Chapitre 10 : Julien
Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté.
— Julien ?
Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté.
— Hé Julien !
Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté. Elle m'a rejeté.
— Putain Julien !
Un énorme coup vient me frapper à la tempe. Je lève la tête sur la plus belle créature de l'univers tout entier. Émilie Scarlette. Je ne comprend pas pourquoi les autres ont peur d'elle. Bon, moi aussi, il m'arrive d'avoir peur d'elle, mais elle est si merveilleuse... Je lui souris alors bêtement et lui dit d'une voix triste :
— Oui ?
— Lisa nous attend, viens.
Lisa ? La petite blonde ? Qu'est-ce qu'elle nous veut ? Émilie me tourna le dos et je la retiens par le poignet. Je sens ses muscles se redirent.
— Émilie... Je sais que tu m'en veut énormément mais... Je suis désolé.
— Lâches moi Julien.
— Écoutes moi !
— Je t'ai entendu. Maintenant lâche moi avant que je m'énerve.
— Je suis prêt à subir tout les coups que tu veut, si tu me pardonne ensuite.
— Si tu me laisse faire ça, tu ne pourras pas entendre mon pardon. Tu sera déjà mort.
Je frissonne et lâche son poignet avant de la suivre dans les longs couloirs gris et tristes. Émilie et moi sommes de vieux amis. Elle m'aimait. Je l'aimais. Je l'aime toujours d'ailleurs. Mais je l'ai quittée, parce que je me pensais trop nul pour elle. Ça l'a blessée. Elle est partie. Et aujourd'hui, je la veux toute entière, comme dans le passé.
Pris par un élan de courage énorme, mes bras attrapent ses épaules, et je l'enlace, tandis qu'elle est dos à moi.
— Je t'aime tellement Émilie. Je t'ai toujours aimée. Mais tu es si belle, trop belle pour moi. Alors, je t'ai laissée, voulant que tu ai une vie meilleure qu'avec un lâche comme moi. Mais maintenant, je ne peux plus vivre sans toi, Émilie.
Elle ne répond pas, mais me touche le bras, me provoquant un frisson plaisant dans tout mon corps.
Mais soudainement, elle m'attrape le poignet et me fait passer au dessus de son épaule, en hurlant des insultes. Je retombe lourdement sur le sol, et la regarde, son visage est froid, stoïque.
— Vas. Chier. Connard.
Des larmes s'échappent de mes yeux, pourquoi est elle aussi méchante ?
Quand j'arrive dans la salle principale, Lisa et Pierre se tiennent au milieu de la pièce, entourés de mon groupe, et celui d'Émilie. La petite blonde nous sourit. Elle à l'air très douce. Ça fait un certain contraste avec Pierre.
- Nous n'attendions que vous. Prenez place.
Émilie part vers le groupe de filles, et moi avec les garçons. Lisa continu.
- Pierre et moi nous nous sommes expliqués. Il y a aucun problème, il s'est juste trompé d'endroit !
Le sourire de notre chef se crispe. Il est en tord, et il déteste ça.
- Alors tout va bien, vous pouvez garder contact ! Après tout, vos lycées sont justes à cotés.
Je vois Théo faire un grand sourire idiot en lançant un regard à la jeune blonde platine. Nathan rigole, mais Marius et Antoine grimacent. Léo quand à lui, semble ravis. Comme d'habitude quand ça parle de filles. Moi, je ne sais pas quoi penser. Dois je continuer à essayer de conquérir Émilie ? Elle est si forte... Comparer à moi.
— Vous pouvez rentrer chez vous.
Tandis que Nathan fait la bise à une blonde, Marius ne se fait pas prier et se barre, Antoine tente de faire pareil mais se fait rattraper par la bleue de tout à l'heure qui le couvre de baisés, Léo drague se qu'il croise, Pierre essaye de câliner ce que j'ai compris être sa fille, et j'ai bien dit " essaye ", Théo embrasse sa copine, en prenant son temps, je m'approche d'Émilie et lui sourit. Elle me toise, et me fous un grand vent. Léo rigole, et s'approche de moi.
— Putain mec, le vent qu'elle vient de te mettre !
Je murmure des insultes à l'égard de mon ami, puis suis mon groupe en dehors du bâtiment. Une fois dehors, je regarde mes amis. À part Antoine qui à l'air complètement traumatisé et Marius qui à l'air d'avoir trop réfléchit d'un coup, tous ont l'air heureux. Je pense à Émilie. Je l'aime tant. Je m'approche de Théo, et lui demande :
— Comment as tu pus sortir avec ta copine ?
Il me lance un regard surpris et sa bouche s'étend dans un sourire moqueur.
— Manda' et moi, on se connaît depuis un bail.
— Et ensuite ?
— Je lui est dit mes sentiments, et elle m'a accepté.
— Oh. Et tu ne la pas quittée en pensant que tu n'étais pas assez bien pour elle ?
Il s'arrêta de marcher, me prit par les épaules, et me dit, avec le plus grand des sérieux.
— Écoute Julien. Quand des mecs comme nous aimons quelques chose, on dois s'y attacher, et ne plus le lâcher, compris ?
Il me libère, et part devant moi. Mes jambes vont lâcher, c'est sûr. Comment ai je fais pour être aussi bête ? Pierre s'arrête devant notre base carbonisée. Il se gratta la tête.
— Bon les gars.. Je vais appeler un vieil ami maçon, pour qu'il nous répare ça OK ? En attendant... Ben faîtes quelque chose.
Léo tape dans ses mains.
— On va chez moi ? J'ai de l'alcool !
Tout le monde est partant. Je m'apprêtais à rentrer chez moi pour aller déprimer tout seul que Nathan ma prend la manche, et m'embarque avec lui.
- Allez Jijou ! On y va tous !
J'ai de plus en plus honte de ce surnom... J'en ai marre. Je veux mourir. Quand on arrive chez le roux, il y a effectivement de l'alcool. Pendant que mon verre de bière était devenu la plus belle chose du monde, Nathan, Marius et Antoine étaient en train de se battre, complètement bourrés, Théo, qui n'avait bus qu'un verre était absorbé par son portable, un petit sourire collé à son visage, Léo avait ramener un fille blonde, et ils étaient montés dans sa chambre, pour faire quelque chose que je n'aimerai pas savoir.
J'en ai marre de ma vie.
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