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7 : Pardonne-moi

Média : Newt

"Évidemment."

Ce fut la seule chose que le cerveau hébété d'Oryane réussit à penser quand elle laissa retomber ses cheveux.

"- L'Erreur... murmura Minho en toisant la rouquine avec attention. A ta place, je le prendrais mal. Une idée de pourquoi ils t'ont appelée comme ça ?

- Non."

Le mensonge lui arrachait la langue, mais elle n'avait pas le choix.

Ou plutôt si, elle l'avait, mais elle refusait sciemment d'en parler.

"Mais un moment viendra où tu n'auras pas le choix" lui susurra sa chère conscience.

Newt lui lança un regard soupçonneux, comme s'il ne la croyait pas, et elle détourna les yeux.

"- Bon apparemment tout le monde trouve ça normal que des tatouages chelous nous soient apparus dessus durant la nuit, mais moi je me pose quand même la question : comment WICKED a fait ? demanda Aris.

- Sans doute à cause des puces qu'ils nous ont implantés, répondit Minho. Faudra qu'on trouve un moyen de se débarrasser de ces saloperies, d'ailleurs."

"Ils peuvent nous contrôler l'esprit et arrêter notre coeur d'un clic. Bien sûr qu'ils peuvent nous graver des lettres à même la peau."

Voilà ce qu'Oryane aurait voulu remarquer, mais elle tint une fois de plus sa langue. Inutile que ses amis se morfondent en apprenant que l'emprise que WICKED avait sur eux était encore plus immense qu'ils ne le pensaient.

- Peut-être que le Bras Droit saura comment faire. Et si on veut savoir, il faut se mettre en route.

Tous râlèrent, puis finirent par prendre le rythme, se taisant pour économiser leur souffle.

La journée traîna en longueur, comme la veille. Marcher... S'arrêter... Marcher... Manger.... Marcher... S'arrêter...

Ils retraversèrent une ville en début d'après-midi. Ils durent passer sur un vieux pont routier, parsemé de débris de ferraille explosés et de voitures carbonisées, qui tenait encore debout par on ne sait quel miracle. Oryane jugea préférable de ne pas regarder en dessous pour éviter la crise cardiaque en voyant l'état des piliers maintenant le pont en l'air.

Ils passèrent tous en silence, à la file indienne. Teresa, elle, s'arrêta et s'appuya contre la rambarde rouillée pour contempler l'horizon. Ses yeux azur plissés, elle paraissait en pleine réflexion. Oryane se stoppa près d'elle.

"- Tout va bien ? demanda-t-elle lentement, désireuse d'enterrer la hache de guerre.

- Oui" répondit la brune, avant de s'éloigner.

Oryane la suivit sans un mot, mais son cerveau ressassait sans cesse le danger.

"Sujet A1 : La Traîtresse."

**************

Comme la nuit précédente, ils s'arrêtèrent et firent un feu, avant de s'allonger en silence. La jeune fille dormit d'un sommeil de plomb, avant d'être réveillée par un chuchotis qu'elle fut la seule à entendre :

- Hé.

Elle ouvrit les yeux et le soleil déjà écarlate de l'aube manqua l'aveugler. Elle reconnut alors Teresa. Celle-ci lui fit un signe de main pour l'inviter à la suivre, avant de faire quelques pas en arrière. Oryane se leva aussitôt et suivit le mouvement, après avoir vérifié que les garçons somnolaient toujours.

Une fois à quelques mètres du feu, Teresa se tourna vers elle, les yeux tristes.

- Je sais ce que tu caches.

Quoi ? Non. C'est impossible. Elle ment.

Oryane sentit la panique s'emparer de chaque fibre de son corps quand Teresa reprit :

- Oryane... Je suis désolée.

Abasourdie, la rouquine scruta son amie. Teresa secoua la tête, les yeux remplis de larmes.

"- Je n'avais pas le droit de t'insulter sur ton enfance. Je sais qu'elle a été encore plus horrible que la nôtre, déjà déchirante. Être conçue en laboratoire... ça craint.

- Mais comment...? hoqueta Oryane.

- Je ne sais pas. J'ai fait des rêves étranges cette nuit. J'ai... vu. Ton isolement, ton travail sur le Labyrinthe et... et l'agression. Oh, Oryane, je m'en veux tellement..."

Hébétée, la rousse hocha la tête, soulagée, jusqu'à ce que Teresa ajoute :

"- Mais ça ne change rien. Ce que t'a fait WICKED était affreux, mais... ils continuent de lutter. Leur vaccin est notre seul espoir.

- Tu te fous de moi là ? s'égosilla Oryane, sous le choc. Tu oses encore croire à leurs prétendus bienfaits ?!

