Chapitre 3 : Julie
Ah Julie va devoir encore discuter avec des personnes inconnues. Julie sent qu'elle va encore s'ennuyer à observer tout le monde pour que Lucie soit en sécurité, c'est pas que Julie n'aime pas Lucie, mais bon. Émilie se gare et récapitule le plan, en bonne leader qu'elle est. Dure, froide, calme, tout en gardant son sang froid.
— Bon. Je reste dans la voiture avec Marie pour l'instant. Lucie, Julie, vous savez ce que vous avez à faire.
Lucie et Julie hochent la tête.
— Si quelque chose dérape, j'interviens. OK ?
Julie se rappelle la dernière fois qu'Émilie avait dut intervenir. Un désastre est le mot qui conviendrait à la situation que Julie avait vu de ses propres yeux ce jour là. Julie sort de la voiture en compagnie de Lucie. Julie et la blonde arrivent devant la villa de la " victime ", et Julie met son oreillette à l'endroit où elle devrait être, et entend la petite voix de Marie dire :
— Vous êtes prêtes ?
Julie regarde Lucie et elle lui souria. Alors Julie répond simplement :
— Oui. O et S vont rentrer.
— OK.
Julie montre l'invitation crée par Mandarine, rentre et tout de suite l'esprit de la foule envahit Julie, comme la froideur de l'eau. Julie à toujours été discrète, rapide, fluide, habile. C'est pour ça qu'on a mit Julie au poste Observateur. Toujours se fondre dans la foule, être normale, être comme les autres.
Ce n'est pas que cette vie ne plait pas à Julie. Loin de là. Tout de même, un changement inattendu serait le bienvenu. Mais Julie sait que ça n'arrivera jamais. Julie le sait depuis le début. Lucie a sûrement maintenant perdu Julie de vue, mais Julie la voit. Elle marche en retenant les bords de sa jupe très gracieusement, comme si elle l'avait toujours fait. Et c'est le cas. Lucie a toujours fait ce genre de chose. Enfin, c'est ce qu'elle a assuré à Julie et aux filles quand elle a accepter le poste de S.
La blonde se dirigea vers le baquet et pris une flûte de vin, son regard caramel parcourra la salle remplie de monde bavardant à leurs occupations, ses personnes ne se doutant pas une seconde de ce qu'il allait ce passer dans sûrement une vingtaine de minutes. Julie fronça légèrement les sourcils et qui suivit le regard de Lucie qui venait de s'arrêter, et se poser sur un vieux monsieur très moche au goût de
Julie, avec la moitié de ses cheveux remplacée par beaucoup de graisse. Comme dirais Lucie, " en fin de vie ". Julie chuchota de toute sa discrétion :
— S a repérer la cible, l'opération peut commencer.
Julie entend alors dans son oreillette la petite voix de Marie.
— Bien reçu O.
Julie se rapprocha discrètement de Lucie qui marche dignement et rapidement jusqu'au vieux, mais sans le regarder, sans sembler remarquer sa présence. À quelques centimètres de lui, elle renversa son verre de vin rouge sur sa chemise blanche, avec un air de " sans faire exprès " et s'excusa rapidement.
— Oh je suis terriblement désolée ! Je.. Je cherchais quelqu'un et je n'ai pas fais attention ! Je.. Je vous achèterai une nouvelle chemise !
Lucie sortis une serviette de papier prévue à cet effet et tamponna la poitrine de l'homme, en mettant en valeur ses formes abusées et en se mordant sa lèvre inférieure. Julie sait que Lucie n'aime pas faire ça. Mais malheureusement, elle a accepté ce travail, se disant douée pour ça. Et c'est vrai. Lucie est très douée pour ça, comme si elle est née pour faire ceci.
L'homme loucha sur son décolleté et lui souria perversement.
— Ne vous inquiétez pas pour ça. Mais que direz vous de passer un moment ensemble, seulement vous et moi, pour mieux se connaître ?
— Oh ce serait un plaisir pour moi monsieur !
Le sourire de Lucie s'étire, mais Julie remarqua le même crissement sur ses dents que d'habitude. Julie déteste les pervers. Du plus profond de son âme. La main sur son coccyx, l'homme dirigea Lucie vers l'étage, et sûrement sa chambre. Marie lui dit dans son oreille :
— O. Il faut que tu les suivent.
— Je sais.
Marie était équipée de micros qui lui permet d'entendre tout ce que les filles disent, et de ce faire entendre de tout le monde. Julie les suit, mais les voit passer par une muraille de vigiles qui laissèrent passer l'homme accompagné de Lucie. Julie déglutis.
— Ça va se compliqué I...
— Vas y, on à prévue.
— On ?
Marie ne lui répondit pas. Elle s'approcha alors vers les hommes en noirs mais ils la regardèrent durement et mettèrent leurs bras en travers du chemin. Julie allait leurs dire de la laisser passer, mais une main se posa sur son épaule. Julie se retourna et vit Mandarine, un miraculeux sourire sur son visage, comme à son habitude. Ses cheveux platines coiffés en un chignon japonais et sa robe rose pâle lui allant parfaitement. Les vigiles balbutièrent.
— Ma.. Mademoiselle Jean troisième du nom ??
— Pourriez vous nous laisser passer, mon amie et moi ?
— Mais.. Nous avons reçu l'ordre de...
Le regard saphir de Manda' se durcit.
— S'il vous plaît.
Le corps de l'homme s'écarta rapidement et lui fit même une révérence.
— Bien sûr Mademoiselle Jean.
— Merci.
Une fois éloignées d'eux, Julie se tourna vers son amie.
— Mandarine connaissait ses hommes ??
— De vielles connaissances et une longue histoire...
— D'accord.. Et qu'est ce que Mandarine fait ici ?
— Lisa m'a envoyée ici car le père d'Anna, Pierre, à envoyer ses troupes ici, en même temps que nous.
Julie n'a vu qu'une fois le père d'Anna. Et il ne lui ressemble pas du tout. Tout ce que Julie sait, c'est qu'en parallèle de Lisa, il dirige une troupe d'espion, des garçons, qui étudient au lycée masculin de leur ville. Julie ne les a jamais rencontrés.
— Et quel est le problème ?
— C'est une mesure d'urgence. Ceci est notre mission. Pas la leur. Donc, nous avons libérer Émilie.
— Oh !
Mandarine eu un sourire glauque.
— Il vont comprendre que c'est notre territoire.
Et merde.
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