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7 : Ne me mens pas !

Média : Minho

"- Non, il doit y avoir une autre solution.

- Pour la septième fois Thomas, non, tu as vu le bâtiment, elle est notre seul moyen d'entrer ! s'exaspéra Gally.

- Mais elle ne voudra pas nous aider !

- Ça tombe bien, je comptais pas lui demander la permission !

- Bon, si Thomas veut pas, c'est moi qui me chargerais d'elle" tempéra Oryane.

Elle non plus n'appréciait pas le plan prévu, mais c'était leur seule option. Ils sauveraient Aphéli et Minho, coûte que coûte.

Frypan secoua la tête.

"- On te l'a déjà dit Oryane, il s'est passé trop de choses entre vous. Teresa sera forcément méfiante vis-à-vis de toi, même heureuse de te revoir. Il faut que ce soit Thomas qui y aille.

- Mais moi, je ne suis pas d'accord, s'énerva le brun.

- T'as fini de faire ton gamin ?

- Attendez, je comprends pas là, déclara Brenda en fixant Thomas. On parle bien de la fille qui nous a trahis ? La même pétasse ? Pourquoi ça nous gênerait de lui faire du mal après ce qu'elle nous a fait ?

- Elle, je l'aime, ricana Gally en désignant Brenda.

- Pourquoi tu veux pas Thomas ?"

Le garçon ne dit rien.

- Ouais, t'as surtout peur que ta pauvre petite copine ait le coeur brisé !

Tout le monde tourna des yeux ronds vers Newt, qui était resté silencieux, perdu dans ses pensées tout le long de la discussion, mais qui toisait à présent Thomas avec des yeux emplis de rage en se rapprochant de lui.

- Mmh ? Elle est la seule raison pour laquelle Minho n'est pas là, et maintenant on a une chance de le sauver, et toi tu refuses à cause d'elle ?

Thomas reculait de plus en plus vers le mur alors qu'un Newt furibond se rapprochait, presque front contre front, en le défiant du regard. Tous les autres échangèrent un coup d'oeil inquiet.

"- Parce qu'au fond de toi même si c'est une connasse, tu l'aimes toujours pas vrai ? Juste admets-le.

- Newt...

- NE ME MENS PAS ! hurla le blond en saisissant brusquement Thomas pour le plaquer contre le mur. Ne. Me. Mens. Pas !"

Oryane écarquilla les yeux, horrifiée. Si elle avait encore des doutes, il était clair maintenant qu'il y avait un problème. Depuis quand Newt, réputé pour son grand calme, était-il capable d'en venir aux mains ? Tous regardaient la scène sans y croire.

Thomas contempla Newt, ébahi. Le blondinet se reprit presque aussitôt et cligna des yeux, comme s'il ne se rendait pas compte de ce qui venait de se produire.

- Désolé, murmura-t-il en reculant.

Il se tourna vers les autres, se tenant le bras.

- Je suis désolé, répéta-t-il plus fort.

Puis il quitta la salle, le regard bas. Il y eut quelques secondes de silence, puis Oryane amorça un mouvement vers la porte pour le rejoindre. Thomas la stoppa.

- Laisse, Oryane. Je vais y aller.

La rouquine hésita avant de hocher la tête. Sa relation avec Newt étant un peu tendue ces derniers temps, elle ignorait comment tournerait la conversation si elle-même venait le voir. Thomas sortit à son tour.

*******************

Le brun s'engagea avec précaution sur la cour du toit. Newt était assis sur le muret, les jambes pendantes dans le vide, contemplant le soleil qui se levait sur les murs de la ville.

Thomas croyait avoir été discret, mais Newt parla sans se retourner.

- Je suis désolé pour tout à l'heure.

Thomas vint s'asseoir à côté de lui.

- Ce n'est pas grave. Mais tu sais Newt, on s'inquiète tous pour toi. On voit bien que ça va pas en ce moment...

Le blond ne dit rien, en pleine réflexion. Puis finalement il poussa un soupir, vaincu.

- À quoi ça sert que je le cache plus longtemps...

Il remonta alors la manche de sa veste et Thomas eut l'impression de sombrer dans les abysses.