- Des gens meurent tous les jours, Oryane ! Tu imagines ces hommes, femmes, enfants, voir leur proches plonger dans la folie en sachant qu'ils sont eux-même condamnés ? Ces bébés orphelins ? On n'a pas le droit de les laisser !

- Tu as vu ce qu'ils m'ont fait à moi ! Une gamine innocente, qu'ils ont isolée, battue, manipulée ! Et quand je me suis quasi faite violer, la seule chose qu'ils ont trouvé à faire c'est de m'effacer la mémoire pour pas que je les fasse chier ! WICKED est tout sauf bon !

- MAIS ARRÊTE PUTAIN ! hurla brusquement Teresa, s'emportant de frustration et de chagrin. ARRÊTE DE CROIRE QUE LE MONDE TOURNE AUTOUR DE TA GUEULE ! ON EN A RIEN À FOUTRE DE TOI ! TU N'ES MÊME PAS HUMAINE, COMMENT POURRAIS-TU COMPRENDRE ?!"

Oryane n'avait jamais senti une telle colère noire l'envahir. Elle tremblait tellement de fureur qu'elle ne pouvait que rester figée. Son coeur meurtri hurlait de désespoir et d'incompréhension : comment Teresa pouvait-elle être aussi aveugle ? Comment pouvait-elle se servir de sa conception pour retourner la situation à son avantage ?

Réveillés par les vociférations des filles, les gars accoururent, paniqués et choqués par la haine et la tension saturant l'air.

"- Whoa, qu'est-ce qui se passe ici ? s'écria Minho.

- Je suis en train de confronter Oryane, rétorqua Teresa, ses yeux semblables à deux pics de glace. À propos de ses secrets et de ses mensonges !

- Quoi ? répéta Thomas, déstabilisé. Teresa, calme-toi, tout va bien..."

La brune laissa échapper un horrible rire rauque, à glacer le sang. Ses yeux brillaient d'une flamme terrifiante, et elle tremblait d'hystérie. Elle était absolument folle de rage.

- Bien sûr, répondit-elle d'un ton bas et couinant, comme si l'émotion était-elle qu'elle lui coupait la voix. BIEN SÛR ! hurla-t-elle tout à coup, faisant sursauter tout le monde. C'est toujours Oryane, n'est-ce pas ? Elle si douce, fragile, lumineuse... Elle ne peut jamais avoir rien fait, pas vrai ? Mais pourtant, si vous saviez...

Elle lâcha un gloussement qui terrifia Oryane au plus profond de son être. Tout le courroux de l'adolescente s'était évaporé. Transformée en statue de sel, elle ne pouvait qu'assister au spectacle horrifique qu'offrait son amie.

"- TERESA, ÇA SUFFIT ! rugit Minho. REDESCENDS D'UN CRAN !

- C'EST TOUJOURS MOI ! Vous ne me faites pas confiance... Avouez !

- Il y a littéralement marqué "La Traitresse" sur ta nuque !

- JE L'AI VUE ! cria Teresa, d'un timbre aïgu à en percer les tympans. J'ai vu ce qu'elle a fait ! Elle a tout ruiné ! Le Labyrinthe allait marcher, et elle, elle a...

- J'AI FAIT QUOI, BORDEL DE MERDE ? mugit Oryane.

- Comment ça tu l'as "vue" ? cria Frypan.

- Ça n'a aucune importance ! Mais je déteste le mensonge ! Et la vérité c'est qu'Oryane ne vit que pour ça ! Ce n'est pas moi la Traitresse, ici c'est elle !

- Fais gaffe à ce que tu dis ! avertit Newt.

- J'EN AI RIEN À BRANLER DE TON ACCORD ! Oryane vous a déjà menti sur son passé ! Elle travaillait pour WICKED, et elle n'a rien dit ! Pas même à Thomas ou moi, alors que nous étions concernés aussi !

- Elle avait peur, s'énerva Newt. Et elle ne veut plus rien avoir à faire avec eux, maintenant !

- Elle avait peur, dis-tu ? Moi j'appelle ça de la lâcheté, de l'égoïsme le plus pur. Vous croyez que ça a été sa seule cachotterie ? Mon Dieu..."

Teresa pointa un doigt tremblant et accusateur sur Oryane, dont le cerveau était tout simplement en bug.

"Elle ne va quand même pas..."

- Vous voulez savoir, vous aussi ? Eh bien Oryane est une mutante.

"Non. Elle l'a fait..."

Un silence de plomb retomba sur le groupe. Tous les mecs étaient pétrifiés, stupéfaits de l'ampleur qu'avait pris la dispute. Puis soudain, Minho éclata de rire, si fort qu'il s'en tenait les côtes.

- HA HA HA ! Putain c'est excellent ! Je sais pas si vous jouez la comédie les filles ou si vous êtes vraiment à deux doigts de vous fight, mais hésitez pas à sortir des dingueries comme ça tous les jours !

