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I.4. L'entrée en Master (Lui)


> Lui

Septembre 2015

La fin d'une année scolaire annonce le début d'une autre. J'ai bien croisé C. dans les couloirs quelques fois mais je ne souhaitais pas m'arrêter. Je pressais alors le pas, la saluant d'un signe de tête ou répondant sèchement à sa salutation. Étrangement, et bien qu'elle n'y puisse pas grand-chose, je crois que je lui en voulais de ne plus être en classe avec moi... Je redoublais d'efforts pour tenter de l'oublier... Et le temps fit son office.

Pendant l'été, je partis en Amérique du Sud, mon continent de cœur. La chaleur, la détente et les mœurs libérées de ses habitants contribuèrent à me faire progressivement changer d'état d'âme à propos de cette étudiante. Enfin, Tybalt tu es professeur tout de même !

La rentrée approchait et j'étais plutôt serein. Mes cours du premier semestre étaient prêts, j'avais hâte de rencontrer mes nouveaux étudiants.

Première journée de reprise pour les élèves, aujourd'hui présentations de la formation, indications bibliographiques etc... Je voulais me donner de l'allure pour soigner ma crédibilité : il fallait que j'en fasse plus que mes collègues au physique avenant... Je m'apprêtais donc avec grand soin, choisissant ma tenue avec minutie. Mon costume bleu a toujours été ma carte maîtresse pour ce genre d'événement. Chaussures pointues marrons, ma fidèle Breitling au poignet. J'étais prêt à attaquer ma journée.

Le train avait un peu de retard, je commençais donc ma première réunion de présentation avec un léger décalage. Ce n'était pas très gênant car nous étions plusieurs enseignants. Je passais donc en dernier. Après avoir délivré l'ensemble des informations utiles aux étudiants de licence, je devais me dépêcher pour rejoindre la salle où étaient réunis les élèves de première année de Master.

En entrant et après m'être excusé auprès de l'assemblée pour mon retard, je posais ma pochette d'ordinateur sur le bureau, je pris la parole car mon dernier collègue avait terminé et ils n'attendaient plus que moi avant de conclure.

Je débitais avec rythme mon programme, notant les œuvres clés à maîtriser au tableau blanc derrière moi. Subtilement, je scrutais les élèves qui me regardaient entre deux coups d'œil à leur carnet de notes. Quand mon regard se posa sur une magnifique créature. Elle était là, C. plus belle que jamais, le teint légèrement bronzé, les cheveux presque blancs, déteints par le soleil, superbement maquillée. Mon cœur manqua un battement, voire deux même trois. Pourquoi n'avais-je pas pensé que je la reverrai ? Il était évident qu'elle ne redoublerait pas. Tous les sentiments que j'avais jusqu'ici mis au placard, jaillissaient à nouveau sous la forme d'une tornade... Assise au milieu de l'amphithéâtre, sur le côté, seule, elle me fixait d'un regard noir. ça la rendait tellement mignonne...

Qu'avais-je fait pour la contrarier ? N'était-elle pas contente de me voir ?

Je fis mine de ne rien voir et continuait ma présentation pour détourner mes pensées et ne pas sembler préoccupé.

Ce soir-là, en rentrant chez moi, j'étais confus et en repensant à elle, à son adorable regard meurtrier, j'eu du mal à contenir l'excitation qui tendait mon pantalon. Je m'en souviens encore comme si c'était hier.

Raisonne toi Tybalt, cette fille n'est pas pour toi. Que ferait-elle avec un vieux comme toi ? Je décidai de mettre mes ressentis entre parenthèses au moins jusqu'aux vacances de la Toussaint. Car ce n'est qu'à partir de cette date que mes cours avec cette promotion commençaient.

Les jours passants je décidais de mettre C. de côté pour profiter un peu de ma vie de célibataire, alternant les soirées chez d'autres jeunes amis universitaires et saississant les diverses occasions de me divertir.

