Rah, Julien me saoule... Depuis que je l'est revu, je ne sais plus quoi penser... Si je me remet en couple avec lui... Non. Émilie. Tu es forte, et attaquer n'importe qui ne te fais pas peur. Alors pourquoi avoir peur maintenant ? Je ne me comprend pas...

— C tu es prête ?

Je répond un bref « oui » à Marie qui me parle dans mon oreillette et avance à pas de loup sur le toit du bâtiment, en lançant des regards tueurs à Nathan et à Marius qui avancent en face de moi. Il manquerai plus qu'ils fasse foirer l'opération avec leurs bagarres.

Avant que Mandarine n'entre avec Théo, nous (enfin je) avons trouvé trouver un trou juste au dessus de leur pièce. J'ai pensé à un piège, mais après avoir étudier les lieux, j'ai remarquer que seule cette pièce pouvait contenir toute leur artillerie ; donc armes, bombes ou autre, et la seule à tenir à peu près debout.

Je glisse ma mitrailleuse entre mes doigts, c'est pas que je n'est pas confiance au deux cons devant moi, mais bon... Je vois un homme à la grande carrure, des cheveux bruns en piques sur son crâne, en train de chantonner faussement et attendant, l'air de rien. Ça me fais mal aux oreilles...

Un autre homme se tient à ses côtés, les sourcils froncés, habillé d'une façon peu commune, il se croit au trois mousquetaires... Il marmonne :

— Je ne veux pas me souvenir de ce chant...

La troisième est une jeune fille de notre âge. Ses cheveux blond platines courts me rappellent légèrement ceux de Manda', et elle reste stoïque, comme si la joie de vivre l'avait perdue. Et la dernière était un sourire collé au lèvres, celles ci légèrement couverte d'un rouge sang. Ses longs cheveux noirs descendants jusqu'à sa taille, ses yeux en amandes fixant sa troupe.

Son visage me rappelle quelque chose... Mais ce qui m'interpella le plus, c'est que tous semblent attendre quelques chose.. Ou quelqu'un. Je les comptent rapidement, et m'aperçois qu'il en manque deux. Comme pour souligner mes pensées, la porte s'ouvre, laissant entrer un blond, une dague sur la gorge de... Mandarine Jean !! Mon doigt frôle la gâchette, prête à le trouer de balles, si il fait quoi que ce soit qui ne me plaise pas.

Son regard bleu marine est moqueur, et quand il fut totalement rentré, Théo apparût, un flingue sur la nuque, devant un homme ténébreux, au cheveux noir couvrant un de ses yeux, qui sont d'un noir occulte. Bof, Théo peut mourir, tant que Mandarine va bien.

Mais en regardant bien, on peut voir une lueur meurtrière dans son regard, sur le blond qui tenait Manda' en otage. Bon. Peut-être qu'on pourrais éventuellement le sauver. Peut-être. Le blond ricane en lançant Mandarine dans le coin d'une pièce, elle gémit, j'ai les nerds à fleur de peau, et je peux voir que Théo aussi. Il faut qu'il se tienne. Trois personnes qui risquent de tout faire foirer, c'est un peu trop à mon goût. Le noiraud dit calmement, en tenant Théo loin de sa copine.

— Mademoiselle. Nous avons trouvé ses deux personnes en train de crier dans la ruine.

La " Mademoiselle " est la fille aux cheveux noirs. Elle ne lâche pas son sourire, ce qui a le don de m'énerver. Elle s'approche de Théo, et lui touche le menton.

— Que vient tu faire ici mon cher ?

Le blond prend un regard apeuré, et gémi :

— N-Nous venions nous faire peur, on explorait la ruine, des amis nous avaient dit qu'elle était hantée...

Il joue vraiment bien. Le blond terroriste qui garde Manda', le regarde, moqueur.

— Aha ! Regarde le ! Sous ses gros muscles, il flippe trop !

Heureusement, le copain de Mandarine ne relève pas l'insulte, et la noiraude pointe du doigt un coin de la pièce, et dit :

— Attachez les là ! Je vais réfléchir à ce qu'on va faire d'eux.

Les hommes s'exécutent, et j'entend soudainement des cris.

— CAMÉLIIIIIAAAAA !!! CAMÉLIA !

Voici Lucie. Camélia est le nom de code de Mandarine. La blonde ouvre la porte, et joue l'étonnement. Elle se précipite vers la blonde, attachée.

— Camélia ! Tu es avec John ! Pourquoi vous êtes attachés ?

Le blondinet prend la blonde par la taille et sa dague sous sa gorge. Lucie pousse un cris strident.

— Eh ! Toi la blonde tu crois que tu fais tout ce que tu veux ici ?

Elle sort les seins, et se cambre, ce qui provoque le rougissement du blond, qui en profite pour la tripoter accessoirement, de tous les mecs dans la salle, des garçons en face de moi, et même de la petite blonde, qui doit simplement être pudique. Putain ce qu'elle est douée...

C'est le moment. Je fais un signe à Nathan et à Marius et je donne un coup de pied sec dans le trou, ce qui fais tomber des pierres, et assomme lamentablement le mousquetaire. Nathan l'attache rapidement, et Marius se met devant leurs armes, histoire qu'ils ne les prennent pas. Je tire au ciel de multiples balles et hurle.

— LES MAINS EN L'AIR !!! TOUS !! SINON JE TIRE !!

Ils le font tous, sauf la fille aux cheveux noirs qui me regarde avec son petit sourire narquois. Je plante la mitrailleuse vers elle, et la fusille du regard.

— LES MAINS EN L'AIR AUSSI POUFIASSE ! C'EST PAS PARCE QUE T'AS DES SEINS QUE T'AS LE DROIT DE PAS LE FAIRE !!!

Elle s'exécute, son sourire s'effaçant. Héhé. J'adore quand les gens m'obéissent. Les garçons les attachent, et libère Mandarine et Théo. Ceux ci se serre de toutes leurs forces, en se murmurant des choses, que j'ai pas envie d'entendre. Le rose rigole et tapote l'épaule de Lucie.

— T'es plutôt douée toi !

Elle lui sourie, séduisante, en se rapprochant de lui avec son regard de panthère. Il déglutit et d'un coup, elle éclata de rire, un rire pur et innocent, qui Nathan suivit, sans vraiment se demander pourquoi. Mandarine quitta immédiatement Théo, pour aller les voir, histoire de faire des couples, et son copain râla. Je m'adresse à Marie.

— C'est bon I. Tu peux venir les chercher.
— On arrive.

Ah c'est vrai. Julien est avec elle. Dix minutes plus tard, voilà Lisa, Pierre, Marie, et... Hum. Ce cher Julien, pour venir les chercher. Mission accomplie, encore une fois.