Le bras de Newt était parsemé de veines noires. Celui-ci ricana.

"- J'ai la Braise, Tommy. En ce moment même, j'ai cette saleté de virus qui me ronge le cerveau et me transforme en un putain d'aliéné. Mais tout va bien dans le meilleur des mondes !

- Pourquoi tu me l'as pas dit ? chuchota Thomas.

- Ça n'aurait pas fait une grande différence.

- Bien sûr que si ! On aurait pu te donner une dose de sang, te laisser du temps ! Tu as vu l'efficacité sur Brenda !

- Tu sais aussi bien que moi que ce n'est qu'une solution temporaire. Dans tous les cas, je ne peux pas partir en bateau au paradis avec vous. Alors, qu'est-ce que ça m'importe d'être sain d'esprit ou pas ? Au moins, quand je serais taré, je ne me rappellerais pas que vous êtes très loin de moi.

- Ne dis pas ça..." chuchota Thomas, abattu.

Newt rabaissa sa manche.

"- Je crois qu'au fond, j'ai toujours su que je n'aurais pas d'avenir heureux. Tu le sens dans ton coeur et dans tes tripes que ça va mal finir pour toi. Et comme un con, j'ai espéré. J'aimerais pouvoir dire que j'étais préparé... mais c'était pas le cas.

- Depuis combien de temps ?

- Un peu plus de six mois.

- Tu te rends compte du temps que tu as tenu ? hoqueta Thomas, choqué. Six mois, c'est énorme !

- Je voulais tenir bon jusqu'au retour de Minho. Mais ces derniers temps... ça ne va plus. Je le sens, il y a un truc dans ma cervelle. Ça me gratte, ça me démange, juste ce qu'il faut pour me mettre en rogne, mais des fois... je perds le contrôle.

- Je t'ai dit pour la dose...

- J'en veux pas de cette foutue dose, c'est clair ?!"

Thomas baissa les yeux. Newt soupira.

- On en a rien à foutre de moi. La seule chose qui importe, c'est Minho et Aphéli. On doit les libérer, le prix ne compte pas. Minho est mon meilleur ami, comme toi. Il était là quand...

Il prit une profonde inspiration.

- Un jour, quand on était encore dans le Labyrinthe... Tout a basculé. J'ai cru que c'était terminé. Mais Minho était là, et il a fait ce qu'il fallait. On n'a plus jamais évoqué le sujet lui et moi, mais... il est le seul au courant de ce qui s'est réellement passé ce jour-là.

La voix de Newt se brisa. Thomas brûlait d'envie de poser plus de questions, mais il s'abstint. Quoiqu'il se soit passé, cela avait changé son ami à jamais.

- Voilà pourquoi je tiens tant à sauver Minho, outre notre amitié. Il ne m'a jamais abandonné, il n'a jamais abandonné personne. On n'a pas le droit de ne pas lui rendre la pareille. Et si on n'a ne serait-ce qu'une minuscule chance d'agir, poursuivit Newt en fixant Thomas dans les yeux, alors on doit la saisir.

Le brun ferma les yeux pour dissimuler sa peine. Son coeur tiraillé criait, déchiré entre sa loyauté pour Minho et son amour pour Teresa.

Mais il savait quelle était la bonne décision. Qui avait raison.

- D'accord, souffla-t-il enfin, chagriné.

Newt plaça une main réconfortante sur son épaule.

- On a une journée entière pour se préparer. Fais ce que tu as à faire.

Thomas lui adressa un vague sourire, puis osa enfin poser la question qui dansait sur ses lèvres depuis le début.

- Quand comptes-tu en parler aux autres ?

Le visage de Newt se ferma.

- Jamais. Ils sauront quand je basculerai.

Thomas le scruta, incrédule.

"- Tu plaisantes ? Tu ne peux pas...

- Je sais comment ça va se passer. Ils vont se concentrer sur moi, pas sur Minho et Aphéli et je viens de dire que c'était eux notre objectif.

- Mais tu vas bien le dire à Oryane au moins ?"

Newt lui attrapa le poignet et le regarda droit dans les yeux, ses prunelles sombres dures.

