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Chapitre 34

Je me réveille par des appels incessants, Amir n'est pas rentré de la nuit, ça ne lui ressemble pas. Je décroche en panique, tous ces appels viennent de mes parents. Ils veulent me voir, le ton était grave. Je m'habille en catastrophe sans prendre le temps de petit-déjeuner. Je me dirige vers le hall quand un employé m'interpelle.

— Melle, j'ai ceux-ci pour vous.
Je me saisis du mot.

J'ai dû m'en aller à cause d'une urgence. La chambre est payée jusqu'à la fin de semaine. Amir.

Je range le papier dans mon sac et je file en catastrophe chez mes parents. Je prends un taxi, et je ressors le mot d'Amir. Il m'abandonne sans explication, je suis déçue. Le taxi s'arrête devant la maison, je sonne, la porte s'ouvre sur mon père, le regard sombre. Je ne l'avais jamais vu comme ça. J'entre, il claque la porte, ma mère est en pleurs dans le salon.

— Qu'est-ce qui se passe ?
Mon père fixe un point imaginaire.

— Comment as-tu pu nous faire ça ?

— Je ne comprends pas ?

— J'ai élevé ma fille pour qu'elle devienne une pute ?
Ma tête se décompose.

— Papa...

— Tu nous fais honte. Je ne veux plus jamais te revoir.
Ma mère sanglote fortement.

— Laisse-moi t'expliquer.

— Je suis tellement déçu. Va-t'en.

Il ne me regarde pas, mon cœur explose, je sors de la maison en silence. Et je retombe au sol, les larmes inondent mon visage. Je marche sans but, je ne sais plus où aller. Je finis par appeler un taxi et je rentre à l'hôtel. Je passe les heures suivantes à m'insulter et à réaliser que je viens de tout perdre. Ma seule raison de vivre a honte de moi et il souhaite ne plus me voir, c'est humiliant et destructeur.

Plus tard, je réfléchis, encore et encore à la manière dont ils ont eu connaissance de mes activités d'escorte et je ne vois qu'une personne, Amir. Tout semble s'emboîter, sa fuite, son abandon la veille. Il sait où j'ai habité. Une haine envahit peu à peu mon cœur, je le déteste, une révulsion envahit mon âme, au point de vomir d'avoir aimé ses touchers, ses caresses, ses baisers.
Je range mes affaires et je laisse les achats acheter la vieille. Je ne veux plus rien de lui, tout est désormais terminé. Dans l'avion, je refais sans cesse le film de ma pathétique vie, si prometteuse.
J'ouvre la porte de mon appartement quand mon téléphone sonne, c'est Amir.

— Espèce de sale prince à la con ! Comment as-tu pu faire ça ? J'ai tout perdu à cause de toi. Mes parents me détestent. Et je te hais que je pourrais t'étrangler de mes mains.

— Quoi ? Attends, il faut qu'on en discute. Je ne voulais pas...
Je le coupe.

— Sache une chose, je suis comme une rose : innocente et douce, mais je peux t'égorger avec mon épine.

— Une menace ?
Je raccroche.

Je fais le point, je n'ai peut-être pas tout perdu, je me rassure comme je peux en me disant qu'ils finiront par me pardonner, car tout ça, c'est pour eux que je l'ai fait. J'ai gardé un emploi de vendeuse pour éponger leurs dettes. Oui, ils finiront par oublier et m'appeler. Je crois perdre la tête, postée devant mon dressing d'articles de luxe.

Je suis prise d'une folie passagère, un mal qui me pousse à trouver un bouc émissaire. Je vide les placards, je me saisis d'un ciseau et je déchire, j'abime, je détruis, comme Amir a détruit mon cœur. Je tombe au sol à bout de souffle. Ma respiration est saccadée, mon cœur meurtri, mais je suis toujours vivante.
Je me redresse dans le tas de vêtements déchiquetés, comme une façon de faire pénitence. Je soigne le mal par le mal.

Je me saisis de mon téléphone et j'appelle mes parents, mais ils ne décrochent pas. Je m'allonge sur le lit, les yeux grands ouverts.

Le lendemain, un livreur m'apporte une enveloppe, je l'ouvre et je prends le chèque qui signe la fin de notre contrat. Il a triplé la somme de quoi éponger mes dettes et vivre une vie confortable en sachant quel sens donner à ma vie.

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