— Alors le théorème de Pythagore... Il est très simple...
— Madame ! Peut on avoir plus de renseignements sur l'homme qu'était Pythagore ?
— Oh... Je suis terriblement désolée...

Mais pourquoi s'excuse t'elle ? C'est elle le prof, non ? Et Marie qui pose cette question... On est en maths pas en histoire !

Sur mes lèvres s'étire un sourire espiègle, en voyant la tête d'incompréhension de mon amie au cheveux bruns. Elle qui est très forte en classe, qui lit énormément et qui semble tout savoir, elle doit trouver bien inexpliqué le comportement de Mme Yvelle, la prof de maths, de s'excuser en permanence. Certains la trouve marrante, dont moi, d'autres énervante, et certains s'en foute complètement, donc bien plus que 50% de la classe.

Marie, une de mes meilleures amies, sûrement la meilleure des meilleures, par excellence, a des jolis yeux marrons-verts, des cheveux bruns ondulés de taille moyenne, qu'elle coiffe toujours avec un bandana sur son front, mais laissant passer quelques mèches plus bouclés que les autres sortir, et un corps frêle et sans défenses, dessous son uniforme si bien repassé. Je l'a trouve toujours aussi, littéralement, adorable, et je ne comprend pas pourquoi elle n'est toujours pas en couple.

C'est vrai, qu'étant donnée qu'on est dans une école uniquement habitée par des filles, (même si il y avait des choses que je n'arrive pas à expliquer, comme la présence de profs masculins au plus au point, (bien virils) dans ce lycée, et que le directeur soit aussi un mâle, mais en fin de vie...) nous fréquentons aussi des garçons en dehors, car le lycée masculin est à deux pas du notre (logique inébranlable d'après les profs), mais malgré ça, ma petite (oui, car elle a une tête de moins que moi) Marie reste célibataire, à moins qu'elle serait déjà mariée avec un de ses énormes livres, qui, je l'avoue, me font de l'œil à moi aussi.

Bref, en fait à ce moment là, je m'ennuie considérablement, aux côté de ma deuxième meilleure amie aux cheveux bleus, (oui, elle a adopté une sorte de folie pour la couleur bleue, et s'est sentit obligées de teindre ses cheveux) Julie. À voir sa tête, je crois qu'elle se fais chier aussi. En même temps, je ne sais pas pourquoi on (re) apprend le théorème de Phytacon qu'on a déjà vu et revu au collège.

Mais dans ce lycée, plein de choses bizarres se passent, et j'en ai pris l'habitude. Je me penche vers Julie et la regarde dans ses yeux bleus saphirs ennuyés, et lui chuchote :

— Demain soir t'es libre ?

Elle coiffa ses cheveux longs couleurs teintés bleus vers l'arrière et me répond :

— Oui Julie pense... Pourquoi ?
— Soirée entre filles avec Marie, Émilie, Manda', moi, et peut-être toi.
— Julie pense que c'est plutôt une bonne idée.

Julie est l'une des rares personnes à parler à la troisième personne. Peut être même la seule je pense. Mais c'est ce qui la rend unique. Bon, tout le monde n'est pas aussi fou qu'elle en général, mais bon, elle est bien, bien unique.

Elle aborde un corps plutôt semblable au miens : grande, grosse poitrine, hanches plutôt larges, et ni anorexique, ni grosse, au milieu quoi. Sa peau pâle se blanchit (c'est difficile à voir mais à force j'y arrive à le distinguer) d'un coup quand la sonnerie retentis. Pour (encore) une raison inexpliquée, elle passe toujours de blanc à blanc-blanc quand la sonnerie atterrit dans nos oreilles. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle arrive sans prévenir (comme toutes les sonneries dignes de ce nom) ou alors si c'est parce que (encore pour une raison mystère) notre cher directeur en fin de vie imite un animal différent à chaque sonneries, et que c'est très mal fait, à CHAQUES FOIS.

Je range vite fait mes affaires dans mon sac à dos mauve, et sort de la classe sur les talons de Julie. Elle est toujours plus rapide que moi. Je me retourne vers Marie, toujours en classe, qui était la plus lente de nous trois. Je rigole en voyant se battre avec toute la quantité d'affaires et de livres sur son bureau.