La veille de la rentrée des vacances de la Toussaint, je dormis extrêmement mal. Pour cette période de l'année, il faisait encore très chaud et mon corps était en sueur. Allongé sur mon lit, les yeux rivés vers le plafond, je me projetais en boucle dans la tête, le déroulement de la journée du lendemain. M'en voudrait-elle encore ? Comment serait-elle habillée ? Nos jeux de regards vont ils reprendre ?

Ce lendemain tant attendu, se déroula sans accroc et l'heure de cours avec les élèves de master se déroula sans encombre. J'étais satisfait car j'avais retrouvé mon rayon de soleil, ses regards et ses sourires, visiblement elle ne m'en voulait plus. Elle me regardait comme avant, avec de l'admiration et des étoiles plein les yeux.

Je ne pouvais m'empêcher de me questionner, huit heures par semaine en cours avec elle. En petit effectif : dix étudiants à peine. Nous allions passer un stade dans la relation prof/élève, je ne pourrai plus faire comme si nous ne nous connaissions pas. Et même pire : j'allais la connaître personnellement... Au-delà des comportements non verbaux, de ses douces interventions... En effet, les cours n'étaient plus magistraux mais participatifs et j'allais l'entendre, échanger avec elle, répondre à ses (toujours nombreuses) questions... Il n'était pas impossible que C. prenne une place plus importante dans mes pensées. Comment tout ça allait-il se finir ?

En revanche, une ombre au tableau ne se fit pas attendre. A la sortie d'un cours, quelques semaines après la reprise, aux alentours de midi trente, un jeune homme brun, longiligne et musclé attendait à la porte du fond de la classe avec des sandwichs. En rangeant mes affaires je suivais son petit manège. Il se rapprochait doucement de C. en train de discuter avec une camarade, pour finir par repositionner une mèche de cheveux sur son dos. A ce contact subtil, C. se retourna et lui sourit pour finir par lui donner la main. Mon sang ne fit qu'un tour. Je restais bloqué sur cette scène qui me donnait un coup au cœur.

Essaye de te calmer Tybalt, cette fille ne t'appartient pas. Tu ne peux pas l'empêcher d'avoir des flirts et des histoires d'amour.

Certes, je ne peux pas l'empêcher mais je peux bien des choses...

Mon regard avait été trop insistant. Les étudiants se retournèrent sur moi et C. me regarda dans les yeux avant de baisser ses prunelles magnifiques qui exprimaient une forme de regret. Son regard me suffit, je ressentis comme une décharge électrique dans tout mon corps et finis de fermer mon sac avant de quitter la classe précipitamment, sans me retourner.

Cette situation n'était pas du tout à mon goût.

En rentrant chez moi le soir, la tension que j'éprouvais était telle que je décidai d'appeler Mike.

Cette nuit-là, après nos ébats et après avoir remis mon caleçon, je m'assis sur le bord du lit, la tête entre les mains. Cette soirée avec Mike n'avait rien changé. Je pensais toujours autant à cet homme jeune et beau qui replaçait si négligemment la mèche de cheveux de C. Savait-il seulement ce qu'il avait entre les mains ? Ce diamant brut, il ne le méritait pas. Je m'emballais. Comment aurais je pu rivaliser avec un homme de son âge, au beau visage et au corps sculpté. Je n'étais certain d'aucune forme d'attirance de la part de C. L'intérêt qu'elle semblait me porter depuis tout ce temps m'avait galvanisé et je ne voulais pas perdre son attention. J'étais devenu un tantinet possessif...

Je ne le laisserai pas faire... Je m'emploierai à mettre un terme à ce petit manège. J'avais progressivement élaboré une stratégie simple mais particulièrement efficace dans mon esprit malade, pour dissuader le jeune homme de patienter tel un soupirant après sa promise, à la fin de mes cours. Il suffisait de faire durer le plaisir tout simplement. En gardant mes étudiants au-delà des créneaux prévus, je profitais davantage de ma belle. Ils ne protestaient pas car le concours approchait et ils en avaient besoin. Cela avait fonctionné à merveille ! En quelques semaines, le bellâtre avait tout bonnement disparu du paysage !

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