembarre et atterrie sur ses pieds, ses cheveux de feu cachants son œil droit. Elle leurs lançant un regard froid et les approcha. Antoine venait de les rejoindre. Le rose avança d'un pas et lui souria de toutes ses dents, se voulant menaçant.
— Que fais tu là, femme ?
Émilie ne répondit rien. Antoine, qu'en t-à lui, recula.
— Nathan... Tu devrais pas, sérieux.
Son ami se tourna vers lui et rigola.
— Regarde toi pauvre con, tu tremble comme une-
Il tomba à terre. Émilie venait de l'assommer. Elle regarda l'homme au percings et celui ci déglutit. Elle lui dit simplement :
— Donne moi Antoine et je vous laisse partir.
— Jamais !
Elle tendit son bras armé sur son front. Il capitula de suite.
— Tenez le voilà...
Il lui tendit Antoine. Celui ci s'écria :
— Mec t'es sérieux ??? Connard !
Lucie rejoins Émilie et prit le papier qu'il tenait encore entre ses doigts. Elle lui tira la langue.
— Bien fait.
— Rah toi...
— Ah Monsieur Antoine est enfin à Julie...
— À L'AIDE !!!!
Et voilà. Comme d'habitude ça finis toujours mal quand on libère Émilie.. Je lance un sourire au filles. Quand nous sortons du bâtiments, Marie nous attend dans la voiture. Elle fixa un instant Antoine et soupira.
— Pas si beau que ça...
Julie protesta.
— C'est faux !! Monsieur Antoine est le plus beau des hommes !
Elle le serra dans ses bras.
— Mouais si tu veux. Allons y. Lisa nous attend. Attendez... Il monte avec nous ??
Émilie souria comme si elle venait de gagner plus de milles euros, à la Émilie.
— On l'a kidnappé. Il a fait mal à Julie.
— Oh je vois. Il le mérite alors.
— C'est faux je ne le mérite paaaas !!!
Et Marie se tourna vers Lucie, un petit sourire au visage :
— Ne choisis plus jamais mon prénom dans une mission.
— Oui, oui !
Et on rigola, sous le regard incrédule d'Antoine. Il doit rien comprendre le pauvre.
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