Quand elle fut enfin sortie, nous marchons dans les couloirs, badant un petit peu pendant la pause. Nous nous sommes arrêtées devant les casiers, que Marie se décharge de toutes ses affaires uniquement utiles à ses yeux, quand sur mes hanches je sent une pression qui commença à mes chatouiller.

J'éclate de rire et me libère de ce câlin pour me retourner sur deux jeunes femme d'un an de plus que nous. La traîtresse qui m'avait fait des chatouilles est sûrement la plus belle fille du lycée, ou même du monde. Mandarine. Ma troisième meilleure amie. Ses longs cheveux blonds platines ondulés (et oui tout le monde à les cheveux ondulés ici) m'ont toujours fasciner.

Elle est si belle. Avec ses yeux bleus et son corps de rêve, elle ressemble à un ange. Malheureusement uniquement en apparence. Car cette jolie femme est en réalité un démon. Et cela, tout le monde le sait, tellement elle n'est pas discrète.

Je vis un délicieux sourire s'étendre sur ses lèvres roses.

— Salut, salut ! Ça va les filles ?

On hoche la tête en souriant. La deuxième fille pris la parole. Autant Mandarine, ou Manda' pour les intimes, est extrêmement belle, dans ses moment où elle ne pétait pas ses plombs, elle fait preuve d'une gentillesse et d'un générosité immense constament.

Mais Émilie, ma dernière et pour autant aimée meilleure amie, est elle aussi très très belle. Seul bémol : elle est très très dure de caractère. Présidente du conseil des élèves, elle le maîtrise d'une main de fer, et elle est, même si elle ne veux l'avouer, très sadique.

Ses cheveux lisses d'un rouge flamboyant descendant sur ses épaules, arrivants à son bassin, et son regard acier toujours aussi dur se posa sur nous.

— Et bien j'espère pour vous que vous aller bien, parce que vous en aurais besoin ce soir.

Je marmonne dans ma barbe invisible un " moui moui " et on forme un cercle instinctivement pour discuter des dernières nouvelles. Je leur jette à toutes un regard furtif qui ce vaut pas du tout discret, Julie étant plus forte que moi à ce jeu là aussi. Elles sont toutes si belles.. Ça m'énerve. Je frotte mes cheveux lisses couleurs blé entres mes doigts et baisse mes yeux chocolat vers mon énorme poitrine. J'ai un énorme complexe par rapport à ça. Ça m'a rendu bien des services très souvent, mais avoir une plus grosse poitrine que toutes les filles du lycée était une sorte de honte qui monte de jours en jours (en faite, cette honte grandit en même temps que mes seins car ils n'avaient pas finis de grandir ces PD).

Tout ça est bien fantastique mais quand le directeur imitant la licorne en train de se faire égorger, le regard de Manda' s'assombris. Je le sens pas. Elle murmura.

— En fait... On part plus tôt aujourd'hui.

Marie faillit s'étrangler avec sa propre salive.

— Quoi ? Tu dira à Lisa que c'est hors de questions ! J'ai un contrôle de langues étrangère dans une heure !

Moi, je sauta de joie.

— Ouiiiii ! J'avais pas réviser !!!

Et le démon se réveilla. Les lèvres si charismatiques de la blonde s'étirent en un sourire maléfique, qui ferais même peur aux pires criminels.

— Oh mais de toutes façons tu as signer ma petite Marie, tu as signé.

Je râle sous les rires de nos amis.

— Hey ! C'est MA petite Marie !

Et Mandarine avançe d'un pas pour ouvrir un casier d'appartenance inconnue pour appuyer sur un bouton invisible. L'effet fût que nous fûmes aspirées toutes les cinq dans le casier qui débouche sur un toboggan sans horizons fermé vers une destination inconnue.

Ah, j'ai oublié de vous dire.

Depuis un an, toutes les cinq, on a étées engagées comme espionnes dans l'organisation L.I.S.A. qui veux dire Limace Iguane Sexy Arrive. Oui, ça veux rien dire mais il semblerais que notre boss soit aussi cinglée que nous, ça tombe bien !