"- Écoute-moi bien. Pas un mot à Oryane, c'est clair ? Elle... ne va pas bien en ce moment. Apprendre ça ne ferait qu'aggraver son état.

- Donc en fait tu vas attendre qu'elle te regarde mourir ?

- JE CONNAIS ORYANE ! Je sais que si elle est au courant maintenant, elle sera désespérée, elle s'accrochera au moindre espoir inexistant et quand elle sera confrontée à l'inévitable, ça la détruira !

- Parce que tu penses que te voir devenir un Fondu sans que tu lui en aies parlé la rendra mieux ?!

- Elle sera obligée d'accepter l'évidence ! Il sera trop tard, elle ne pourra plus rien faire. Alors elle se relèvera et elle avancera !

- TU TE RENDS COMPTE DU CULOT QUE T'AS ?! Tu as rompu avec elle, tu lui as fait la gueule pendant des semaines parce qu'elle ne t'avait pas parlé de ta soeur, et maintenant tu lui caches ça ? Lequel de vous deux est le plus toxique, en fait ?"

Newt ne dit rien. Pour la première fois, Thomas se demandait si la relation entre Newt et Oryane était vraiment saine. Ils passaient leur temps à se fuir, se mentir, à idéaliser l'autre. Oryane considérait Newt comme une personne calme et inébranlable, qui serait toujours là, en oubliant que personne n'est immortel. Et Newt voyait la rousse comme une fille indestructible, qui pouvait tout endurer, mais personne n'est invincible non plus.

Et Thomas avait la désagréable impression que l'un ne pouvait pas vivre sans l'autre, au sens propre. Comment réagirait Oryane à la perte de Newt ?

- On va te sauver, déclara-t-il enfin à voix basse. On trouvera un remède, on le volera à WICKED s'il le faut. Mais tu partiras avec nous Newt.

Thomas ne voyait pas comment il pouvait en être autrement. L'idée de passer le restant de ses jours sans son meilleur ami lui était intolérable.

"- Promets-moi juste que tu garderas le silence. Promets-moi Tommy, insista le blond.

- D'accord. Mais... peut-être qu'Oryane n'est pas aussi forte que tu le crois."

Newt garda le silence, et ensemble ils regardèrent la ville s'animer alors que les gens sortaient, et qu'un vent de rébellion se remettait à souffler dans les rues. Une journée de plus en enfer.

Mais si tout se passait comme prévu, tout prendrait bientôt fin. Pour de bon.

***************

Les gardes pénétrèrent dans le dortoir. Minho releva les yeux et les affronta du regard, mais ses yeux semblaient éteints, embrumés.

Les vigiles se mouvèrent vers la couchette d'Aphéli, mais le garçon vint se placer devant pour faire barrage.

"- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-il d'une voix rauque, cassée à force de passer ses journées à hurler.

- À toi, rien petit. Mais on nous a demandé d'amener la fille.

- Elle dort. Amenez-moi à sa place.

- On n'a pas d'ordres à recevoir de toi, petit.

- Laisse, l'arrêta son collègue. Ça pourrait être marrant. Le gars a menacé de nous déglinguer si on touchait sa copine. On passera pour deux âmes romantiques.

- Ou deux cons qui se chient dessus à la moindre menace. Fais ce qui te chante, mais je dirais que c'était ton idée."

Ils passèrent les menottes à Minho. Celui qui avait persuadé son coéquipier de l'emmener lui adressa un clin d'oeil et un regard empli de compassion. Cela réchauffa un peu le coeur morne de Minho. Y aurait-il donc encore des gens bien même au sein de WICKED ?

Ils l'amenèrent dans une petite salle fermée, toute blanche, et l'installèrent sur une chaise devant une table. Ils allèrent ensuite se poster devant la porte.

Quelques minutes plus tard, une autre personne rentra dans la pièce.

Teresa.

Elle le considéra un instant, déconcertée.

- J'avais demandé Aphéli.

Minho, le sang bouillant, ne lui répondit pas, le regard fixé sur ses poings menottés sur la table.

Après un moment d'hésitation, Teresa s'assit en face de lui, propre et pimpante, le regardant avec compassion. L'asiatique sentit sa rage augmenter.

- Minho ?

....

- Tu m'entends ?

