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I.7. Premiers émois (Lui)


> Lui

Mai 2016

Voir C. quasiment tous les jours de la semaine me rendait complètement fou et il fallait que je trouve quelque chose pour exulter la tension sexuelle qu'il y avait entre nous. Maintenant que les écrits étaient passés, elle avait gagné en assurance et ne cachait plus son penchant. Ces fréquentes oeillades n'étaient pas du tout dissimulées et elle attachait un soin tout particulier à être sexy sans être provocante.

A cette époque, il m'arrivait régulièrement de me masturber en pensant à elle. Je l'imaginais nue, dans des positions indélicates. Je voulais la voir partout, je voulais la regarder, y mettre ma bouche, mes doigts, l'explorer de mes mains. Partout. Sentir son corps chaud et palpitant sous ma chaire. Affermir le contact. Je voulais qu'elle repose sur moi, sentir son poids sur mon corps. Être recouvert d'elle, enveloppé d'elle. Partout.

C. me mettait au supplice. Les décolletés évocateurs sans être vulgaire, les slims moulants qui dévoilaient les chevilles et accentuaient la forme de ses fesses. Sa nuque dénudée, maintenant que nous approchions la fin du printemps...

Je ne pouvais plus la regarder sans m'imaginer mille choses... La littérature ne vous aide pas : moult exemples d'histoires d'amour passionnées, romantiques, romancées, exaltées mais aussi contrariées, compliquées, impossibles. Mon imagination me torturait, je passais de l'enthousiasme au désespoir en quelques secondes, mon cœur battait le chaud et le froid tour à tour. Après chaque cours j'étais épuisé, l'effort de contrôle que je devais fournir était éreintant.

J'étais dans un dilemme permanent : j'avais hâte que les oraux arrivent car cette situation me rendait fou et je ne voulais pas les voir arriver car je voulais prolonger le plaisir de partager mon quotidien avec C.

Un matin en classe, le petit soleil faisait la moue. Renfermée, discrète, après les salutations du matin, elle n'avait plus dit un mot, ; ce qui n'était pas dans ses habitudes... Elle me fuyait du regard. Un peu dérouté, je décidai de mettre le groupe au travail en autonomie sur un texte. Passant dans les rangs, j'en profitai pour me rapprocher de C. et observer sa progression. Elle était devant une feuille blanche, le crayon suspendu dans la main, le regard dans le vide. On aurait dit qu'elle se retenait de ne pas pleurer et était rouge écarlate. Je me rapprochai encore et parlant bas pour ne pas déranger le groupe, lui demandai :

"- Vous vous sentez bien C. ? L'exercice ne vous inspire pas ?

- Oui "

Oui quoi ? Elle se sentait bien ou l'exercice ne l'inspirait pas ? C. devint livide et sous sa tunique, je vis pointer ses deux petits tétons. C'est moi qui lui faisait cet effet là ? A quoi pensait elle la friponne ? En me penchant ainsi sur elle, j'avais humé malgré moi, son parfum à l'odeur si caractéristique. De la violette...
Comme j'aurai voulu savoir lire dans ses pensées à ce moment là ! Peut être aurais je alors obtenu la preuve que j'attendais. J'aurais pu enfin savoir si je lui plaisais. J'étais confus.

Sans le savoir, elle était le métronome des battements de mon cœur.

Elle me souriait : j'étais aux anges

Elle parlait à un autre étudiant dans le couloir : j'étais habité par le démon

Mon corps était tendu en permanence, crispé. Cette situation ne pouvait plus durer et je décidai de mettre Mike au courant.

Un soir autour d'un verre, je lui exposai le problème. Le dilemme éthique que mes sentiments pour C. représentait. Comme d'habitude Mike se montra compréhensif et me poussa à l'action en me proposant des scénarios plus ou moins rocambolesques. Nous finîmes en riant, comme souvent, dans le lit. Le coït de ce soir-là fut particulièrement intense : j'avais besoin de soulager toute la pression récemment accumulée par le self control que j'étais obligé de m'imposer face à C.

Une fois la jouissance passée, je pensais être soulagé mais ce fut presque le contraire. Je me sentais coupable de la nuit que j'avais passé avec Mike. Dans la salle de bain jouxtant la chambre, je me passais de l'eau fraîche sur le visage pour calmer mon esprit. Puis je m'assis sur le bord du lit, dos à Mike, incapable de soutenir son regard.

"- Tu pensais à elle n'est ce pas ?

- Comment ? Je faisais mine de ne pas avoir entendu, pour ne pas répondre.

- Pendant que nous le faisions, c'était à C. que tu pensais.

Ce n'était plus une question. Evidemment, en couchant avec Mike, je ne pouvais m'empêcher de penser à ma petite princesse blonde. J'avais fermé les yeux du début jusqu'à la fin, espérant très fort que mon souhait se réaliserait et qu'en les ouvrant, je la trouverai dans mes bras à la place de Mike. Il décida de passer au-dessus de mon silence.

- Tu étais déchainé, je ne t'ai jamais vu si passionné. C'est carrément une obsession, cette fille.

Silence. Que pouvais-je répondre à part : oui...

- Tybalt, ça fait un moment que je te connais et je ne t'ai jamais vu comme ça. Quand tu m'en as parlé tout à l'heure, je ne pensais pas que c'était à ce point. Il faut que tu tentes quelque chose.

- Certes...

Tenter quelque chose... Ô C., tu me fais chavirer... Je t'aime du plus profond de mon âme... Impossible... Un mail : Cher C, il faut que je vous dise que je n'en peux plus de rêver de vous chaque nuit. Je vous aime. 

L'aimais-je seulement ? Est ce que ce que je ressentais était de l'amour ? L'intervention de Mike était une réponse à ma question silencieuse :

- Je pense qu'il faut qu'on fasse une pause toi et moi... Je n'ai pas envie que tu penses à elle avec moi. Je ne suis pas jaloux... nous ça a toujours été clair : c'est le sexe, le plaisir sans prise de tête. Elle, visiblement c'est autre chose et il faut que tu règles ça, que tu mettes les choses au clair. Elle ne mérite pas ça et moi non plus.

- Je comprends, je suis désolé mon ami, le regardais je démoralisé.

- Ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas et puis il faut bien que quelqu'un te le dise non ? ria-t-il en m'envoyant un oreiller. Au fait d'ailleurs, ça tombe bien car je pense prendre quelques vacances, je reviendrai mi-juillet. Penses-tu que tu puisses garder Princesse jusque là ? "

J'acquiesçai silencieusement mais mes pensées étaient déjà tournées sur ce que j'allais faire, j'avais bien une idée... un biais indirect. C. allait bientôt passer à l'oral et un joli texte me venait à l'esprit. Il fallait faire vite car le dernier cours approchait.

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