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II. 1. Kassiopeia (Elle)


> Elle

Autour du 12 Juillet 2016

Il pleut. Le ciel était pourtant encore limpide il y a quelques minutes... Bien évidemment je suis en short et en débardeur, sans parapluie. De plus je me suis déplacée pour rien car le dernier justificatif qui manquait pour mon inscription n'est pas daté de moins de trois mois ! 

Quelle poisse ! 

Derrière moi, le gardien ferme les portes de l'institut de formation. Pas de marche arrière possible. Le prochain arrêt de métro est à 20 minutes à pied. Presque aussi loin que la gare. Inutile. Il est 19h passé, la pluie s'intensifie. Je décide de m'abriter sous un arrêt de bus en attendant que ça se calme. Je check mon téléphone pour savoir si la pluie va s'arrêter. Prévisions pourries toute la soirée. Ok, est ce que les lignes de bus qui passent à cet arrêt vont à la gare ? Aucune... Je prends un Uber alors ? 

Le conducteur arrive dans dix minutes. Pendant ce temps, la pluie redouble encore. L'arrêt de bus parvient à peine à me protéger. L'eau s'infiltre partout. J'ai vingt de tension, je bouillonne intérieurement et prends mon mal en patience. Les rues se désertent progressivement.

Le chauffeur arrive et ouvre la vitre côté passager :

- Vous paierez comment Mademoiselle ? Je n'ai plus de monnaie.

- Moi non plus, je paierais par carte, réponds je en souriant

Effectivement plus un centime de monnaie puisque j'avais prévu de faire le trajet à pied. J'avais acheté mon retour en train en même temps que l'aller. Au moment où je prononce le « mot » carte, un doute m'assaille. Où est-elle ? Devant la porte du chauffeur je fouille mon sac, mes poches... la pluie me transperce. Pas de carte. J'ai dû l'oublier chez mes parents...

- Désolée, je n'ai pas de carte et donc... pas de moyen de paiement... je pourrai peut-être vous faire un virement en rentrant ?

L'homme me jette un regard noir et referme sa vitre en jurant :

- Connasse ! .... Déplacé pour rien...

Je retourne sous mon abri de fortune. Il est presque 20h maintenant. Le prochain train est à 20h30. Si je cours, j'arriverai à temps ?

À cette pensée, sans mauvais jeu de mot, c'est la goutte d'eau de trop et je m'effondre. La journée a été exécrable : je me suis disputée avec ma mère donc suis arrivée en retard au boulot, me suis prise une remontrance salée par mon chef, suis partie plus tard donc ai failli rater mon train car ma mère n'a pas voulu me laisser la voiture... Et voilà que mon inscription ne peut aboutir...

Une idée me vient. Je la repousse. Mais je n'ai pas vraiment d'autres solutions. Si IL n'habitait pas là, comment aurais-je fait ? Il y a forcément une autre solution. Je passe encore dix minutes à raisonner jusqu'à ce qu'un éclair surgisse. Il ne manquait plus que l'orage ! La peur prend le dessus sur les remords. Je dégaine mon téléphone et cherche sur les pages jaunes : adresse T. B. En attendant que la page se charge, j'essaie de me rassurer. Il m'a bien proposé de passer non ?

C'est à cinquante mètres de l'arrêt. En effet, IL habite vraiment « à côté » de l'institut de formation. Ce n'était pas une façon de parler. Je prends mon courage à deux mains et ose un premier pas en dehors de la protection précaire que m'offrait l'arrêt de bus. Evidemment je me fais tremper en un rien de temps. Mes converses en toile sont imbibées en deux enjambées. Je me mets à courir. Bonne ou mauvaise idée ? J'en ai plein les jambes. Mes cheveux dégoulinent le long de mon dos, dans ma course, ils se sont détachés. J'arrive devant chez lui.

Ouf, c'est une maison. Il n'y a pas d'interphone. Et s'il n'est pas là ? On est presque mi-Juillet. Il est certainement parti en vacances ? L'orage gronde. J'appuie sur la sonnette après avoir bien vérifié le nom. Evidemment quelle bécasse ! Il est forcément parti en vacances !

Une lumière s'allume derrière la porte. L'angoisse de me retrouver devant lui reprend le dessus sur la peur d'être sous l'orage et sur la crainte de rater mon train. 

Je m'apprête à faire demi-tour en courant. 

Je ne suis pas assez rapide. 

La porte s'ouvre. 

Je fais volteface. 

Il est là, en face de moi, en chemise blanche, pieds nus. Le regard paniqué. Paniqué ? C'est moi qui suis paniquée ! Je bafouille :

- Pardon, je ... il y a de l'orage et mon train... pas de carte pour le taxi...  et je me remets à pleurer. 

***

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