Devant l'immobilité totale du garçon, Teresa se racla la gorge.

- Ce n'est pas comme ça que j'avais prévu que ça se passerait, mais... mieux vaut te le dire en face en fin de compte, peut-être y réfléchiras-tu plus. Il y a une petite fille ici, Minho. Sarah. Elle a été infectée il y a un mois environ. Et tu viens de lui sauver la vie.

Pas de réaction.

- Et tu peux en sauver tellement d'autres... Tout ce que nous te faisons ici, Minho... ça marche, chuchota Teresa, les yeux humides. C'est pourquoi c'est si important que tu endures tout ça.

.....

Teresa soupira. Elle attendit encore quelques secondes, puis elle se leva.

- Je tenais juste à ce que tu le saches.

Elle se retourna pour sortir.

- Teresa.

Elle se tourna lentement vers le garçon qui avait enfin levé les yeux vers elle.

- Minho ?

Elle s'agenouilla près de lui.

- Minho ? répéta-t-elle.

- TU ES UNE TRAITRESSE ! hurla brusquement Minho, alors que son visage s'empourprait.

Il se leva et attrapa brusquement Teresa par la blouse pour lui exploser la tête sur la table en verre.

- ON TE FAISAIT CONFIANCE ! JE SOUFFRE, ELLE SOUFFRE À CAUSE DE TOI ! LIBÈRE-LA !

Les gardes rentrèrent en catastrophe dans la pièce, et le maitrisèrent. Avant qu'il ne soit trop tard, Minho attrapa la clé des menottes abandonnée sur la table sans que personne s'en rende compte.

- JE TE TUERAI, TU M'ENTENDS ? JE TE DÉTRUIRAI ! hurla-t-il à une Teresa effondrée qui s'empressa de quitter la pièce. TRAITRESSE !

Puis les vigiles lui administrèrent un tranquillisant, et il s'écroula.

Teresa s'adossa contre le mur, dans le couloir, retenant difficilement ses larmes. Comment ses ex-amis pouvaient-ils la haïr à ce point ?

- Mlle Teresa !

Une infirmière fila à toute vitesse vers elle, paniquée.

- Venez voir !

La jeune fille la suivit à toute allure jusqu'à la salle d'opération avant de s'arrêter devant la vitre, anéantie.

À l'intérieur, une Sarah au dernier stade de la Braise hurlait comme une bête, des veines noires sur tout son corps et les yeux fous, en tentant d'attaquer sauvagement la dizaine de médecins autour d'elle tentant de la calmer.

Le sang de Minho n'avait jamais été le remède.

- Je suis désolée Teresa, chuchota Ava Paige qui s'était approchée à côté d'elle. Ce n'est pas de ta faute. Tu as fait tout ce que tu as pu...

La brune partit sans répondre. Elle avait désespérément besoin d'air.

Une fois son manteau enfilé et toutes les mesures de sécurité franchies, elle sortit enfin dehors et le vent froid et vif de la nuit lui fouetta le visage.

Le soir était tombé. La ville s'illuminait de mille couleurs et tout le monde rentrait chez soi. La journée avait été calme.

Teresa se contenta de suivre les passants, perdue dans ses pensées. Elle s'arrêta sur un trottoir, attendant comme les autres que le feu piéton passe au vert.

- Arrêtez ! Non ! S'il vous plait ! Je vais bien, je vais bien !

Teresa tourna la tête vers une femme hurlante emmenée par la sécurité, avec leurs masques jaunes anti-Braise totalement inefficaces, un sac en plastique sur la tête pour éviter de contaminer les gens autour, fuyant aussi vite que possible le lieu de l'infection. Encore une malheureuse pour qui on ne pourrait rien faire.

Elle avait échoué.

Sarah était morte. Tout ce qu'elle avait accompli n'avait servi à rien.

Pleine d'amertume, elle releva les yeux. Et se figea.

Devant elle, sur l'autre trottoir, cachée parmi la foule, une personne la regardait. Une personne qu'elle n'aurait jamais imaginé revoir, qui n'aurait pas dû être là, mais la fixait droit dans les yeux, le visage dissimulé sous sa capuche.

Thomas.

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