Newt, lui, fixa Oryane. Elle ne parvenait pas à ne serait-ce que cligner des yeux.

"- C'est un putain d'organisme ! continua de crier Teresa, complètement déconnectée, tentant de faire comprendre son point de vue. Elle a été conçue en laboratoire, voilà son secret ! Elle n'a jamais eu de maison, de famille, elle ne peut pas comprendre ce qu'on vit ! Elle n'est même pas humaine !

- Teresa, ta gueule" déclara Newt, le désarroi et le choc perçant dans sa voix.

Oryane ne put que tomber à genoux dans le sable, un goût amer dans la bouche. Minho s'arrêta immédiatement de rire, et la contempla d'un air choqué, partagé par les autres garçons.

- Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ? murmura Newt, le regard empli de déception.

"Parce que je savais comment vous alliez me regarder. Un monstre."

Au lieu de quoi, les larmes coulèrent silencieusement sur ses joues. Le visage du blond se tordit de douleur.

"- C'était pour ça tout ce cirque, n'est-ce pas ? L'Erreur... WICKED t'a créée pour t'immuniser ou je sais pas quoi, mais ça a foiré... Alors ils regrettent. Ca explique ton agression.

- J'avais tellement peur, souffla la rousse. Je devinais comment vous alliez réagir.

- Je croyais pourtant qu'après l'histoire de la dernière fois, tu saurais que tu pouvais me faire confiance. Je me trompais apparemment.

Oryane baissa la tête, le visage inondé d'eau salée. Mais à sa grande stupeur, le blondinet s'agenouilla devant elle, et essuya ses larmes d'un geste doux.

- Mais je comprends pourquoi tu ne l'as pas fait.

La jeune fille hoqueta.

- Si ça avait été moi, j'aurais été dans la même situation, avoua le garçon.

Il la releva et la prit dans ses bras. Oryane n'osait y croire. Il n'en avait rien à faire de son identité ! Une bulle de bonheur grimpa au creux de son ventre...

Mais qui n'était là que pour être percée plus durement.

Les yeux de Teresa s'embrasèrent si fort qu'elle aurait pu mettre une nouvelle fois le feu à la Terre entière. Son grand coeur était éclipsé par son profond sens de la justice, son indignation, alors qu'elle ne comprenait pas, elle ne comprenait pas comment ses amis pouvaient être si centrés sur eux-mêmes, la rendant cruelle.

- Tu lui pardonnes ? Vous lui pardonnez encore ?! s'écria-t-elle en se tournant vers les autres garçons.

Aris secoua la tête.

"- Bien sûr. Elle n'a pas choisi cette situation.

- Et elle pourrait être un kraken que je l'aimerais toujours comme un fou, ajouta Newt en regardant sa petite amie avec affection.

- Toi en revanche, tu devrais te calmer, Teresa, Traîtresse, ou n'importe quel autre nom sorti de mon cul, prévint sombrement Minho. T'as un problème avec Oryane, peut-être ? Ce n'est pas parce que tu es notre amie que tu peux balancer des dossiers comme ça."

Teresa expira un rire grinçant.

- Toujours de ma faute ! Elle vous a menti, je vous dis ! Elle vous manipule comme des marionnettes et vous ne vous en rendez même pas compte ! Mais pas cette fois... Je ne la laisserai pas faire...

Elle se tourna vers Newt et Oryane comprit alors qu'elle allait porter le coup final.

- Teresa non... je t'en supplie...

Mais il était trop tard.

- Dis-moi Newt... ou Samuel, ton vrai prénom te va mieux, pas vrai Oryane ? Est-ce que ton précieux "ange" t'a déjà parlé de ta soeur ?

La bombe était lancée, et plus rien ne pouvait l'amorcer.

Les garçons hoquetèrent en accusant le coup.

"Non. NON."

Oryane se sentit de nouveau glisser sur ses jambes, mais Newt la maintint avec une fermeté qui n'avait plus rien à voir avec l'amour.

Il plongea ses yeux écarquillés dans ceux d'Oryane.

"- Oryane, est-ce que c'est vrai ?

- Newt...

- Dis-moi la vérité.

- Je suis désolée, je...

- DIS-MOI LA VÉRITÉ !

- Oui."

Newt la lâcha comme si elle l'avait brûlé.

- S'il te plaît... gémit Oryane en s'effondrant à nouveau. Je n'aurais pas dû...

Newt lâcha un rire amer.

- Non, tu n'aurais pas dû.

Il chancelait, ses mains fourrageant sur sa tête comme s'il voulait s'arracher les cheveux, les yeux brillant de l'hystérie la plus totale.

"- J'ai tout fait putain... Je t'ai donné mon amour, mon affection, je t'ai soutenue quand tu en avais besoin, je t'ai laissé de l'espace aussi, mais toi... TU SAVAIS ! Je t'ai dit que je voulais connaître ma famille, mais tu n'as rien dit !

- Je ne voulais pas te donner de faux espoirs... Elle est sans doute...

- TA GUEULE ! hurla Newt. FERME TA GUEULE ! Arrête de te chercher des excuses ! En réalité, tu avais peur de ne plus être la seule pour moi, hein ?! Tu ne voulais pas d'une autre fille dans la balance. Ne me sors pas cette connerie de deuil ! Où sont tes preuves que ma soeur est morte ? Et après tu vas me dire que c'est ton amie ?"

Newt, Oryane, tous les autres pleuraient à présent. En quelques minutes, l'ambiance de leur groupe avait explosé pour laisser des lambeaux de ce qu'ils avaient été.

"- Tu m'as tout pris... Je te faisais confiance !

- Je suis désolée... Plus jamais...

- Non. Ça n'arrivera plus, en effet."

La voix de Newt était brusquement devenue aussi froide que l'hiver.

- Je peux te laisser du temps, implora Oryane. Faire une pause...

De nouveau, un ricanement amer.

"- Ce n'est pas d'une pause dont j'ai besoin. Je n'ai pas besoin de nous.

- Non...

- C'est fini, Oryane. Toi et moi, c'est terminé."

Le bruit d'un coeur qui se brise.

Elle tendit une main vers Newt, mais il s'éloigna d'elle telle une pestiférée. Le visage mouillé de larmes de rage, il partit plus loin, boitant plus que jamais.

Les garçons étaient encore en état de choc, hébétés de ce qui s'était révélé en à peine quelques instants.

En voyant la tournure des évènements, quelque chose avait paru se briser en Teresa également. Ses yeux bleus s'embuèrent de larmes d'horreur, et elle plaqua une main devant sa bouche, tremblante en prenant conscience des atrocités sorties de sa propre bouche. Dans ses yeux, un message suppliant :

- Je suis désolée. Oh mon Dieu, je suis tellement désolée. C'était la rage...

"Trop tard Teresa. Trop tard."

- Ok... Ok, bredouilla Thomas, encore halluciné. Je propose qu'on parte chacun de notre côté quelques minutes pour... se remettre de ses émotions. On se retrouve au campement.

Chacun s'éloigna, laissant Oryane prostrée dans le sable.

Et elle hurla, comme un animal blessé.

Elle vomit, cracha la bile infecte qui lui remontait dans la gorge sur le sol. Elle sanglota pendant ce qui lui sembla une éternité, reniflant, dans un mélange de larmes, de sueur et de morve, réduite à une loque humaine.

Elle avait tout perdu. Et cela, uniquement par sa faute.

Bien sûr, Teresa avait mis le feu aux poudres. Il avait suffi de réminiscences envoyées par WICKED durant son sommeil, et elle s'était retrouvée au courant de ses plus sombres secrets. Mais c'était Oryane qui avait menti, qui s'était murée dans un lourd silence. Newt avait raison : elle aurait dû lui faire confiance. Leur faire confiance, à ses amis visiblement tout aussi meurtris par ses secrets.

Mais par peur et égoïsme, elle n'avait rien dit. Car elle n'était rien de plus qu'une fille jalouse et possessive, prête aux pires actes pour garder ses proches autour d'elle.

La définition même de la relation toxique.

Elle n'avait plus Newt. Elle n'avait peut-être plus ses amis. Elle était seule, totalement seule, comme avant. Mais cette fois, elle ne pouvait s'en prendre qu'à ses erreurs.

Que faire maintenant ? Comment ses amis allaient-ils réagir face à elle à présent ?

"Pardonne-moi."

- Hé, Oryane.

Elle tourna la tête, sans même savoir où elle en avait trouvé la force. Minho se tenait face à elle, les bras ballants, et se mordant les lèvres, ignorant comment agir. Il tendit une main hésitante vers elle... avant de l'abaisser.

- Allez viens. C'est l'heure de partir.

Elle se leva et le suivit à quelques mètres derrière lui.

"Retourne-toi. Pitié."

Mais son meilleur ami ne lui adressa même pas un regard.

Arrivés près du feu, tout le monde saisit ses affaires en silence. Frypan fronça les sourcils :

"- Il manque un sac.

- Quoi ?! s'étonna Minho. Mais personne n'est passé par i...

- Je l'ai pas trouvée !"

Tout le monde se tourna illico vers Thomas qui accourait, échevelé et paniqué.

- Qui ça ?

Mais Thomas regardait déjà la place du sac manquant et son teint devint cireux quand il comprit.

- Teresa. Elle a disparu. Elle est partie.

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